La Svizzera in bici
Une semaine en Suisse
8 Percorso dell’Aare

Une semaine en Suisse
Bex–Vinelz
En effet, la Suisse est sillonnée de parcours praticables à vélo, en général sur des petites routes où la fréquentation automobile est voisine de 0. Il s'agissait donc de choisir un parcours en boucle agréable quant aux paysages et aux villes traversés et compatible avec notre état d'entraînement vélocipédique, c'est-à-dire proche de 0.
Etape 1 :
Vevey - Martigny : les rives du Léman et le début de la remontée de la vallée du Rhône. (véloroute n°1)
Vevey - Martigny : les rives du Léman et le début de la remontée de la vallée du Rhône. (véloroute n°1)
Etape 2 :
Martigny - Visp : la vallée du Rhône, ses poiriers, ses abricotiers, ... (véloroute n°1)
Martigny - Visp : la vallée du Rhône, ses poiriers, ses abricotiers, ... (véloroute n°1)
Etape 3 :
Visp - Innertkirchen : le Grimselpass, le glacier du Rhône, ... (véloroute n°1 jusqu'à Gletsch puis la n°8)
Visp - Innertkirchen : le Grimselpass, le glacier du Rhône, ... (véloroute n°1 jusqu'à Gletsch puis la n°8)
Etape 4 :
Innertkirchen - Interlaken : la Grosse Scheidegg, l'Eiger, le Mönsch, la Jungfrau, ... (véloroute n°61)
Innertkirchen - Interlaken : la Grosse Scheidegg, l'Eiger, le Mönsch, la Jungfrau, ... (véloroute n°61)
Etape 5 :
Interlaken - Bern : les rives du Thunersee, Thun, Bern, ... (véloroute n°8)
Interlaken - Bern : les rives du Thunersee, Thun, Bern, ... (véloroute n°8)
Etape 6 :
Bern - Fribourg : la visite de ces deux villes magnifiques, ... (véloroute n°34 jusqu'après Laupen puis la n°59 - avec quelques variantes personnelles !)
Bern - Fribourg : la visite de ces deux villes magnifiques, ... (véloroute n°34 jusqu'après Laupen puis la n°59 - avec quelques variantes personnelles !)
Etape 7 :
Fribourg - Vevey : Bulle, le lac de la Gruyère, ... (véloroute n°4 jusqu'aux abords de Bulle puis la n°9)
Fribourg - Vevey : Bulle, le lac de la Gruyère, ... (véloroute n°4 jusqu'aux abords de Bulle puis la n°9)
Etape 1 :
Dimanche 20 Juillet, 6h00.
Vevey - Martigny : environ 58 km et 200 m de dénivelé.
Karin et moi quittons Belfort. Direction Vevey. Nous partons tôt afin d'éviter les coupures de routes dues au Tour de France qui doit passer dans le coin.
Il ne fait pas très beau mais logiquement le temps doit s'améliorer, ce qui semble se confirmer à la vue de quelques percées de ciel bleu ça et là.
Nous voici arrivés à Vevey au bord du lac Léman. Nous trouvons une place gratuite pour la voiture et nous préparons. Karin portera deux sacoches arrière et moi, je traînerai la remorque que Sylvain m'a prêtée. Même si les roues donnent des signes inquiétants de faiblesse, cela devrait suffire ; elle a déjà connu les Pyrénées !
Pour ce voyage, nous optons pour le camping : notre habitation sera ainsi une tente Husky Flame.
Nous voilà partis. Nous allons emprunter des véloroutes suisses puisque ce pays est couvert d'un réseau de 9 itinéraires nationaux et 55 itinéraires régionaux repérés le long des voies par des panneaux de couleur rouge.
Pour débuter donc, nous parcourons la route n°1 (normal !!). C'est celle qui suit le Rhône entre sa source et sa sortie du territoire helvétique à Genève.
Nous traversons Montreux où l'on s'affaire pour démonter les chapiteaux du festival, on passe au pied du château de Chillon et traversons Villeneuve, endroit où nous quittons les rives du lac pour remonter le Rhône.
Nous croisons pas mal de cyclistes sur ce chemin de halage goudronné. Nous verrons d'ailleurs beaucoup de voyageurs à vélo, même en famille !!!! Effectivement, quel plaisir quand la sécurité est garantie à ce point !
Un pique-nique rapidement avalé vers Aigle et déjà se profile Martigny. Après nous être perdus à la sortie de St Maurice, nous empruntons quelques temps la route principale (que vont parcourir les coureurs du Tour dans quelques heures). Nous sommes acclamés par un nombreux public. Cela nous fait bien rire sans nous faire pousser des ailes pour autant.
De retour sur le chemin de halage, nous profitons des quelques abricotiers pour faire le plein de fruits, directement du producteur au consommateur. A bas les intermédiaires !!!
Nous arrivons à Martigny où nous devons nous faufiler entre la caravane publicitaire afin de rejoindre le quartier de la ville où se trouve le camping.
"Camping complet" est indiqué à la porte. Zut !!! Je demande quand même à l'accueil et l'on me dit que c'est OK pour une petite tente.
Installation, douche, goûter et ... départ à pied pour la fondation Gianadda à deux pas. Nous visitons l'exposition "De Courbet à Picasso" organisée par le musée Pouchkine de Moscou et flânons ensuite dans le parc parsemé de sculptures.
Il est maintenant l'heure d'aller manger et dormir en rêvant à la suite de ce voyage qui a bien débuté.
Dimanche 20 Juillet, 6h00.
Vevey - Martigny : environ 58 km et 200 m de dénivelé.
Karin et moi quittons Belfort. Direction Vevey. Nous partons tôt afin d'éviter les coupures de routes dues au Tour de France qui doit passer dans le coin.
Il ne fait pas très beau mais logiquement le temps doit s'améliorer, ce qui semble se confirmer à la vue de quelques percées de ciel bleu ça et là.
Nous voici arrivés à Vevey au bord du lac Léman. Nous trouvons une place gratuite pour la voiture et nous préparons. Karin portera deux sacoches arrière et moi, je traînerai la remorque que Sylvain m'a prêtée. Même si les roues donnent des signes inquiétants de faiblesse, cela devrait suffire ; elle a déjà connu les Pyrénées !
Pour ce voyage, nous optons pour le camping : notre habitation sera ainsi une tente Husky Flame.
Nous voilà partis. Nous allons emprunter des véloroutes suisses puisque ce pays est couvert d'un réseau de 9 itinéraires nationaux et 55 itinéraires régionaux repérés le long des voies par des panneaux de couleur rouge.
Pour débuter donc, nous parcourons la route n°1 (normal !!). C'est celle qui suit le Rhône entre sa source et sa sortie du territoire helvétique à Genève.
Nous traversons Montreux où l'on s'affaire pour démonter les chapiteaux du festival, on passe au pied du château de Chillon et traversons Villeneuve, endroit où nous quittons les rives du lac pour remonter le Rhône.
Nous croisons pas mal de cyclistes sur ce chemin de halage goudronné. Nous verrons d'ailleurs beaucoup de voyageurs à vélo, même en famille !!!! Effectivement, quel plaisir quand la sécurité est garantie à ce point !
Un pique-nique rapidement avalé vers Aigle et déjà se profile Martigny. Après nous être perdus à la sortie de St Maurice, nous empruntons quelques temps la route principale (que vont parcourir les coureurs du Tour dans quelques heures). Nous sommes acclamés par un nombreux public. Cela nous fait bien rire sans nous faire pousser des ailes pour autant.
De retour sur le chemin de halage, nous profitons des quelques abricotiers pour faire le plein de fruits, directement du producteur au consommateur. A bas les intermédiaires !!!
Nous arrivons à Martigny où nous devons nous faufiler entre la caravane publicitaire afin de rejoindre le quartier de la ville où se trouve le camping.
"Camping complet" est indiqué à la porte. Zut !!! Je demande quand même à l'accueil et l'on me dit que c'est OK pour une petite tente.
Installation, douche, goûter et ... départ à pied pour la fondation Gianadda à deux pas. Nous visitons l'exposition "De Courbet à Picasso" organisée par le musée Pouchkine de Moscou et flânons ensuite dans le parc parsemé de sculptures.
Il est maintenant l'heure d'aller manger et dormir en rêvant à la suite de ce voyage qui a bien débuté.
Etape 2 :
Lundi 21 Juillet.
Martigny - Visp : 80 km - 220 m de dénivelé
Aujourd'hui, nous allons remonter la vallée du Rhône toujours dans la région francophone du Valais. Pour le départ, nous ne prenons pas la véloroute n°1 qui longe le Rhône mais une petite route qui serpente en rive gauche au milieu des abricotiers, pommiers, poiriers, ... Je ne vous fais pas un dessin !
Avec Karin, nous décidons un instant de changer de monture. C'est le moment que choisit la roue gauche de la remorque pour crever.
Autant cette remorque Cobra II est bien pratique pour le transport, autant les matériaux utilisés pour les roues sont bas de gamme (pour ne pas dire plus). En effet, la fixation des rayons à la jante contient des parties coupantes qui viennent, lors de chocs, pincer la chambre à air.
Pas cool ! Je répare donc et c'est reparti !!! Je repars donc et c'est réparé !!!
Nous arrivons à Sion, capitale du Valais, où nous nous octroyons une pause pique-nique.
J'en profite pour téléphoner à une personne habitant vers Sierre pour l'hébergement du soir.
Je l'ai rencontrée par l'intermédiaire du site warmshowers, site qui recence les personnes susceptibles d'héberger des cyclistes en voyage.
