La Svizzera in bici
Le Jura suisse en tandem
7 Percorso del Giura

Le Jura suisse en tandem
Basel–Nyon
Nous avons emprunté la véloroute du Jura en tandem afin de regagner Bâle et de cloturer notre découverte de la belle région du Jura, qui a débuté par la garnde traversée du Jura côté français depuis Culoz. En voici donc une description des étapes en Suisse.
Nous avons emprunté la véloroute du Jura en tandem afin de regagner Bâle et de cloturer notre découverte de la belle région du Jura, qui a débuté par la garnde traversée du Jura côté français depuis Culoz. En voici donc une description des étapes en Suisse.
Gex – Vallorbe
La route que l’on doit emprunter n’est vraiment pas agréable et la circulation en plus d’y être dense est très rapide. Pas fachés de voir les petits panneaux cyclistes une fois arrivés en Suisse! Ils nous emmèneront d’abord vers la Route du Jura Suisse numéro 7 que nous allons suivre jusque Basel, mais surtout ils nous font prendre des petites routes beaucoup plus agréables. Cette route relie Nyon à Basel, mais nous la rejoindrons à 8km de Nyon et ne la ferons donc pas dans son intégralité (mais presque!!).
Une belle côte au menu; celle pour monter jusqu’aux combes du parc Jurassien Vaudois. C’est pentu, très long et en forêt, ce qui fait qu’on ne se rend pas compte visuellement de ce qu’on monte , en plus il fait chaud!
Et nous voici finalement en haut, dans la combe. Les paysages sont magnifiques. On pique-nique dans la combe au calme sur une route plus étroite où peu de voitures osent s’aventurer. Depuis que nous sommes en Suisse on a un peu l’impression que les voitures peuvent aller même sur des toutes petites routes. On termine le pain qui nous restait, avec le Cantal acheté le matin. On ne s’attarde pas trop car dès que le soleil se cache, il fait froid en plein vent.
De l’autre côté de la combe nous entamons une vertigineuse descente vers le lac de Joux. On est très attentif à notre roue avant, mais tout se passe bien. La vue est très belle, mais la pente tellement forte qu’il nous est difficile de vraiment en profiter. En tout cas on est content de ne pas être monté par la, les pourcentages sont clairement plus fort ici que dans la forêt. Arrivés quasi au lac nous croisons un couple de cyclistes pas tout jeune qui s’attaque à la montée, une dame cloture le groupe, sur un beau vélo de course vintage: chapeau, je suis admirative, quelle pêche!
Nous longeons le lac de Joux, d’abord en étant proche de l’eau puis sur les hauteurs. Nous apercevons la dent de Vaulion que nous allons gravir demain! Au Pont, nous entamons notre dernière montée de la journée, pour aller rejoindre un très sympa sentier assez VTT qui va nous emmener vers Vallorbe.
On s’installe au camping – où il y a beaucoup de monde pour une fois. Je ne peux résister à l’appel de la piscine en plein air chauffée à 25°. Un régal.
La route que l’on doit emprunter n’est vraiment pas agréable et la circulation en plus d’y être dense est très rapide. Pas fachés de voir les petits panneaux cyclistes une fois arrivés en Suisse! Ils nous emmèneront d’abord vers la Route du Jura Suisse numéro 7 que nous allons suivre jusque Basel, mais surtout ils nous font prendre des petites routes beaucoup plus agréables. Cette route relie Nyon à Basel, mais nous la rejoindrons à 8km de Nyon et ne la ferons donc pas dans son intégralité (mais presque!!).
Une belle côte au menu; celle pour monter jusqu’aux combes du parc Jurassien Vaudois. C’est pentu, très long et en forêt, ce qui fait qu’on ne se rend pas compte visuellement de ce qu’on monte , en plus il fait chaud!
Et nous voici finalement en haut, dans la combe. Les paysages sont magnifiques. On pique-nique dans la combe au calme sur une route plus étroite où peu de voitures osent s’aventurer. Depuis que nous sommes en Suisse on a un peu l’impression que les voitures peuvent aller même sur des toutes petites routes. On termine le pain qui nous restait, avec le Cantal acheté le matin. On ne s’attarde pas trop car dès que le soleil se cache, il fait froid en plein vent.