Elle m'apprend que son mari a la grippe, sans que l'on sache si c'est la grippe A et qu'il vaut mieux passer notre chemin. Dommage !! Nous en profiterons pour faire plus de kilomètres qui nous rapprocherons du pied du col pour demain.
Juste avant Sierre, deuxième crevaison à la même roue ! Je décide de continuer jusqu'à un marchand de cycles que nous trouvons à Chalais. Le vélociste me place un fond de jante costaud qui devrait tenir. Ouf !!!!
Nous nous arrêtons à Sierre pour déguster une boule de glace arrosée d'un expresso pour Karin et ... une bière pour moi.
Cela se confirmera tout au long du voyage mais pour la qualité de la bière, nous aurions mieux fait de prévoir un voyage en Belgique !!!
Encore quelques kilomètres, quelques charmants villages (et pistes d'atterrissage) traversés et nous voilà à Visp, terme de la journée.
Juste 5 km auparavant, nous avions demandé à un autochtone combien il restait de kilomètres. Il nous précisa que ce devait être environ 15 (soit trois fois plus que la réalité !) Il me revint alors que les kilomètres ne sont jamais (ou quasiment jamais) notés sur les panneaux indicateurs en Suisse. Je me demande si ce n'est pour faire croire à ses habitants que le pays est plus grand qu'il n'est en réalité. Ainsi, dans cette optique, il est logique que les limitations de vitesse soient inférieures à celles des autres pays d'Europe. On passe plus de temps au volant, on a l'impression que les villes sont plus éloignées les unes des autres.
La Suisse ou le pays de la dilatation des distances !!!!
Hop ! Assez de considération philosophico-géographiques, c'est l'heure de plonger dans la piscine du camping !!! Réparateur et tonique !!!
Le camping de Visp longe ... la Vispa, rivière qui prend sa source au pied du Cervin tout proche et se jette dans le Rhône à quelques mètres de là où nous sommes.
Même constat qu'hier : des Hollandais partout. Le Valais doit beaucoup leur plaire !!
Repas et dodo. Demain, c'est le premier col !!!!
Lundi 21 Juillet.
Martigny - Visp : 80 km - 220 m de dénivelé
Aujourd'hui, nous allons remonter la vallée du Rhône toujours dans la région francophone du Valais. Pour le départ, nous ne prenons pas la véloroute n°1 qui longe le Rhône mais une petite route qui serpente en rive gauche au milieu des abricotiers, pommiers, poiriers, ... Je ne vous fais pas un dessin !
Avec Karin, nous décidons un instant de changer de monture. C'est le moment que choisit la roue gauche de la remorque pour crever.
Autant cette remorque Cobra II est bien pratique pour le transport, autant les matériaux utilisés pour les roues sont bas de gamme (pour ne pas dire plus). En effet, la fixation des rayons à la jante contient des parties coupantes qui viennent, lors de chocs, pincer la chambre à air.
Pas cool ! Je répare donc et c'est reparti !!! Je repars donc et c'est réparé !!!
Nous arrivons à Sion, capitale du Valais, où nous nous octroyons une pause pique-nique.
J'en profite pour téléphoner à une personne habitant vers Sierre pour l'hébergement du soir.
Je l'ai rencontrée par l'intermédiaire du site warmshowers, site qui recence les personnes susceptibles d'héberger des cyclistes en voyage.
Elle m'apprend que son mari a la grippe, sans que l'on sache si c'est la grippe A et qu'il vaut mieux passer notre chemin. Dommage !! Nous en profiterons pour faire plus de kilomètres qui nous rapprocherons du pied du col pour demain.
Juste avant Sierre, deuxième crevaison à la même roue ! Je décide de continuer jusqu'à un marchand de cycles que nous trouvons à Chalais. Le vélociste me place un fond de jante costaud qui devrait tenir. Ouf !!!!
Nous nous arrêtons à Sierre pour déguster une boule de glace arrosée d'un expresso pour Karin et ... une bière pour moi.
Cela se confirmera tout au long du voyage mais pour la qualité de la bière, nous aurions mieux fait de prévoir un voyage en Belgique !!!
Encore quelques kilomètres, quelques charmants villages (et pistes d'atterrissage) traversés et nous voilà à Visp, terme de la journée.
Juste 5 km auparavant, nous avions demandé à un autochtone combien il restait de kilomètres. Il nous précisa que ce devait être environ 15 (soit trois fois plus que la réalité !) Il me revint alors que les kilomètres ne sont jamais (ou quasiment jamais) notés sur les panneaux indicateurs en Suisse. Je me demande si ce n'est pour faire croire à ses habitants que le pays est plus grand qu'il n'est en réalité. Ainsi, dans cette optique, il est logique que les limitations de vitesse soient inférieures à celles des autres pays d'Europe. On passe plus de temps au volant, on a l'impression que les villes sont plus éloignées les unes des autres.
La Suisse ou le pays de la dilatation des distances !!!!
Hop ! Assez de considération philosophico-géographiques, c'est l'heure de plonger dans la piscine du camping !!! Réparateur et tonique !!!
Le camping de Visp longe ... la Vispa, rivière qui prend sa source au pied du Cervin tout proche et se jette dans le Rhône à quelques mètres de là où nous sommes.
Même constat qu'hier : des Hollandais partout. Le Valais doit beaucoup leur plaire !!
Repas et dodo. Demain, c'est le premier col !!!!
Etape 3 :
Mardi 22 Juillet
Visp - Innertkirchen : 85 km - 1530 m de dénivelé
Grand beau encore ce matin ! En plus, le vélociste de Chalais nous a bien dit que nous avions de la chance : il ferait beau jusqu'à Jeudi ... au moins !
Aujourd'hui, on est un peu moins rassurés. En effet, il va falloir se hisser au sommet du Grimselpass à 2164 mètres.
A la sortie de Visp, on s'arrête à la Coop pour quelques courses dont des appenzeller biberli que nous n'aurons dès lors de cesse à rechercher !
Long faux plat tout d'abord pour atteindre Brig puis Mörel. Là, les choses sérieuses commencent avec des premières rampes à plus de 10 %. Nous n'empruntons plus la véloroute n°1 mais la route cantonale (comme ils disent !).
On s'arrête à Lax pour faire le plein d'eau, puis à Blintzingen. Entre temps, nous avons traversé Niederwald, village natal de César Ritz des hôtels du même nom.
Le repas avalé, nous poursuivons notre ascension irrégulière pour atteindre finalement Oberwald où commence véritablement l'ascension du Grimselpass. Il reste 11 km à gravir et environ 800 mètres de dénivelé.
Et là, tout devient plus dur, même si l'on essaie de monter en souplesse. Le poids de notre chargement se fait sentir, il fait encore chaud, nous commençons à être fatigués d'autant plus que cet interminable faux plat du matin nous a paru ... interminablement interminable !
Nous atteignons enfin Gletsch où nous allons bifurquer à gauche pour les 5 dernier kilomètres. Tout droit, nous voyons le Furkapass et le Rhonegletscher (le glacier où le Rhône prend sa source). Pour y être passer il y a une vingtaine d'années, c'est fou comme ce glacier a diminué de taille et d'épaisseur.
Nous poursuivons l'ascension tranquillement et rejoignons finalement le sommet heureux de ne pas être en si mauvais état. Le paysage est évidemment à couper le souffle ... même si le vent souffle fort.
Il ne reste plus que 26 kilomètres de descente pour rejoindre Innertkirchen où nous planterons la tente au Grimselblick camping.
Nos voisins sont des alpinistes suédois (et pas une famille hollandaise avec des gamins braillards !!!!) ... ainsi que l'Aare qui coule le long du camping. Ca nous change du Rhône et de la Vispa !
Nous finirons au bar du village devant une bière pour fêter cette belle étape et penser à la suivante.
Mardi 22 Juillet
Visp - Innertkirchen : 85 km - 1530 m de dénivelé
Grand beau encore ce matin ! En plus, le vélociste de Chalais nous a bien dit que nous avions de la chance : il ferait beau jusqu'à Jeudi ... au moins !
Aujourd'hui, on est un peu moins rassurés. En effet, il va falloir se hisser au sommet du Grimselpass à 2164 mètres.
A la sortie de Visp, on s'arrête à la Coop pour quelques courses dont des appenzeller biberli que nous n'aurons dès lors de cesse à rechercher !
Long faux plat tout d'abord pour atteindre Brig puis Mörel. Là, les choses sérieuses commencent avec des premières rampes à plus de 10 %. Nous n'empruntons plus la véloroute n°1 mais la route cantonale (comme ils disent !).
On s'arrête à Lax pour faire le plein d'eau, puis à Blintzingen. Entre temps, nous avons traversé Niederwald, village natal de César Ritz des hôtels du même nom.
Le repas avalé, nous poursuivons notre ascension irrégulière pour atteindre finalement Oberwald où commence véritablement l'ascension du Grimselpass. Il reste 11 km à gravir et environ 800 mètres de dénivelé.
Et là, tout devient plus dur, même si l'on essaie de monter en souplesse. Le poids de notre chargement se fait sentir, il fait encore chaud, nous commençons à être fatigués d'autant plus que cet interminable faux plat du matin nous a paru ... interminablement interminable !
Nous atteignons enfin Gletsch où nous allons bifurquer à gauche pour les 5 dernier kilomètres. Tout droit, nous voyons le Furkapass et le Rhonegletscher (le glacier où le Rhône prend sa source). Pour y être passer il y a une vingtaine d'années, c'est fou comme ce glacier a diminué de taille et d'épaisseur.
Nous poursuivons l'ascension tranquillement et rejoignons finalement le sommet heureux de ne pas être en si mauvais état. Le paysage est évidemment à couper le souffle ... même si le vent souffle fort.