De l’autre côté de la combe nous entamons une vertigineuse descente vers le lac de Joux. On est très attentif à notre roue avant, mais tout se passe bien. La vue est très belle, mais la pente tellement forte qu’il nous est difficile de vraiment en profiter. En tout cas on est content de ne pas être monté par la, les pourcentages sont clairement plus fort ici que dans la forêt. Arrivés quasi au lac nous croisons un couple de cyclistes pas tout jeune qui s’attaque à la montée, une dame cloture le groupe, sur un beau vélo de course vintage: chapeau, je suis admirative, quelle pêche!
Nous longeons le lac de Joux, d’abord en étant proche de l’eau puis sur les hauteurs. Nous apercevons la dent de Vaulion que nous allons gravir demain! Au Pont, nous entamons notre dernière montée de la journée, pour aller rejoindre un très sympa sentier assez VTT qui va nous emmener vers Vallorbe.
On s’installe au camping – où il y a beaucoup de monde pour une fois. Je ne peux résister à l’appel de la piscine en plein air chauffée à 25°. Un régal.
Vallorbe – La Chaux-de-fonds
Sur papier notre étape la plus longue et la plus difficile physiquement: plus de 1600m de D+ annoncés! Nous quittons donc Vallorbe de bonne heure (8h40) sous un soleil de plomb. On commence directement par une belle côté qui nous offre une belle vue sur Vallorbe.
Au km 15 nous entamons la montée au col de l’Aiguillon. Elle est raide mais régulière. Ce qui nous permet d’arriver en haut sans encombre. 7km de montée à 9/10%. En haut, les paysages sont magnifiques. Nous ne voyons pas vraiment où se situe exactement le col et nous retrouvons dans la descente. Au bout d’une bonne partie de cette dernière, nous mangeons à l’ombre car le soleil s’est caché dès que nous nous sommes installés! Et il fait froid! Nous repartons sur un terrain plus ou moins plat.
Petite pause à Fleurier qui me fait penser à une ville américaine où on voit (enfin) beaucoup de vélo. J’achète au migros des Biberlis (petits biscuits typiquement suisse, moelleux et fourrés à la pâte d’amande – un régal).
Au km 60, nous entamons une belle montée un peu du même genre que la première, mais deux fois plus courte. Après celle-ci, de chouettes passages sur des routes peu fréquentées, dont un très beau dans la vallée où nous roulons vite malgré le vent de face, au milieu de champs aux couleurs printanières. Celui-ci nous amène au pied de notre dernière grosse côté de la journée, à nouveau plus courte que les précédentes. On sent qu’on commence à fatiguer et la véritable dernière montée qui n’était pas prévue au programme est celle qui mène au camping de La Chaux-de-fonds! Et pas des moindres. Très courte mais intense. On s’installe au camping qui n’est pas hyper sexy; la pelouse est quasi inexistante et les épineux perdent des aiguilles collantes qu’on retrouve bientôt partout dans nos affaires!
La Chaux-de-Fonds est une étonnante ville en damier, qui a un véritable air New-Yorkais. On entame une ballade touristique afin de voir des réalisations de Le Corbusier (La Chaux-de-Fonds étant sa ville natale). Cette ville est très inspirante!
Sur papier notre étape la plus longue et la plus difficile physiquement: plus de 1600m de D+ annoncés! Nous quittons donc Vallorbe de bonne heure (8h40) sous un soleil de plomb. On commence directement par une belle côté qui nous offre une belle vue sur Vallorbe.
Au km 15 nous entamons la montée au col de l’Aiguillon. Elle est raide mais régulière. Ce qui nous permet d’arriver en haut sans encombre. 7km de montée à 9/10%. En haut, les paysages sont magnifiques. Nous ne voyons pas vraiment où se situe exactement le col et nous retrouvons dans la descente. Au bout d’une bonne partie de cette dernière, nous mangeons à l’ombre car le soleil s’est caché dès que nous nous sommes installés! Et il fait froid! Nous repartons sur un terrain plus ou moins plat.
Petite pause à Fleurier qui me fait penser à une ville américaine où on voit (enfin) beaucoup de vélo. J’achète au migros des Biberlis (petits biscuits typiquement suisse, moelleux et fourrés à la pâte d’amande – un régal).