Il ne reste plus que 26 kilomètres de descente pour rejoindre Innertkirchen où nous planterons la tente au Grimselblick camping.
Nos voisins sont des alpinistes suédois (et pas une famille hollandaise avec des gamins braillards !!!!) ... ainsi que l'Aare qui coule le long du camping. Ca nous change du Rhône et de la Vispa !
Nous finirons au bar du village devant une bière pour fêter cette belle étape et penser à la suivante.
Etape 4 :
Mercredi 23 Juillet
Innertkirchen - Interlaken : 54 km - 1450 m de dénivelé
LA journée : il s'agit de gravir la Grosse Scheidegg. Le profil fait légérement peur d'autant que nous partirons de Meiringen et qu'on trouve à la sortie de la ville des passages à plus de 15% !
Réveil en douceur ce matin encore ! La température toute douce nous fait presque oublier qu'elle est le résultat d'un ciel bien couvert mais ce n'est pas cela qui va nous arrêter !
Nous partons donc en direction de Meiringen célèbre pour les meringues (mais on sait pas si le nom de cette douceur vient de la ville) et pour ... Sherlock Holmes. Un musée lui est dédié et certaines rues sonnent bien anglais (Baker street, ...). Nous passerons tout à l'heure à côté des chutes de Reichenbach où il trouva la mort (ou plutôt où Sir Arthur Conan Doyle aura voulu le faire disparaître).
En attendant, nous longeons (sans la voir) la Aareschlucht.
Quelques courses à Meiringen (malheureusement pas de biberli !) et c'est parti !
C'est vraiment très dur ! En bas, nous croisons et sommes doublés par quelques véhicules mais ensuite la route est ouverte seulement aux cyclistes et ... aux bus postaux qui font le transport de passagers comme partout en Suisse. La route est minuscule, il s'agit d'être prudents mais leur klaxon multi-tons résonne contre les sommets alentour : impossible de les rater !!!
Nous sommes au pied du Wetterhorn et de nombreux glaciers. Puis apparaît, majestueux et impressionnant, l'Eiger. Quel dommage tous ces nuages ! Il commence à pleuvoir également. Nous nous arrêtons juste au-dessus de Rosenlaui (la plus petite commune de Suisse !!) pour pique-niquer.
Et c'est reparti pour les 7 derniers kilomètres. Je me répète mais que c'est dur !
On est enfin en haut. Quelle joie !!! Descente pentue sur Grindelwald ... envahie par les Japonais.
Il ne reste plus qu'à se laisser glisser jusqu'à Interlaken en se jouant des fortes averses qui se déversent maintenant sans retenue sur nous.
Nous voilà arrivés à Interlaken. Des touristes partout, des boutiques de luxe, on se croirait dans un Cannes à la montagne ! On trouve un camping sympa au bord de l'Aare (décidément !!!).
Après la douche et l'installation, on ira à la recherche d'un bar, un vrai. Autant dire chercher un pou sur la tête d'un bonze tibétain !
Finalement, on trouve, on s'installe pour boire une bière. Pas bonne, juste quelconque, comme d'habitude !!!!
On rentre en longeant l'Aare, la Jungfrau dans le lointain. C'est beau !
Mercredi 23 Juillet
Innertkirchen - Interlaken : 54 km - 1450 m de dénivelé
LA journée : il s'agit de gravir la Grosse Scheidegg. Le profil fait légérement peur d'autant que nous partirons de Meiringen et qu'on trouve à la sortie de la ville des passages à plus de 15% !
Réveil en douceur ce matin encore ! La température toute douce nous fait presque oublier qu'elle est le résultat d'un ciel bien couvert mais ce n'est pas cela qui va nous arrêter !
Nous partons donc en direction de Meiringen célèbre pour les meringues (mais on sait pas si le nom de cette douceur vient de la ville) et pour ... Sherlock Holmes. Un musée lui est dédié et certaines rues sonnent bien anglais (Baker street, ...). Nous passerons tout à l'heure à côté des chutes de Reichenbach où il trouva la mort (ou plutôt où Sir Arthur Conan Doyle aura voulu le faire disparaître).
En attendant, nous longeons (sans la voir) la Aareschlucht.
Quelques courses à Meiringen (malheureusement pas de biberli !) et c'est parti !
C'est vraiment très dur ! En bas, nous croisons et sommes doublés par quelques véhicules mais ensuite la route est ouverte seulement aux cyclistes et ... aux bus postaux qui font le transport de passagers comme partout en Suisse. La route est minuscule, il s'agit d'être prudents mais leur klaxon multi-tons résonne contre les sommets alentour : impossible de les rater !!!
Nous sommes au pied du Wetterhorn et de nombreux glaciers. Puis apparaît, majestueux et impressionnant, l'Eiger. Quel dommage tous ces nuages ! Il commence à pleuvoir également. Nous nous arrêtons juste au-dessus de Rosenlaui (la plus petite commune de Suisse !!) pour pique-niquer.
Et c'est reparti pour les 7 derniers kilomètres. Je me répète mais que c'est dur !
On est enfin en haut. Quelle joie !!! Descente pentue sur Grindelwald ... envahie par les Japonais.
Il ne reste plus qu'à se laisser glisser jusqu'à Interlaken en se jouant des fortes averses qui se déversent maintenant sans retenue sur nous.
Nous voilà arrivés à Interlaken. Des touristes partout, des boutiques de luxe, on se croirait dans un Cannes à la montagne ! On trouve un camping sympa au bord de l'Aare (décidément !!!).
Après la douche et l'installation, on ira à la recherche d'un bar, un vrai. Autant dire chercher un pou sur la tête d'un bonze tibétain !
Finalement, on trouve, on s'installe pour boire une bière. Pas bonne, juste quelconque, comme d'habitude !!!!
On rentre en longeant l'Aare, la Jungfrau dans le lointain. C'est beau !
Etape 5 :
Jeudi 24 Juillet
Interlaken - Bern : 67 km - 200 m de dénivelé
2 options possibles ce matin : soit passer par le nord du Thunersee (et profiter de la vue magnifique sur les montagnes environnantes), soit prendre l'option sud (normal) plus plate mais avec moins de vue.
Notre fatigue de la veille et le temps nuageux nous feront opter pour ... le sud.
Nous longeons le Thunersee, couleur magnifique (que les photos rendent peu !) jusqu'à Thun. Il fait chaud, très chaud mais quelques gouttes commencent à tomber à notre arrivée dans cette charmante petite cité.
Nous trouvons un endroit tranquille pour pique-niquer : le parc d'un château au bord du lac et de l'Aare.
Et tout tranquillement, repus, (il faut dire que nos pique-nique auront briller par leur qualité), nous poursuivons notre chemin, les parties non goudronnées succédant aux parties asphaltées mais pleines de terre. Nous sommes dans une région d'agriculture.
Nous nous arrêterons pour que Karin aille glaner quelques carottes restant d'une ramassage certainement automatique. Elles seront d'ailleurs excellentes : croquantes juste ce qu'il faut et très goûteuses. Mais peut-être apprécions-nous plus ce que nous ramassons nous-mêmes ?
Plus que quelques kilomètres avant Bern. Le ciel s'obscurcit, il est 16 heures mais il fait quasiment nuit.
C'est dans le hall de la piscine de Belp que nous trouverons refuge pour nous protéger du déluge : des grêlons comme jamais nous n'en avons vus éclatent au sol. Très impressionnant ! Le gérant de la piscine nous propose gentiment de rentrer à l'intérieur. Ca ira ! Nous ne voulons rien manquer de ce spectacle !
A la lecture des journaux les jours suivants, nous apprendrons que la Suisse n'a pas connu pareilles précipitations depuis 30 ans !
Nous repartons, profitant d'une accalmie, mais serons obligés d'effectuer trois nouvelles haltes, histoire de laisser passer les averses orageuses incessantes.
Pas question de camper ce soir ! Ce sera auberge de jeunesse. Chères, les auberges de jeunesse en Suisse ! Très chères !
Au moins, on sera au sec !
Le soir, nous irons faire un tour dans les rues animées de Bern.
Superbe centre-ville, (trop) propre - mais nous sommes en Suisse ! - Au détour d'une alcôve, sous des arcades, nous découvrons un chanteur conteur muni d'un bien curieux instrument. Il parle et chante en dialecte (sauf une chanson en anglais et "le déserteur" de Boris Vian), autant dire que je ne comprends rien ! Karin un peu plus mais pas tout tellement son accent est fort et les mots utilisés bien loin de l'allemand traditionnel !
En tout cas c'est très beau ! Comme quoi, on peut très bien apprécier sans n'y rien comprendre !
Passage ensuite par un pub pour boire une bière ... anglaise puis dodo en espérant qu'il fera beau demain matin pour prendre plus de temps à visiter la ville.
Jeudi 24 Juillet
Interlaken - Bern : 67 km - 200 m de dénivelé
2 options possibles ce matin : soit passer par le nord du Thunersee (et profiter de la vue magnifique sur les montagnes environnantes), soit prendre l'option sud (normal) plus plate mais avec moins de vue.
Notre fatigue de la veille et le temps nuageux nous feront opter pour ... le sud.
Nous longeons le Thunersee, couleur magnifique (que les photos rendent peu !) jusqu'à Thun. Il fait chaud, très chaud mais quelques gouttes commencent à tomber à notre arrivée dans cette charmante petite cité.
Nous trouvons un endroit tranquille pour pique-niquer : le parc d'un château au bord du lac et de l'Aare.