Au km 60, nous entamons une belle montée un peu du même genre que la première, mais deux fois plus courte. Après celle-ci, de chouettes passages sur des routes peu fréquentées, dont un très beau dans la vallée où nous roulons vite malgré le vent de face, au milieu de champs aux couleurs printanières. Celui-ci nous amène au pied de notre dernière grosse côté de la journée, à nouveau plus courte que les précédentes. On sent qu’on commence à fatiguer et la véritable dernière montée qui n’était pas prévue au programme est celle qui mène au camping de La Chaux-de-fonds! Et pas des moindres. Très courte mais intense. On s’installe au camping qui n’est pas hyper sexy; la pelouse est quasi inexistante et les épineux perdent des aiguilles collantes qu’on retrouve bientôt partout dans nos affaires!
La Chaux-de-Fonds est une étonnante ville en damier, qui a un véritable air New-Yorkais. On entame une ballade touristique afin de voir des réalisations de Le Corbusier (La Chaux-de-Fonds étant sa ville natale). Cette ville est très inspirante!
La Chaux-de-fonds – Courgenay
Réveil avant 8 heures sous un ciel radieux et un soleil déjà très chaud. Nous prenons notre petit déjeuner au resto « l’Ecureuil » à l’entrée du camping.
Il fait hyper sec, la tente est repliée sans rien devoir essuyer! Chose très rare lors de nos périples! On part pour une étape qui devrait être facile par rapport à hier.
Pourtant les premiers kilomètres sont durs. Le profil est fait d’une multitude de petites côtés assez raides, entrecoupées de faux plat. Le tout sous un soleil de plomb. Résultat: on a l’impression de ne pas avancer et on a hyper chaud. Peut-être le résultat du vin (des vins) bu(s) hier soir? La route qui fait du zigzag dans la campagne renforce un peu l’effet… Mais avec les kilomètres, les choses s’améliorent.
Pour midi, on s’arrête au magasin Coop pour un bon casse-croûte qui nous fait du bien. Taboulé bien frais, boule de Bâle, Tilsiter et boissons fraîches au menu. Au niveau de la route, la 7 passe par quelques chemins donnant une autre vue sur les campagnes et vallées. Puis nous arrivons à la corniche du Jura. On a une vue super large sur la vallée. C’est très beau.
Par contre la route descend très fort et il faut gérer le frein avant qui siffle de façon insupportable dès qu’il est chaud et la route avant dont on redoute la casse d’un rayon. Les descentes se font donc freins serrés pour ne jamais prendre trop de vitesse. Nous traversons Sainte Ursanne, très chouette ville un peu moyen-ageuse avant d’entamer la dernière grosse côte de la journée. La pente est directement très raide et ca va monter pendant 4km avec quelques changements de rythme.
La descente qui suit est vertigineuse. A un moment le capitaine ressent une vive piqûre au dessus de la cuisse et effectue un gros freinage pour pouvoir regarder ce qu’il a. Est-ce cela? Toujours est-il que quelques freinages plus loin, on entend un clac tant redouté depuis quelques jours… on a cassé un rayon! Heureusement, on est quasiment arrivés à Courgenay. On file vers la gare se renseigner pour aller à Bâle direct, ou à Porrentruy pour trouver à réparer. Il est déjà 17h40 et finalement on préfère passer une nuit à l’hotel de la gare et se reposer pour décider de ce qu’on fera demain. Souper typiquement suisse à l’hotel; fondue au gruyère/vacherin fribourgeois.
Réveil avant 8 heures sous un ciel radieux et un soleil déjà très chaud. Nous prenons notre petit déjeuner au resto « l’Ecureuil » à l’entrée du camping.
Il fait hyper sec, la tente est repliée sans rien devoir essuyer! Chose très rare lors de nos périples! On part pour une étape qui devrait être facile par rapport à hier.
Pourtant les premiers kilomètres sont durs. Le profil est fait d’une multitude de petites côtés assez raides, entrecoupées de faux plat. Le tout sous un soleil de plomb. Résultat: on a l’impression de ne pas avancer et on a hyper chaud. Peut-être le résultat du vin (des vins) bu(s) hier soir? La route qui fait du zigzag dans la campagne renforce un peu l’effet… Mais avec les kilomètres, les choses s’améliorent.
Pour midi, on s’arrête au magasin Coop pour un bon casse-croûte qui nous fait du bien. Taboulé bien frais, boule de Bâle, Tilsiter et boissons fraîches au menu. Au niveau de la route, la 7 passe par quelques chemins donnant une autre vue sur les campagnes et vallées. Puis nous arrivons à la corniche du Jura. On a une vue super large sur la vallée. C’est très beau.