Et tout tranquillement, repus, (il faut dire que nos pique-nique auront briller par leur qualité), nous poursuivons notre chemin, les parties non goudronnées succédant aux parties asphaltées mais pleines de terre. Nous sommes dans une région d'agriculture.
Nous nous arrêterons pour que Karin aille glaner quelques carottes restant d'une ramassage certainement automatique. Elles seront d'ailleurs excellentes : croquantes juste ce qu'il faut et très goûteuses. Mais peut-être apprécions-nous plus ce que nous ramassons nous-mêmes ?
Plus que quelques kilomètres avant Bern. Le ciel s'obscurcit, il est 16 heures mais il fait quasiment nuit.
C'est dans le hall de la piscine de Belp que nous trouverons refuge pour nous protéger du déluge : des grêlons comme jamais nous n'en avons vus éclatent au sol. Très impressionnant ! Le gérant de la piscine nous propose gentiment de rentrer à l'intérieur. Ca ira ! Nous ne voulons rien manquer de ce spectacle !
A la lecture des journaux les jours suivants, nous apprendrons que la Suisse n'a pas connu pareilles précipitations depuis 30 ans !
Nous repartons, profitant d'une accalmie, mais serons obligés d'effectuer trois nouvelles haltes, histoire de laisser passer les averses orageuses incessantes.
Pas question de camper ce soir ! Ce sera auberge de jeunesse. Chères, les auberges de jeunesse en Suisse ! Très chères !
Au moins, on sera au sec !
Le soir, nous irons faire un tour dans les rues animées de Bern.
Superbe centre-ville, (trop) propre - mais nous sommes en Suisse ! - Au détour d'une alcôve, sous des arcades, nous découvrons un chanteur conteur muni d'un bien curieux instrument. Il parle et chante en dialecte (sauf une chanson en anglais et "le déserteur" de Boris Vian), autant dire que je ne comprends rien ! Karin un peu plus mais pas tout tellement son accent est fort et les mots utilisés bien loin de l'allemand traditionnel !
En tout cas c'est très beau ! Comme quoi, on peut très bien apprécier sans n'y rien comprendre !
Passage ensuite par un pub pour boire une bière ... anglaise puis dodo en espérant qu'il fera beau demain matin pour prendre plus de temps à visiter la ville.
Etape 6 :
Vendredi 24 Juillet
Bern - Fribourg : 43 km - 300 m de dénivelé
Il fait très beau ce matin. Nous en profitons pour laisser reposer nos vélos à l'auberge et visiter la ville de Bern. La vieille ville, lovée dans une boucle de l'Aare, est impressionnante avec ses arcades interminables, ses vieilles enseignes, ses points de vue sur les montagnes, ...
C'est en tout cas beaucoup plus calme qu'hier soir !!
Moment très agréable qui se terminera par un concert en pleine rue d'un groupe ... mongol. Youpi !!! Certes, ça ne valait pas Huun Huur Tu mais c'était sympathique quand même !
Cette fois-ci, nous partons à vélo en direction de Fribourg. Nous nous perdons dès le départ à cause de travaux à Bethlehem, finissons dans une cour de ferme où un coq semble nous narguer (!), ...
Finalement, après être passé à côté de l'usine fabriquant le Toblerone (ah ! L'odeur ! Ca donnait envie de faire un casse !), nous nous retrouvons dans la campagne, à traverser de temps en temps des petits villages endormis.
C'est vrai que nous n'avons jamais été coursés par des chiens irascibles comme on en trouverait tant dans d'autres pays. Soit le chien suisse est particulièrement lymphatique, soit on les remplace par des ... nains de jardin. C'est moins gourmand mais moins vivant aussi !!!!
Et à nouveau, il se remet à pleuvoir. Nous nous arrêterons environ 5 ou 6 fois avant d'arriver à Fribourg où ... un magnifique orage nous accueille !!! Décidément, nous sommes abonnés aux (très chères) auberges de jeunesse suisses.
Fribourg est à la limite des parties francophone et germanophone de la Suisse. On parle d'ailleurs de la Suisse outre-Sarine (du nom de la rivière traversant Fribourg) pour la partie germanophone. Dans cette ville universitaire (bien calme en cette période de vacances), les diplômes sont bilingues !
La ville ressemble énormément à Berne, en plus petit. La même boucle d'une rivière, les mêmes rues à arcades, ... Nous apprendrons plus tard qu'elles ont le même fondateur, Berthold IV de Zaerhingen.
Fin de soirée devant un digestif appenzellois pour Karin et une bière pour moi et demain, déjà, retour au point de départ.
Vendredi 24 Juillet
Bern - Fribourg : 43 km - 300 m de dénivelé
Il fait très beau ce matin. Nous en profitons pour laisser reposer nos vélos à l'auberge et visiter la ville de Bern. La vieille ville, lovée dans une boucle de l'Aare, est impressionnante avec ses arcades interminables, ses vieilles enseignes, ses points de vue sur les montagnes, ...
C'est en tout cas beaucoup plus calme qu'hier soir !!
Moment très agréable qui se terminera par un concert en pleine rue d'un groupe ... mongol. Youpi !!! Certes, ça ne valait pas Huun Huur Tu mais c'était sympathique quand même !
Cette fois-ci, nous partons à vélo en direction de Fribourg. Nous nous perdons dès le départ à cause de travaux à Bethlehem, finissons dans une cour de ferme où un coq semble nous narguer (!), ...
Finalement, après être passé à côté de l'usine fabriquant le Toblerone (ah ! L'odeur ! Ca donnait envie de faire un casse !), nous nous retrouvons dans la campagne, à traverser de temps en temps des petits villages endormis.
C'est vrai que nous n'avons jamais été coursés par des chiens irascibles comme on en trouverait tant dans d'autres pays. Soit le chien suisse est particulièrement lymphatique, soit on les remplace par des ... nains de jardin. C'est moins gourmand mais moins vivant aussi !!!!
Et à nouveau, il se remet à pleuvoir. Nous nous arrêterons environ 5 ou 6 fois avant d'arriver à Fribourg où ... un magnifique orage nous accueille !!! Décidément, nous sommes abonnés aux (très chères) auberges de jeunesse suisses.
Fribourg est à la limite des parties francophone et germanophone de la Suisse. On parle d'ailleurs de la Suisse outre-Sarine (du nom de la rivière traversant Fribourg) pour la partie germanophone. Dans cette ville universitaire (bien calme en cette période de vacances), les diplômes sont bilingues !
La ville ressemble énormément à Berne, en plus petit. La même boucle d'une rivière, les mêmes rues à arcades, ... Nous apprendrons plus tard qu'elles ont le même fondateur, Berthold IV de Zaerhingen.
Fin de soirée devant un digestif appenzellois pour Karin et une bière pour moi et demain, déjà, retour au point de départ.
Etape 7 :
Samedi 25 Juillet
Fribourg - Vevey : 72 km - 700 m de dénivelé
Voilà, le voyage se termine. Nous partons pour la dernière étape qui doit nous mener à notre point de départ, à savoir Vevey.
Aujourd'hui, nous débutons par la route n°4, celle du panorama alpin. Quel beau nom ! Elle nous mène jusqu'aux faubourgs de Bulle où il faut bifurquer pour rejoindre cette ville.
C'est d'ailleurs là que nous pique-niquerons à l'ombre des tours du château.
Nous avons longé le lac de la Gruyère puisque nous sommes aujourd'hui dans la région du même nom.
Nous avons rencontré un couple d'Allemands de Stuttgart sur la route de l'Espagne et de Saint-Jacques de Compostelle. On se doublera, redoublera, reredoublera dans la journée !
Du vert partout et du bien tondu ! On croirait faire du vélo dans un immense golf !!!!
Après Châtel-Saint-Denis, nous prenons une petite route en balcon au-dessus du lac Leman en direction du Mont Pélerin. Elle dure, elle dure ... comme si elle avait compris que nous ne voulions plus redescendre sur Vevey.
Zut ! J'ai parlé trop vite ! On aperçoit les premières rampes descendantes. On s'arrête pour savourer l'instant. Voilà, dernière belle descente ! On arrive à notre point de départ, c'est fini !!
Que d'excellents souvenirs !!!! Ah, non ! J'oubliais : j'ai à nouveau crevé de la remorque aujourd'hui !!!
Samedi 25 Juillet
Fribourg - Vevey : 72 km - 700 m de dénivelé
Voilà, le voyage se termine. Nous partons pour la dernière étape qui doit nous mener à notre point de départ, à savoir Vevey.
Aujourd'hui, nous débutons par la route n°4, celle du panorama alpin. Quel beau nom ! Elle nous mène jusqu'aux faubourgs de Bulle où il faut bifurquer pour rejoindre cette ville.
C'est d'ailleurs là que nous pique-niquerons à l'ombre des tours du château.
Nous avons longé le lac de la Gruyère puisque nous sommes aujourd'hui dans la région du même nom.
Nous avons rencontré un couple d'Allemands de Stuttgart sur la route de l'Espagne et de Saint-Jacques de Compostelle. On se doublera, redoublera, reredoublera dans la journée !
Du vert partout et du bien tondu ! On croirait faire du vélo dans un immense golf !!!!
Après Châtel-Saint-Denis, nous prenons une petite route en balcon au-dessus du lac Leman en direction du Mont Pélerin. Elle dure, elle dure ... comme si elle avait compris que nous ne voulions plus redescendre sur Vevey.
Zut ! J'ai parlé trop vite ! On aperçoit les premières rampes descendantes. On s'arrête pour savourer l'instant. Voilà, dernière belle descente ! On arrive à notre point de départ, c'est fini !!
Que d'excellents souvenirs !!!! Ah, non ! J'oubliais : j'ai à nouveau crevé de la remorque aujourd'hui !!!
En effet, la Suisse est sillonnée de parcours praticables à vélo, en général sur des petites routes où la fréquentation automobile est voisine de 0. Il s'agissait donc de choisir un parcours en boucle agréable quant aux paysages et aux villes traversés et compatible avec notre état d'entraînement vélocipédique, c'est-à-dire proche de 0.
Etape 1 :
Vevey - Martigny : les rives du Léman et le début de la remontée de la vallée du Rhône. (véloroute n°1)
Vevey - Martigny : les rives du Léman et le début de la remontée de la vallée du Rhône. (véloroute n°1)
Etape 2 :
Martigny - Visp : la vallée du Rhône, ses poiriers, ses abricotiers, ... (véloroute n°1)
Martigny - Visp : la vallée du Rhône, ses poiriers, ses abricotiers, ... (véloroute n°1)
Etape 3 :
Visp - Innertkirchen : le Grimselpass, le glacier du Rhône, ... (véloroute n°1 jusqu'à Gletsch puis la n°8)
Visp - Innertkirchen : le Grimselpass, le glacier du Rhône, ... (véloroute n°1 jusqu'à Gletsch puis la n°8)
Etape 4 :
Innertkirchen - Interlaken : la Grosse Scheidegg, l'Eiger, le Mönsch, la Jungfrau, ... (véloroute n°61)
Innertkirchen - Interlaken : la Grosse Scheidegg, l'Eiger, le Mönsch, la Jungfrau, ... (véloroute n°61)
Etape 5 :
Interlaken - Bern : les rives du Thunersee, Thun, Bern, ... (véloroute n°8)
Interlaken - Bern : les rives du Thunersee, Thun, Bern, ... (véloroute n°8)
Etape 6 :
Bern - Fribourg : la visite de ces deux villes magnifiques, ... (véloroute n°34 jusqu'après Laupen puis la n°59 - avec quelques variantes personnelles !)
Bern - Fribourg : la visite de ces deux villes magnifiques, ... (véloroute n°34 jusqu'après Laupen puis la n°59 - avec quelques variantes personnelles !)
Etape 7 :
Fribourg - Vevey : Bulle, le lac de la Gruyère, ... (véloroute n°4 jusqu'aux abords de Bulle puis la n°9)
Fribourg - Vevey : Bulle, le lac de la Gruyère, ... (véloroute n°4 jusqu'aux abords de Bulle puis la n°9)
Etape 1 :
Dimanche 20 Juillet, 6h00.
Vevey - Martigny : environ 58 km et 200 m de dénivelé.
Karin et moi quittons Belfort. Direction Vevey. Nous partons tôt afin d'éviter les coupures de routes dues au Tour de France qui doit passer dans le coin.
Il ne fait pas très beau mais logiquement le temps doit s'améliorer, ce qui semble se confirmer à la vue de quelques percées de ciel bleu ça et là.
Nous voici arrivés à Vevey au bord du lac Léman. Nous trouvons une place gratuite pour la voiture et nous préparons. Karin portera deux sacoches arrière et moi, je traînerai la remorque que Sylvain m'a prêtée. Même si les roues donnent des signes inquiétants de faiblesse, cela devrait suffire ; elle a déjà connu les Pyrénées !
Pour ce voyage, nous optons pour le camping : notre habitation sera ainsi une tente Husky Flame.
Nous voilà partis. Nous allons emprunter des véloroutes suisses puisque ce pays est couvert d'un réseau de 9 itinéraires nationaux et 55 itinéraires régionaux repérés le long des voies par des panneaux de couleur rouge.
Pour débuter donc, nous parcourons la route n°1 (normal !!). C'est celle qui suit le Rhône entre sa source et sa sortie du territoire helvétique à Genève.
Nous traversons Montreux où l'on s'affaire pour démonter les chapiteaux du festival, on passe au pied du château de Chillon et traversons Villeneuve, endroit où nous quittons les rives du lac pour remonter le Rhône.
Nous croisons pas mal de cyclistes sur ce chemin de halage goudronné. Nous verrons d'ailleurs beaucoup de voyageurs à vélo, même en famille !!!! Effectivement, quel plaisir quand la sécurité est garantie à ce point !
Un pique-nique rapidement avalé vers Aigle et déjà se profile Martigny. Après nous être perdus à la sortie de St Maurice, nous empruntons quelques temps la route principale (que vont parcourir les coureurs du Tour dans quelques heures). Nous sommes acclamés par un nombreux public. Cela nous fait bien rire sans nous faire pousser des ailes pour autant.
De retour sur le chemin de halage, nous profitons des quelques abricotiers pour faire le plein de fruits, directement du producteur au consommateur. A bas les intermédiaires !!!
Nous arrivons à Martigny où nous devons nous faufiler entre la caravane publicitaire afin de rejoindre le quartier de la ville où se trouve le camping.
"Camping complet" est indiqué à la porte. Zut !!! Je demande quand même à l'accueil et l'on me dit que c'est OK pour une petite tente.
Installation, douche, goûter et ... départ à pied pour la fondation Gianadda à deux pas. Nous visitons l'exposition "De Courbet à Picasso" organisée par le musée Pouchkine de Moscou et flânons ensuite dans le parc parsemé de sculptures.
Il est maintenant l'heure d'aller manger et dormir en rêvant à la suite de ce voyage qui a bien débuté.
Dimanche 20 Juillet, 6h00.
Vevey - Martigny : environ 58 km et 200 m de dénivelé.
Karin et moi quittons Belfort. Direction Vevey. Nous partons tôt afin d'éviter les coupures de routes dues au Tour de France qui doit passer dans le coin.
Il ne fait pas très beau mais logiquement le temps doit s'améliorer, ce qui semble se confirmer à la vue de quelques percées de ciel bleu ça et là.
Nous voici arrivés à Vevey au bord du lac Léman. Nous trouvons une place gratuite pour la voiture et nous préparons. Karin portera deux sacoches arrière et moi, je traînerai la remorque que Sylvain m'a prêtée. Même si les roues donnent des signes inquiétants de faiblesse, cela devrait suffire ; elle a déjà connu les Pyrénées !
Pour ce voyage, nous optons pour le camping : notre habitation sera ainsi une tente Husky Flame.
Nous voilà partis. Nous allons emprunter des véloroutes suisses puisque ce pays est couvert d'un réseau de 9 itinéraires nationaux et 55 itinéraires régionaux repérés le long des voies par des panneaux de couleur rouge.
Pour débuter donc, nous parcourons la route n°1 (normal !!). C'est celle qui suit le Rhône entre sa source et sa sortie du territoire helvétique à Genève.
Nous traversons Montreux où l'on s'affaire pour démonter les chapiteaux du festival, on passe au pied du château de Chillon et traversons Villeneuve, endroit où nous quittons les rives du lac pour remonter le Rhône.
Nous croisons pas mal de cyclistes sur ce chemin de halage goudronné. Nous verrons d'ailleurs beaucoup de voyageurs à vélo, même en famille !!!! Effectivement, quel plaisir quand la sécurité est garantie à ce point !
Un pique-nique rapidement avalé vers Aigle et déjà se profile Martigny. Après nous être perdus à la sortie de St Maurice, nous empruntons quelques temps la route principale (que vont parcourir les coureurs du Tour dans quelques heures). Nous sommes acclamés par un nombreux public. Cela nous fait bien rire sans nous faire pousser des ailes pour autant.
De retour sur le chemin de halage, nous profitons des quelques abricotiers pour faire le plein de fruits, directement du producteur au consommateur. A bas les intermédiaires !!!
Nous arrivons à Martigny où nous devons nous faufiler entre la caravane publicitaire afin de rejoindre le quartier de la ville où se trouve le camping.
"Camping complet" est indiqué à la porte. Zut !!! Je demande quand même à l'accueil et l'on me dit que c'est OK pour une petite tente.
Installation, douche, goûter et ... départ à pied pour la fondation Gianadda à deux pas. Nous visitons l'exposition "De Courbet à Picasso" organisée par le musée Pouchkine de Moscou et flânons ensuite dans le parc parsemé de sculptures.
Il est maintenant l'heure d'aller manger et dormir en rêvant à la suite de ce voyage qui a bien débuté.
Etape 2 :
Lundi 21 Juillet.
Martigny - Visp : 80 km - 220 m de dénivelé
Aujourd'hui, nous allons remonter la vallée du Rhône toujours dans la région francophone du Valais. Pour le départ, nous ne prenons pas la véloroute n°1 qui longe le Rhône mais une petite route qui serpente en rive gauche au milieu des abricotiers, pommiers, poiriers, ... Je ne vous fais pas un dessin !
Avec Karin, nous décidons un instant de changer de monture. C'est le moment que choisit la roue gauche de la remorque pour crever.
Autant cette remorque Cobra II est bien pratique pour le transport, autant les matériaux utilisés pour les roues sont bas de gamme (pour ne pas dire plus). En effet, la fixation des rayons à la jante contient des parties coupantes qui viennent, lors de chocs, pincer la chambre à air.
Pas cool ! Je répare donc et c'est reparti !!! Je repars donc et c'est réparé !!!
Nous arrivons à Sion, capitale du Valais, où nous nous octroyons une pause pique-nique.
J'en profite pour téléphoner à une personne habitant vers Sierre pour l'hébergement du soir.
Je l'ai rencontrée par l'intermédiaire du site warmshowers, site qui recence les personnes susceptibles d'héberger des cyclistes en voyage.
Elle m'apprend que son mari a la grippe, sans que l'on sache si c'est la grippe A et qu'il vaut mieux passer notre chemin. Dommage !! Nous en profiterons pour faire plus de kilomètres qui nous rapprocherons du pied du col pour demain.