Par contre la route descend très fort et il faut gérer le frein avant qui siffle de façon insupportable dès qu’il est chaud et la route avant dont on redoute la casse d’un rayon. Les descentes se font donc freins serrés pour ne jamais prendre trop de vitesse. Nous traversons Sainte Ursanne, très chouette ville un peu moyen-ageuse avant d’entamer la dernière grosse côte de la journée. La pente est directement très raide et ca va monter pendant 4km avec quelques changements de rythme.
La descente qui suit est vertigineuse. A un moment le capitaine ressent une vive piqûre au dessus de la cuisse et effectue un gros freinage pour pouvoir regarder ce qu’il a. Est-ce cela? Toujours est-il que quelques freinages plus loin, on entend un clac tant redouté depuis quelques jours… on a cassé un rayon! Heureusement, on est quasiment arrivés à Courgenay. On file vers la gare se renseigner pour aller à Bâle direct, ou à Porrentruy pour trouver à réparer. Il est déjà 17h40 et finalement on préfère passer une nuit à l’hotel de la gare et se reposer pour décider de ce qu’on fera demain. Souper typiquement suisse à l’hotel; fondue au gruyère/vacherin fribourgeois.
Courgenay – Basel
On a pas hésité longtemps, on prendra le train pour Bâle. Celui-ci est direct et le trajet dure 1h20.
Nous arrivons à Bâle, et après un passage à l’office du tourisme pour y trouver un hotel, nous installons puis allons nous promener à pied au milieu d’une impressionante quantité de vélos en tout genre.
Nous visiterons la ville et ses magasins de vélo pendant 2 jours, pour reprendre le train direction Bruxelles!
On a pas hésité longtemps, on prendra le train pour Bâle. Celui-ci est direct et le trajet dure 1h20.
Nous arrivons à Bâle, et après un passage à l’office du tourisme pour y trouver un hotel, nous installons puis allons nous promener à pied au milieu d’une impressionante quantité de vélos en tout genre.
Nous visiterons la ville et ses magasins de vélo pendant 2 jours, pour reprendre le train direction Bruxelles!
Nous avons emprunté la véloroute du Jura en tandem afin de regagner Bâle et de cloturer notre découverte de la belle région du Jura, qui a débuté par la garnde traversée du Jura côté français depuis Culoz. En voici donc une description des étapes en Suisse.
Nous avons emprunté la véloroute du Jura en tandem afin de regagner Bâle et de cloturer notre découverte de la belle région du Jura, qui a débuté par la garnde traversée du Jura côté français depuis Culoz. En voici donc une description des étapes en Suisse.
Gex – Vallorbe
La route que l’on doit emprunter n’est vraiment pas agréable et la circulation en plus d’y être dense est très rapide. Pas fachés de voir les petits panneaux cyclistes une fois arrivés en Suisse! Ils nous emmèneront d’abord vers la Route du Jura Suisse numéro 7 que nous allons suivre jusque Basel, mais surtout ils nous font prendre des petites routes beaucoup plus agréables. Cette route relie Nyon à Basel, mais nous la rejoindrons à 8km de Nyon et ne la ferons donc pas dans son intégralité (mais presque!!).
Une belle côte au menu; celle pour monter jusqu’aux combes du parc Jurassien Vaudois. C’est pentu, très long et en forêt, ce qui fait qu’on ne se rend pas compte visuellement de ce qu’on monte , en plus il fait chaud!
Et nous voici finalement en haut, dans la combe. Les paysages sont magnifiques. On pique-nique dans la combe au calme sur une route plus étroite où peu de voitures osent s’aventurer. Depuis que nous sommes en Suisse on a un peu l’impression que les voitures peuvent aller même sur des toutes petites routes. On termine le pain qui nous restait, avec le Cantal acheté le matin. On ne s’attarde pas trop car dès que le soleil se cache, il fait froid en plein vent.
De l’autre côté de la combe nous entamons une vertigineuse descente vers le lac de Joux. On est très attentif à notre roue avant, mais tout se passe bien. La vue est très belle, mais la pente tellement forte qu’il nous est difficile de vraiment en profiter. En tout cas on est content de ne pas être monté par la, les pourcentages sont clairement plus fort ici que dans la forêt. Arrivés quasi au lac nous croisons un couple de cyclistes pas tout jeune qui s’attaque à la montée, une dame cloture le groupe, sur un beau vélo de course vintage: chapeau, je suis admirative, quelle pêche!