Juste avant Sierre, deuxième crevaison à la même roue ! Je décide de continuer jusqu'à un marchand de cycles que nous trouvons à Chalais. Le vélociste me place un fond de jante costaud qui devrait tenir. Ouf !!!!
Nous nous arrêtons à Sierre pour déguster une boule de glace arrosée d'un expresso pour Karin et ... une bière pour moi.
Cela se confirmera tout au long du voyage mais pour la qualité de la bière, nous aurions mieux fait de prévoir un voyage en Belgique !!!
Encore quelques kilomètres, quelques charmants villages (et pistes d'atterrissage) traversés et nous voilà à Visp, terme de la journée.
Juste 5 km auparavant, nous avions demandé à un autochtone combien il restait de kilomètres. Il nous précisa que ce devait être environ 15 (soit trois fois plus que la réalité !) Il me revint alors que les kilomètres ne sont jamais (ou quasiment jamais) notés sur les panneaux indicateurs en Suisse. Je me demande si ce n'est pour faire croire à ses habitants que le pays est plus grand qu'il n'est en réalité. Ainsi, dans cette optique, il est logique que les limitations de vitesse soient inférieures à celles des autres pays d'Europe. On passe plus de temps au volant, on a l'impression que les villes sont plus éloignées les unes des autres.
La Suisse ou le pays de la dilatation des distances !!!!
Hop ! Assez de considération philosophico-géographiques, c'est l'heure de plonger dans la piscine du camping !!! Réparateur et tonique !!!
Le camping de Visp longe ... la Vispa, rivière qui prend sa source au pied du Cervin tout proche et se jette dans le Rhône à quelques mètres de là où nous sommes.
Même constat qu'hier : des Hollandais partout. Le Valais doit beaucoup leur plaire !!
Repas et dodo. Demain, c'est le premier col !!!!
Lundi 21 Juillet.
Martigny - Visp : 80 km - 220 m de dénivelé
Aujourd'hui, nous allons remonter la vallée du Rhône toujours dans la région francophone du Valais. Pour le départ, nous ne prenons pas la véloroute n°1 qui longe le Rhône mais une petite route qui serpente en rive gauche au milieu des abricotiers, pommiers, poiriers, ... Je ne vous fais pas un dessin !
Avec Karin, nous décidons un instant de changer de monture. C'est le moment que choisit la roue gauche de la remorque pour crever.
Autant cette remorque Cobra II est bien pratique pour le transport, autant les matériaux utilisés pour les roues sont bas de gamme (pour ne pas dire plus). En effet, la fixation des rayons à la jante contient des parties coupantes qui viennent, lors de chocs, pincer la chambre à air.
Pas cool ! Je répare donc et c'est reparti !!! Je repars donc et c'est réparé !!!
Nous arrivons à Sion, capitale du Valais, où nous nous octroyons une pause pique-nique.
J'en profite pour téléphoner à une personne habitant vers Sierre pour l'hébergement du soir.
Je l'ai rencontrée par l'intermédiaire du site warmshowers, site qui recence les personnes susceptibles d'héberger des cyclistes en voyage.
Elle m'apprend que son mari a la grippe, sans que l'on sache si c'est la grippe A et qu'il vaut mieux passer notre chemin. Dommage !! Nous en profiterons pour faire plus de kilomètres qui nous rapprocherons du pied du col pour demain.
Juste avant Sierre, deuxième crevaison à la même roue ! Je décide de continuer jusqu'à un marchand de cycles que nous trouvons à Chalais. Le vélociste me place un fond de jante costaud qui devrait tenir. Ouf !!!!
Nous nous arrêtons à Sierre pour déguster une boule de glace arrosée d'un expresso pour Karin et ... une bière pour moi.
Cela se confirmera tout au long du voyage mais pour la qualité de la bière, nous aurions mieux fait de prévoir un voyage en Belgique !!!
Encore quelques kilomètres, quelques charmants villages (et pistes d'atterrissage) traversés et nous voilà à Visp, terme de la journée.
Juste 5 km auparavant, nous avions demandé à un autochtone combien il restait de kilomètres. Il nous précisa que ce devait être environ 15 (soit trois fois plus que la réalité !) Il me revint alors que les kilomètres ne sont jamais (ou quasiment jamais) notés sur les panneaux indicateurs en Suisse. Je me demande si ce n'est pour faire croire à ses habitants que le pays est plus grand qu'il n'est en réalité. Ainsi, dans cette optique, il est logique que les limitations de vitesse soient inférieures à celles des autres pays d'Europe. On passe plus de temps au volant, on a l'impression que les villes sont plus éloignées les unes des autres.
La Suisse ou le pays de la dilatation des distances !!!!
Hop ! Assez de considération philosophico-géographiques, c'est l'heure de plonger dans la piscine du camping !!! Réparateur et tonique !!!
Le camping de Visp longe ... la Vispa, rivière qui prend sa source au pied du Cervin tout proche et se jette dans le Rhône à quelques mètres de là où nous sommes.
Même constat qu'hier : des Hollandais partout. Le Valais doit beaucoup leur plaire !!
Repas et dodo. Demain, c'est le premier col !!!!
Etape 3 :
Mardi 22 Juillet
Visp - Innertkirchen : 85 km - 1530 m de dénivelé
Grand beau encore ce matin ! En plus, le vélociste de Chalais nous a bien dit que nous avions de la chance : il ferait beau jusqu'à Jeudi ... au moins !
Aujourd'hui, on est un peu moins rassurés. En effet, il va falloir se hisser au sommet du Grimselpass à 2164 mètres.
A la sortie de Visp, on s'arrête à la Coop pour quelques courses dont des appenzeller biberli que nous n'aurons dès lors de cesse à rechercher !
Long faux plat tout d'abord pour atteindre Brig puis Mörel. Là, les choses sérieuses commencent avec des premières rampes à plus de 10 %. Nous n'empruntons plus la véloroute n°1 mais la route cantonale (comme ils disent !).
On s'arrête à Lax pour faire le plein d'eau, puis à Blintzingen. Entre temps, nous avons traversé Niederwald, village natal de César Ritz des hôtels du même nom.
Le repas avalé, nous poursuivons notre ascension irrégulière pour atteindre finalement Oberwald où commence véritablement l'ascension du Grimselpass. Il reste 11 km à gravir et environ 800 mètres de dénivelé.
Et là, tout devient plus dur, même si l'on essaie de monter en souplesse. Le poids de notre chargement se fait sentir, il fait encore chaud, nous commençons à être fatigués d'autant plus que cet interminable faux plat du matin nous a paru ... interminablement interminable !
Nous atteignons enfin Gletsch où nous allons bifurquer à gauche pour les 5 dernier kilomètres. Tout droit, nous voyons le Furkapass et le Rhonegletscher (le glacier où le Rhône prend sa source). Pour y être passer il y a une vingtaine d'années, c'est fou comme ce glacier a diminué de taille et d'épaisseur.
Nous poursuivons l'ascension tranquillement et rejoignons finalement le sommet heureux de ne pas être en si mauvais état. Le paysage est évidemment à couper le souffle ... même si le vent souffle fort.
Il ne reste plus que 26 kilomètres de descente pour rejoindre Innertkirchen où nous planterons la tente au Grimselblick camping.
Nos voisins sont des alpinistes suédois (et pas une famille hollandaise avec des gamins braillards !!!!) ... ainsi que l'Aare qui coule le long du camping. Ca nous change du Rhône et de la Vispa !
Nous finirons au bar du village devant une bière pour fêter cette belle étape et penser à la suivante.
Mardi 22 Juillet
Visp - Innertkirchen : 85 km - 1530 m de dénivelé
Grand beau encore ce matin ! En plus, le vélociste de Chalais nous a bien dit que nous avions de la chance : il ferait beau jusqu'à Jeudi ... au moins !
Aujourd'hui, on est un peu moins rassurés. En effet, il va falloir se hisser au sommet du Grimselpass à 2164 mètres.
A la sortie de Visp, on s'arrête à la Coop pour quelques courses dont des appenzeller biberli que nous n'aurons dès lors de cesse à rechercher !
Long faux plat tout d'abord pour atteindre Brig puis Mörel. Là, les choses sérieuses commencent avec des premières rampes à plus de 10 %. Nous n'empruntons plus la véloroute n°1 mais la route cantonale (comme ils disent !).
On s'arrête à Lax pour faire le plein d'eau, puis à Blintzingen. Entre temps, nous avons traversé Niederwald, village natal de César Ritz des hôtels du même nom.
Le repas avalé, nous poursuivons notre ascension irrégulière pour atteindre finalement Oberwald où commence véritablement l'ascension du Grimselpass. Il reste 11 km à gravir et environ 800 mètres de dénivelé.
Et là, tout devient plus dur, même si l'on essaie de monter en souplesse. Le poids de notre chargement se fait sentir, il fait encore chaud, nous commençons à être fatigués d'autant plus que cet interminable faux plat du matin nous a paru ... interminablement interminable !
Nous atteignons enfin Gletsch où nous allons bifurquer à gauche pour les 5 dernier kilomètres. Tout droit, nous voyons le Furkapass et le Rhonegletscher (le glacier où le Rhône prend sa source). Pour y être passer il y a une vingtaine d'années, c'est fou comme ce glacier a diminué de taille et d'épaisseur.
Nous poursuivons l'ascension tranquillement et rejoignons finalement le sommet heureux de ne pas être en si mauvais état. Le paysage est évidemment à couper le souffle ... même si le vent souffle fort.
Il ne reste plus que 26 kilomètres de descente pour rejoindre Innertkirchen où nous planterons la tente au Grimselblick camping.
Nos voisins sont des alpinistes suédois (et pas une famille hollandaise avec des gamins braillards !!!!) ... ainsi que l'Aare qui coule le long du camping. Ca nous change du Rhône et de la Vispa !
Nous finirons au bar du village devant une bière pour fêter cette belle étape et penser à la suivante.
Etape 4 :
Mercredi 23 Juillet
Innertkirchen - Interlaken : 54 km - 1450 m de dénivelé
LA journée : il s'agit de gravir la Grosse Scheidegg. Le profil fait légérement peur d'autant que nous partirons de Meiringen et qu'on trouve à la sortie de la ville des passages à plus de 15% !
Réveil en douceur ce matin encore ! La température toute douce nous fait presque oublier qu'elle est le résultat d'un ciel bien couvert mais ce n'est pas cela qui va nous arrêter !
Nous partons donc en direction de Meiringen célèbre pour les meringues (mais on sait pas si le nom de cette douceur vient de la ville) et pour ... Sherlock Holmes. Un musée lui est dédié et certaines rues sonnent bien anglais (Baker street, ...). Nous passerons tout à l'heure à côté des chutes de Reichenbach où il trouva la mort (ou plutôt où Sir Arthur Conan Doyle aura voulu le faire disparaître).
En attendant, nous longeons (sans la voir) la Aareschlucht.
Quelques courses à Meiringen (malheureusement pas de biberli !) et c'est parti !
C'est vraiment très dur ! En bas, nous croisons et sommes doublés par quelques véhicules mais ensuite la route est ouverte seulement aux cyclistes et ... aux bus postaux qui font le transport de passagers comme partout en Suisse. La route est minuscule, il s'agit d'être prudents mais leur klaxon multi-tons résonne contre les sommets alentour : impossible de les rater !!!
Nous sommes au pied du Wetterhorn et de nombreux glaciers. Puis apparaît, majestueux et impressionnant, l'Eiger. Quel dommage tous ces nuages ! Il commence à pleuvoir également. Nous nous arrêtons juste au-dessus de Rosenlaui (la plus petite commune de Suisse !!) pour pique-niquer.
Et c'est reparti pour les 7 derniers kilomètres. Je me répète mais que c'est dur !
On est enfin en haut. Quelle joie !!! Descente pentue sur Grindelwald ... envahie par les Japonais.
Il ne reste plus qu'à se laisser glisser jusqu'à Interlaken en se jouant des fortes averses qui se déversent maintenant sans retenue sur nous.
Nous voilà arrivés à Interlaken. Des touristes partout, des boutiques de luxe, on se croirait dans un Cannes à la montagne ! On trouve un camping sympa au bord de l'Aare (décidément !!!).
Après la douche et l'installation, on ira à la recherche d'un bar, un vrai. Autant dire chercher un pou sur la tête d'un bonze tibétain !
Finalement, on trouve, on s'installe pour boire une bière. Pas bonne, juste quelconque, comme d'habitude !!!!
On rentre en longeant l'Aare, la Jungfrau dans le lointain. C'est beau !
Mercredi 23 Juillet
Innertkirchen - Interlaken : 54 km - 1450 m de dénivelé
LA journée : il s'agit de gravir la Grosse Scheidegg. Le profil fait légérement peur d'autant que nous partirons de Meiringen et qu'on trouve à la sortie de la ville des passages à plus de 15% !
Réveil en douceur ce matin encore ! La température toute douce nous fait presque oublier qu'elle est le résultat d'un ciel bien couvert mais ce n'est pas cela qui va nous arrêter !
Nous partons donc en direction de Meiringen célèbre pour les meringues (mais on sait pas si le nom de cette douceur vient de la ville) et pour ... Sherlock Holmes. Un musée lui est dédié et certaines rues sonnent bien anglais (Baker street, ...). Nous passerons tout à l'heure à côté des chutes de Reichenbach où il trouva la mort (ou plutôt où Sir Arthur Conan Doyle aura voulu le faire disparaître).
En attendant, nous longeons (sans la voir) la Aareschlucht.
Quelques courses à Meiringen (malheureusement pas de biberli !) et c'est parti !
C'est vraiment très dur ! En bas, nous croisons et sommes doublés par quelques véhicules mais ensuite la route est ouverte seulement aux cyclistes et ... aux bus postaux qui font le transport de passagers comme partout en Suisse. La route est minuscule, il s'agit d'être prudents mais leur klaxon multi-tons résonne contre les sommets alentour : impossible de les rater !!!
Nous sommes au pied du Wetterhorn et de nombreux glaciers. Puis apparaît, majestueux et impressionnant, l'Eiger. Quel dommage tous ces nuages ! Il commence à pleuvoir également. Nous nous arrêtons juste au-dessus de Rosenlaui (la plus petite commune de Suisse !!) pour pique-niquer.
Et c'est reparti pour les 7 derniers kilomètres. Je me répète mais que c'est dur !
On est enfin en haut. Quelle joie !!! Descente pentue sur Grindelwald ... envahie par les Japonais.
Il ne reste plus qu'à se laisser glisser jusqu'à Interlaken en se jouant des fortes averses qui se déversent maintenant sans retenue sur nous.
Nous voilà arrivés à Interlaken. Des touristes partout, des boutiques de luxe, on se croirait dans un Cannes à la montagne ! On trouve un camping sympa au bord de l'Aare (décidément !!!).
Après la douche et l'installation, on ira à la recherche d'un bar, un vrai. Autant dire chercher un pou sur la tête d'un bonze tibétain !
Finalement, on trouve, on s'installe pour boire une bière. Pas bonne, juste quelconque, comme d'habitude !!!!
On rentre en longeant l'Aare, la Jungfrau dans le lointain. C'est beau !
Etape 5 :
Jeudi 24 Juillet
Interlaken - Bern : 67 km - 200 m de dénivelé
2 options possibles ce matin : soit passer par le nord du Thunersee (et profiter de la vue magnifique sur les montagnes environnantes), soit prendre l'option sud (normal) plus plate mais avec moins de vue.
Notre fatigue de la veille et le temps nuageux nous feront opter pour ... le sud.
Nous longeons le Thunersee, couleur magnifique (que les photos rendent peu !) jusqu'à Thun. Il fait chaud, très chaud mais quelques gouttes commencent à tomber à notre arrivée dans cette charmante petite cité.
Nous trouvons un endroit tranquille pour pique-niquer : le parc d'un château au bord du lac et de l'Aare.
Et tout tranquillement, repus, (il faut dire que nos pique-nique auront briller par leur qualité), nous poursuivons notre chemin, les parties non goudronnées succédant aux parties asphaltées mais pleines de terre. Nous sommes dans une région d'agriculture.
Nous nous arrêterons pour que Karin aille glaner quelques carottes restant d'une ramassage certainement automatique. Elles seront d'ailleurs excellentes : croquantes juste ce qu'il faut et très goûteuses. Mais peut-être apprécions-nous plus ce que nous ramassons nous-mêmes ?
Plus que quelques kilomètres avant Bern. Le ciel s'obscurcit, il est 16 heures mais il fait quasiment nuit.
C'est dans le hall de la piscine de Belp que nous trouverons refuge pour nous protéger du déluge : des grêlons comme jamais nous n'en avons vus éclatent au sol. Très impressionnant ! Le gérant de la piscine nous propose gentiment de rentrer à l'intérieur. Ca ira ! Nous ne voulons rien manquer de ce spectacle !
A la lecture des journaux les jours suivants, nous apprendrons que la Suisse n'a pas connu pareilles précipitations depuis 30 ans !
Nous repartons, profitant d'une accalmie, mais serons obligés d'effectuer trois nouvelles haltes, histoire de laisser passer les averses orageuses incessantes.
Pas question de camper ce soir ! Ce sera auberge de jeunesse. Chères, les auberges de jeunesse en Suisse ! Très chères !
Au moins, on sera au sec !
Le soir, nous irons faire un tour dans les rues animées de Bern.
Superbe centre-ville, (trop) propre - mais nous sommes en Suisse ! - Au détour d'une alcôve, sous des arcades, nous découvrons un chanteur conteur muni d'un bien curieux instrument. Il parle et chante en dialecte (sauf une chanson en anglais et "le déserteur" de Boris Vian), autant dire que je ne comprends rien ! Karin un peu plus mais pas tout tellement son accent est fort et les mots utilisés bien loin de l'allemand traditionnel !
En tout cas c'est très beau ! Comme quoi, on peut très bien apprécier sans n'y rien comprendre !
Passage ensuite par un pub pour boire une bière ... anglaise puis dodo en espérant qu'il fera beau demain matin pour prendre plus de temps à visiter la ville.
Jeudi 24 Juillet
Interlaken - Bern : 67 km - 200 m de dénivelé
2 options possibles ce matin : soit passer par le nord du Thunersee (et profiter de la vue magnifique sur les montagnes environnantes), soit prendre l'option sud (normal) plus plate mais avec moins de vue.
Notre fatigue de la veille et le temps nuageux nous feront opter pour ... le sud.
Nous longeons le Thunersee, couleur magnifique (que les photos rendent peu !) jusqu'à Thun. Il fait chaud, très chaud mais quelques gouttes commencent à tomber à notre arrivée dans cette charmante petite cité.
Nous trouvons un endroit tranquille pour pique-niquer : le parc d'un château au bord du lac et de l'Aare.
Et tout tranquillement, repus, (il faut dire que nos pique-nique auront briller par leur qualité), nous poursuivons notre chemin, les parties non goudronnées succédant aux parties asphaltées mais pleines de terre. Nous sommes dans une région d'agriculture.