Nous longeons le lac de Joux, d’abord en étant proche de l’eau puis sur les hauteurs. Nous apercevons la dent de Vaulion que nous allons gravir demain! Au Pont, nous entamons notre dernière montée de la journée, pour aller rejoindre un très sympa sentier assez VTT qui va nous emmener vers Vallorbe.
On s’installe au camping – où il y a beaucoup de monde pour une fois. Je ne peux résister à l’appel de la piscine en plein air chauffée à 25°. Un régal.
La route que l’on doit emprunter n’est vraiment pas agréable et la circulation en plus d’y être dense est très rapide. Pas fachés de voir les petits panneaux cyclistes une fois arrivés en Suisse! Ils nous emmèneront d’abord vers la Route du Jura Suisse numéro 7 que nous allons suivre jusque Basel, mais surtout ils nous font prendre des petites routes beaucoup plus agréables. Cette route relie Nyon à Basel, mais nous la rejoindrons à 8km de Nyon et ne la ferons donc pas dans son intégralité (mais presque!!).
Une belle côte au menu; celle pour monter jusqu’aux combes du parc Jurassien Vaudois. C’est pentu, très long et en forêt, ce qui fait qu’on ne se rend pas compte visuellement de ce qu’on monte , en plus il fait chaud!
Et nous voici finalement en haut, dans la combe. Les paysages sont magnifiques. On pique-nique dans la combe au calme sur une route plus étroite où peu de voitures osent s’aventurer. Depuis que nous sommes en Suisse on a un peu l’impression que les voitures peuvent aller même sur des toutes petites routes. On termine le pain qui nous restait, avec le Cantal acheté le matin. On ne s’attarde pas trop car dès que le soleil se cache, il fait froid en plein vent.
De l’autre côté de la combe nous entamons une vertigineuse descente vers le lac de Joux. On est très attentif à notre roue avant, mais tout se passe bien. La vue est très belle, mais la pente tellement forte qu’il nous est difficile de vraiment en profiter. En tout cas on est content de ne pas être monté par la, les pourcentages sont clairement plus fort ici que dans la forêt. Arrivés quasi au lac nous croisons un couple de cyclistes pas tout jeune qui s’attaque à la montée, une dame cloture le groupe, sur un beau vélo de course vintage: chapeau, je suis admirative, quelle pêche!
Nous longeons le lac de Joux, d’abord en étant proche de l’eau puis sur les hauteurs. Nous apercevons la dent de Vaulion que nous allons gravir demain! Au Pont, nous entamons notre dernière montée de la journée, pour aller rejoindre un très sympa sentier assez VTT qui va nous emmener vers Vallorbe.
On s’installe au camping – où il y a beaucoup de monde pour une fois. Je ne peux résister à l’appel de la piscine en plein air chauffée à 25°. Un régal.
Vallorbe – La Chaux-de-fonds
Sur papier notre étape la plus longue et la plus difficile physiquement: plus de 1600m de D+ annoncés! Nous quittons donc Vallorbe de bonne heure (8h40) sous un soleil de plomb. On commence directement par une belle côté qui nous offre une belle vue sur Vallorbe.
Au km 15 nous entamons la montée au col de l’Aiguillon. Elle est raide mais régulière. Ce qui nous permet d’arriver en haut sans encombre. 7km de montée à 9/10%. En haut, les paysages sont magnifiques. Nous ne voyons pas vraiment où se situe exactement le col et nous retrouvons dans la descente. Au bout d’une bonne partie de cette dernière, nous mangeons à l’ombre car le soleil s’est caché dès que nous nous sommes installés! Et il fait froid! Nous repartons sur un terrain plus ou moins plat.
Petite pause à Fleurier qui me fait penser à une ville américaine où on voit (enfin) beaucoup de vélo. J’achète au migros des Biberlis (petits biscuits typiquement suisse, moelleux et fourrés à la pâte d’amande – un régal).