Nous nous arrêterons pour que Karin aille glaner quelques carottes restant d'une ramassage certainement automatique. Elles seront d'ailleurs excellentes : croquantes juste ce qu'il faut et très goûteuses. Mais peut-être apprécions-nous plus ce que nous ramassons nous-mêmes ?
Plus que quelques kilomètres avant Bern. Le ciel s'obscurcit, il est 16 heures mais il fait quasiment nuit.
C'est dans le hall de la piscine de Belp que nous trouverons refuge pour nous protéger du déluge : des grêlons comme jamais nous n'en avons vus éclatent au sol. Très impressionnant ! Le gérant de la piscine nous propose gentiment de rentrer à l'intérieur. Ca ira ! Nous ne voulons rien manquer de ce spectacle !
A la lecture des journaux les jours suivants, nous apprendrons que la Suisse n'a pas connu pareilles précipitations depuis 30 ans !
Nous repartons, profitant d'une accalmie, mais serons obligés d'effectuer trois nouvelles haltes, histoire de laisser passer les averses orageuses incessantes.
Pas question de camper ce soir ! Ce sera auberge de jeunesse. Chères, les auberges de jeunesse en Suisse ! Très chères !
Au moins, on sera au sec !
Le soir, nous irons faire un tour dans les rues animées de Bern.
Superbe centre-ville, (trop) propre - mais nous sommes en Suisse ! - Au détour d'une alcôve, sous des arcades, nous découvrons un chanteur conteur muni d'un bien curieux instrument. Il parle et chante en dialecte (sauf une chanson en anglais et "le déserteur" de Boris Vian), autant dire que je ne comprends rien ! Karin un peu plus mais pas tout tellement son accent est fort et les mots utilisés bien loin de l'allemand traditionnel !
En tout cas c'est très beau ! Comme quoi, on peut très bien apprécier sans n'y rien comprendre !
Passage ensuite par un pub pour boire une bière ... anglaise puis dodo en espérant qu'il fera beau demain matin pour prendre plus de temps à visiter la ville.
Etape 6 :
Vendredi 24 Juillet
Bern - Fribourg : 43 km - 300 m de dénivelé
Il fait très beau ce matin. Nous en profitons pour laisser reposer nos vélos à l'auberge et visiter la ville de Bern. La vieille ville, lovée dans une boucle de l'Aare, est impressionnante avec ses arcades interminables, ses vieilles enseignes, ses points de vue sur les montagnes, ...
C'est en tout cas beaucoup plus calme qu'hier soir !!
Moment très agréable qui se terminera par un concert en pleine rue d'un groupe ... mongol. Youpi !!! Certes, ça ne valait pas Huun Huur Tu mais c'était sympathique quand même !
Cette fois-ci, nous partons à vélo en direction de Fribourg. Nous nous perdons dès le départ à cause de travaux à Bethlehem, finissons dans une cour de ferme où un coq semble nous narguer (!), ...
Finalement, après être passé à côté de l'usine fabriquant le Toblerone (ah ! L'odeur ! Ca donnait envie de faire un casse !), nous nous retrouvons dans la campagne, à traverser de temps en temps des petits villages endormis.
C'est vrai que nous n'avons jamais été coursés par des chiens irascibles comme on en trouverait tant dans d'autres pays. Soit le chien suisse est particulièrement lymphatique, soit on les remplace par des ... nains de jardin. C'est moins gourmand mais moins vivant aussi !!!!
Et à nouveau, il se remet à pleuvoir. Nous nous arrêterons environ 5 ou 6 fois avant d'arriver à Fribourg où ... un magnifique orage nous accueille !!! Décidément, nous sommes abonnés aux (très chères) auberges de jeunesse suisses.
Fribourg est à la limite des parties francophone et germanophone de la Suisse. On parle d'ailleurs de la Suisse outre-Sarine (du nom de la rivière traversant Fribourg) pour la partie germanophone. Dans cette ville universitaire (bien calme en cette période de vacances), les diplômes sont bilingues !
La ville ressemble énormément à Berne, en plus petit. La même boucle d'une rivière, les mêmes rues à arcades, ... Nous apprendrons plus tard qu'elles ont le même fondateur, Berthold IV de Zaerhingen.
Fin de soirée devant un digestif appenzellois pour Karin et une bière pour moi et demain, déjà, retour au point de départ.
Vendredi 24 Juillet
Bern - Fribourg : 43 km - 300 m de dénivelé
Il fait très beau ce matin. Nous en profitons pour laisser reposer nos vélos à l'auberge et visiter la ville de Bern. La vieille ville, lovée dans une boucle de l'Aare, est impressionnante avec ses arcades interminables, ses vieilles enseignes, ses points de vue sur les montagnes, ...
C'est en tout cas beaucoup plus calme qu'hier soir !!
Moment très agréable qui se terminera par un concert en pleine rue d'un groupe ... mongol. Youpi !!! Certes, ça ne valait pas Huun Huur Tu mais c'était sympathique quand même !
Cette fois-ci, nous partons à vélo en direction de Fribourg. Nous nous perdons dès le départ à cause de travaux à Bethlehem, finissons dans une cour de ferme où un coq semble nous narguer (!), ...
Finalement, après être passé à côté de l'usine fabriquant le Toblerone (ah ! L'odeur ! Ca donnait envie de faire un casse !), nous nous retrouvons dans la campagne, à traverser de temps en temps des petits villages endormis.
C'est vrai que nous n'avons jamais été coursés par des chiens irascibles comme on en trouverait tant dans d'autres pays. Soit le chien suisse est particulièrement lymphatique, soit on les remplace par des ... nains de jardin. C'est moins gourmand mais moins vivant aussi !!!!
Et à nouveau, il se remet à pleuvoir. Nous nous arrêterons environ 5 ou 6 fois avant d'arriver à Fribourg où ... un magnifique orage nous accueille !!! Décidément, nous sommes abonnés aux (très chères) auberges de jeunesse suisses.
Fribourg est à la limite des parties francophone et germanophone de la Suisse. On parle d'ailleurs de la Suisse outre-Sarine (du nom de la rivière traversant Fribourg) pour la partie germanophone. Dans cette ville universitaire (bien calme en cette période de vacances), les diplômes sont bilingues !
La ville ressemble énormément à Berne, en plus petit. La même boucle d'une rivière, les mêmes rues à arcades, ... Nous apprendrons plus tard qu'elles ont le même fondateur, Berthold IV de Zaerhingen.
Fin de soirée devant un digestif appenzellois pour Karin et une bière pour moi et demain, déjà, retour au point de départ.
Etape 7 :
Samedi 25 Juillet
Fribourg - Vevey : 72 km - 700 m de dénivelé
Voilà, le voyage se termine. Nous partons pour la dernière étape qui doit nous mener à notre point de départ, à savoir Vevey.
Aujourd'hui, nous débutons par la route n°4, celle du panorama alpin. Quel beau nom ! Elle nous mène jusqu'aux faubourgs de Bulle où il faut bifurquer pour rejoindre cette ville.
C'est d'ailleurs là que nous pique-niquerons à l'ombre des tours du château.
Nous avons longé le lac de la Gruyère puisque nous sommes aujourd'hui dans la région du même nom.
Nous avons rencontré un couple d'Allemands de Stuttgart sur la route de l'Espagne et de Saint-Jacques de Compostelle. On se doublera, redoublera, reredoublera dans la journée !
Du vert partout et du bien tondu ! On croirait faire du vélo dans un immense golf !!!!
Après Châtel-Saint-Denis, nous prenons une petite route en balcon au-dessus du lac Leman en direction du Mont Pélerin. Elle dure, elle dure ... comme si elle avait compris que nous ne voulions plus redescendre sur Vevey.
Zut ! J'ai parlé trop vite ! On aperçoit les premières rampes descendantes. On s'arrête pour savourer l'instant. Voilà, dernière belle descente ! On arrive à notre point de départ, c'est fini !!
Que d'excellents souvenirs !!!! Ah, non ! J'oubliais : j'ai à nouveau crevé de la remorque aujourd'hui !!!
Samedi 25 Juillet
Fribourg - Vevey : 72 km - 700 m de dénivelé
Voilà, le voyage se termine. Nous partons pour la dernière étape qui doit nous mener à notre point de départ, à savoir Vevey.
Aujourd'hui, nous débutons par la route n°4, celle du panorama alpin. Quel beau nom ! Elle nous mène jusqu'aux faubourgs de Bulle où il faut bifurquer pour rejoindre cette ville.
C'est d'ailleurs là que nous pique-niquerons à l'ombre des tours du château.
Nous avons longé le lac de la Gruyère puisque nous sommes aujourd'hui dans la région du même nom.
Nous avons rencontré un couple d'Allemands de Stuttgart sur la route de l'Espagne et de Saint-Jacques de Compostelle. On se doublera, redoublera, reredoublera dans la journée !
Du vert partout et du bien tondu ! On croirait faire du vélo dans un immense golf !!!!
Après Châtel-Saint-Denis, nous prenons une petite route en balcon au-dessus du lac Leman en direction du Mont Pélerin. Elle dure, elle dure ... comme si elle avait compris que nous ne voulions plus redescendre sur Vevey.
Zut ! J'ai parlé trop vite ! On aperçoit les premières rampes descendantes. On s'arrête pour savourer l'instant. Voilà, dernière belle descente ! On arrive à notre point de départ, c'est fini !!
Que d'excellents souvenirs !!!! Ah, non ! J'oubliais : j'ai à nouveau crevé de la remorque aujourd'hui !!!