Au km 60, nous entamons une belle montée un peu du même genre que la première, mais deux fois plus courte. Après celle-ci, de chouettes passages sur des routes peu fréquentées, dont un très beau dans la vallée où nous roulons vite malgré le vent de face, au milieu de champs aux couleurs printanières. Celui-ci nous amène au pied de notre dernière grosse côté de la journée, à nouveau plus courte que les précédentes. On sent qu’on commence à fatiguer et la véritable dernière montée qui n’était pas prévue au programme est celle qui mène au camping de La Chaux-de-fonds! Et pas des moindres. Très courte mais intense. On s’installe au camping qui n’est pas hyper sexy; la pelouse est quasi inexistante et les épineux perdent des aiguilles collantes qu’on retrouve bientôt partout dans nos affaires!
La Chaux-de-Fonds est une étonnante ville en damier, qui a un véritable air New-Yorkais. On entame une ballade touristique afin de voir des réalisations de Le Corbusier (La Chaux-de-Fonds étant sa ville natale). Cette ville est très inspirante!
Sur papier notre étape la plus longue et la plus difficile physiquement: plus de 1600m de D+ annoncés! Nous quittons donc Vallorbe de bonne heure (8h40) sous un soleil de plomb. On commence directement par une belle côté qui nous offre une belle vue sur Vallorbe.
Au km 15 nous entamons la montée au col de l’Aiguillon. Elle est raide mais régulière. Ce qui nous permet d’arriver en haut sans encombre. 7km de montée à 9/10%. En haut, les paysages sont magnifiques. Nous ne voyons pas vraiment où se situe exactement le col et nous retrouvons dans la descente. Au bout d’une bonne partie de cette dernière, nous mangeons à l’ombre car le soleil s’est caché dès que nous nous sommes installés! Et il fait froid! Nous repartons sur un terrain plus ou moins plat.
Petite pause à Fleurier qui me fait penser à une ville américaine où on voit (enfin) beaucoup de vélo. J’achète au migros des Biberlis (petits biscuits typiquement suisse, moelleux et fourrés à la pâte d’amande – un régal).
Au km 60, nous entamons une belle montée un peu du même genre que la première, mais deux fois plus courte. Après celle-ci, de chouettes passages sur des routes peu fréquentées, dont un très beau dans la vallée où nous roulons vite malgré le vent de face, au milieu de champs aux couleurs printanières. Celui-ci nous amène au pied de notre dernière grosse côté de la journée, à nouveau plus courte que les précédentes. On sent qu’on commence à fatiguer et la véritable dernière montée qui n’était pas prévue au programme est celle qui mène au camping de La Chaux-de-fonds! Et pas des moindres. Très courte mais intense. On s’installe au camping qui n’est pas hyper sexy; la pelouse est quasi inexistante et les épineux perdent des aiguilles collantes qu’on retrouve bientôt partout dans nos affaires!
La Chaux-de-Fonds est une étonnante ville en damier, qui a un véritable air New-Yorkais. On entame une ballade touristique afin de voir des réalisations de Le Corbusier (La Chaux-de-Fonds étant sa ville natale). Cette ville est très inspirante!
La Chaux-de-fonds – Courgenay
Réveil avant 8 heures sous un ciel radieux et un soleil déjà très chaud. Nous prenons notre petit déjeuner au resto « l’Ecureuil » à l’entrée du camping.
Il fait hyper sec, la tente est repliée sans rien devoir essuyer! Chose très rare lors de nos périples! On part pour une étape qui devrait être facile par rapport à hier.
Pourtant les premiers kilomètres sont durs. Le profil est fait d’une multitude de petites côtés assez raides, entrecoupées de faux plat. Le tout sous un soleil de plomb. Résultat: on a l’impression de ne pas avancer et on a hyper chaud. Peut-être le résultat du vin (des vins) bu(s) hier soir? La route qui fait du zigzag dans la campagne renforce un peu l’effet… Mais avec les kilomètres, les choses s’améliorent.
Pour midi, on s’arrête au magasin Coop pour un bon casse-croûte qui nous fait du bien. Taboulé bien frais, boule de Bâle, Tilsiter et boissons fraîches au menu. Au niveau de la route, la 7 passe par quelques chemins donnant une autre vue sur les campagnes et vallées. Puis nous arrivons à la corniche du Jura. On a une vue super large sur la vallée. C’est très beau.
Par contre la route descend très fort et il faut gérer le frein avant qui siffle de façon insupportable dès qu’il est chaud et la route avant dont on redoute la casse d’un rayon. Les descentes se font donc freins serrés pour ne jamais prendre trop de vitesse. Nous traversons Sainte Ursanne, très chouette ville un peu moyen-ageuse avant d’entamer la dernière grosse côte de la journée. La pente est directement très raide et ca va monter pendant 4km avec quelques changements de rythme.
La descente qui suit est vertigineuse. A un moment le capitaine ressent une vive piqûre au dessus de la cuisse et effectue un gros freinage pour pouvoir regarder ce qu’il a. Est-ce cela? Toujours est-il que quelques freinages plus loin, on entend un clac tant redouté depuis quelques jours… on a cassé un rayon! Heureusement, on est quasiment arrivés à Courgenay. On file vers la gare se renseigner pour aller à Bâle direct, ou à Porrentruy pour trouver à réparer. Il est déjà 17h40 et finalement on préfère passer une nuit à l’hotel de la gare et se reposer pour décider de ce qu’on fera demain. Souper typiquement suisse à l’hotel; fondue au gruyère/vacherin fribourgeois.
Réveil avant 8 heures sous un ciel radieux et un soleil déjà très chaud. Nous prenons notre petit déjeuner au resto « l’Ecureuil » à l’entrée du camping.
Il fait hyper sec, la tente est repliée sans rien devoir essuyer! Chose très rare lors de nos périples! On part pour une étape qui devrait être facile par rapport à hier.
Pourtant les premiers kilomètres sont durs. Le profil est fait d’une multitude de petites côtés assez raides, entrecoupées de faux plat. Le tout sous un soleil de plomb. Résultat: on a l’impression de ne pas avancer et on a hyper chaud. Peut-être le résultat du vin (des vins) bu(s) hier soir? La route qui fait du zigzag dans la campagne renforce un peu l’effet… Mais avec les kilomètres, les choses s’améliorent.
Pour midi, on s’arrête au magasin Coop pour un bon casse-croûte qui nous fait du bien. Taboulé bien frais, boule de Bâle, Tilsiter et boissons fraîches au menu. Au niveau de la route, la 7 passe par quelques chemins donnant une autre vue sur les campagnes et vallées. Puis nous arrivons à la corniche du Jura. On a une vue super large sur la vallée. C’est très beau.
Par contre la route descend très fort et il faut gérer le frein avant qui siffle de façon insupportable dès qu’il est chaud et la route avant dont on redoute la casse d’un rayon. Les descentes se font donc freins serrés pour ne jamais prendre trop de vitesse. Nous traversons Sainte Ursanne, très chouette ville un peu moyen-ageuse avant d’entamer la dernière grosse côte de la journée. La pente est directement très raide et ca va monter pendant 4km avec quelques changements de rythme.
La descente qui suit est vertigineuse. A un moment le capitaine ressent une vive piqûre au dessus de la cuisse et effectue un gros freinage pour pouvoir regarder ce qu’il a. Est-ce cela? Toujours est-il que quelques freinages plus loin, on entend un clac tant redouté depuis quelques jours… on a cassé un rayon! Heureusement, on est quasiment arrivés à Courgenay. On file vers la gare se renseigner pour aller à Bâle direct, ou à Porrentruy pour trouver à réparer. Il est déjà 17h40 et finalement on préfère passer une nuit à l’hotel de la gare et se reposer pour décider de ce qu’on fera demain. Souper typiquement suisse à l’hotel; fondue au gruyère/vacherin fribourgeois.
Courgenay – Basel
On a pas hésité longtemps, on prendra le train pour Bâle. Celui-ci est direct et le trajet dure 1h20.
Nous arrivons à Bâle, et après un passage à l’office du tourisme pour y trouver un hotel, nous installons puis allons nous promener à pied au milieu d’une impressionante quantité de vélos en tout genre.
Nous visiterons la ville et ses magasins de vélo pendant 2 jours, pour reprendre le train direction Bruxelles!
On a pas hésité longtemps, on prendra le train pour Bâle. Celui-ci est direct et le trajet dure 1h20.
Nous arrivons à Bâle, et après un passage à l’office du tourisme pour y trouver un hotel, nous installons puis allons nous promener à pied au milieu d’une impressionante quantité de vélos en tout genre.
Nous visiterons la ville et ses magasins de vélo pendant 2 jours, pour reprendre le train direction Bruxelles!