La Svizzera in bici

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Il relazione di viaggio da vedere lungo:

Percorso del Giura route-07
Percorso del Giura
Basel–Nyon
Al percorso
La traversée du Jura en famille

La traversée du Jura en famille

En conclusion, ce périple, tout de même assez physique, fut pour nous comme un grand voyage à travers une région que nous pensions pourtant connaître et que nous avons découvert et qui nous a donné très envie de revenir.
Nous avions choisi comme point de départ le petit village alsacien de Leymen à une quinzaine de kilomètres du centre de Bâle car ce village est relié à la gare de Bâle par le tramway et surtout, contrairement à la Suisse, le parking longue durée peut se faire facilement sans bourse délier. Nous démarrons vers 11 h., mon vélo tire une remorque avec à l’intérieur le petit Victor (1) (pas encore trois ans) et Joëlle sa maman sur un autre vélo tire une remorque avec une grande partie des bagages. Nous savons que nous partons pour une bonne semaine de route jusque Nyon, mais comme c’est notre première expérience sur une durée aussi longue nous avons emporté tente, sac de couchage et réchaud afin de garder une certaine autonomie.

La chaleur est intense en cette fin de Juillet 2003 et la grimpée vers le Challhöchi nous fait perdre quelques litres de transpiration. Nous rencontrons sur la route une famille suisse qui est partie pour à peu près le même périple que nous, un couple et 3 petites filles adorables et très courageuses. Le petit Victor tombe assez vite amoureux de Paula la plus jeune qui pédale fièrement sur son petit vélo tracté par celui de son papa. La descente vers la vallée de la Lutzel améliore un peu la moyenne, mais il faut se rendre à l’évidence, nous ne pourrons atteindre la camping de St Ursanne (2) le premier soir. Un peu avant Lucelle l’orage nous surprend et une bonne surprise nous attend puisque côté français il existe un petit camping à la ferme bien sympathique.

Le lendemain matin nous laissons les derniers orages s’évacuer et nous reprenons la route, les efforts de la veille se sentent encore dans les jambes mais le petit Victor est en pleine forme et très heureux de sa première nuit sous la tente. L’ascension, en plein soleil de la côte dominant Courtenautruy est éprouvante et nous y retrouvons la petite famille de Paula au grand bonheur de Victor. Nous nous sommes fixé comme but le camping de Tariche situé à 6 km de St Ursanne donc l’après midi ne devrait pas être trop éprouvant. A St Ursanne, une longue pose nous fait le plus grand bien, le petit Victor dort à poing fermés dans sa remorque, le bercement des virages de la longue descente l’a endormi (3). Nous repartons direction le camping mais une erreur d’interprétation du guide nous fait monter à Montmelon mais là point de camping, on nous invite à redescendre vers les rives du Doubs où nous trouvons un camping mais une fois installés nous nous rendons compte que ce n’est pas celui de Tariche et qu’on ne peut y acheter à manger : dure journée !

Le lendemain le soleil brille tout autant et la matinée s’annonce rude car c’est près de 400 mètres de dénivelé qui nous attend juste à la sortie du camping. Je propose donc à Joëlle de monter sa remorque dans un premier temps et de venir ensuite reprendre celle du petit Victor. Ce faisant je rencontre à nouveau nos amis suisses, puis je dépose la remorque au sommet de la côte et nous remontons tous les trois. Le petit Victor aura la bonne surprise de voir que ses copines ont déposé quelques bonbons sur la remorque qui nous attend au sommet de la longue montée. A partir de là nous sommes sur les Franches Montagnes dans un décor fabuleux, l’itinéraire est vallonné mais c’en est terminé, pour l’instant, des longues montées et nous décidons de nous arrêter au camping de Saignelégier, un endroit superbe dans la forêt avec des chevaux et des vaches aux alentours. Le lendemain une grande étape nous attend mais c’est peut être une des plus belles et en plus il fait frais, il tombe même quelques gouttes. Bien sûr, l’ascension du Mont Soleil nous fera encore un peu transpirer mais les paysages sont superbes (4) et l’itinéraire intelligemment dessiné de petites routes en chemins paisibles. L’arrivée à la Chaux de Fonds est d’ailleurs assez contrastante avec le calme de la région et c’est le plus rapidement possible que nous reprenons la route par la superbe vallée d’Entre-deux-Monts. Encore une côte un peu raide et nous redescendons sur La Sagne. Ce soir nous dormirons près d’une ferme aux Couedres où l’accueil est fort sympathique.

Le lendemain le temps est à la pluie, c’est un peu dommage car cette vallée où teintent en permanence les cloches des vaches mériterait qu’on y passe un peu plus de temps. Aujourd’hui l’étape est tranquille, une seule véritable côte, le Crêt Pellaton est au programme ensuite c’est tout en douceur au bord de l’Areuse jusqu’à Fleurier où nous nous arrêtons au camping (un peu bruyant car au bord de la route…) en début d’après midi. Un peu de repos fait du bien, car le lendemain sont au programme la Côte aux Féees et surtout le col de de l’Aiguillon mais avec en récompense 8 km de descente en forêt jusque Baulmes où nous avons décidé de passer la nuit dans un bon lit à l’Hôtel Guillaume Tell (accueil très sympathique).

Le lendemain alors que nous ne pensions plus les revoir nos amis suisses débarquent à l’hôtel pour déjeuner, Victor peut ainsi revoir ses copines….(5)

Un peu plus loin, dans la superbe forêt de l’Abergement, Joëlle chute et endommage son dérailleur, son vélo ne dispose donc plus que 3 vitesses, ce n’est pas vraiment le jour car l’étape est quand même assez longue.

Nous rejoignons ensuite la route de Vallorbe puis en début d’après midi entamons l’ascension vers le lac de Joux sous un soleil de plomb. Il est samedi après midi et nous n’avons pas osé prendre l’itinéraire normal annoncé comme étant difficile, nous sommes donc sur une route très fréquentée et c’est peut être les moments les moins agréables et les plus stressants de cette longue randonnée. Heureusement, une halte au Jura Park où vivent dans un environnement assez sympa ours, loups et bisons remet tout le monde de bonne humeur, de plus Victor retrouve une nouvelle fois ses copines. La prochaine halte prévue c’est le camping du Rocheray un peu avant Le Sentier. Ce camping est très bien situé tout près du lac et par ces chaleurs une petite trempette dans une eau paradoxalement assez tiède fait le plus grand bien.

Le lendemain les violents orages présents dès le matin nous incitent à rester là encore une journée et attendre le beau temps prévu pour le jour suivant. Ca tombe bien car ainsi nous grimperons le col du Marchairuz le lundi matin et non pas le dimanche ce qui est préférable au niveau circulation.

Le départ du col est très raide mais ce n’est pas très long et ces quelques kilomètres permettent d’accéder à une région si splendide que c’est peut être une des plus belles journées du voyage. Comme on aimerait rester plus longtemps sur ces hauts plateaux mais la route plonge assez vite vers le lac Léman, euh..de Genève pardon !

L’itinéraire d’arrivée à Nyon est parfait, fait de petites routes tranquilles avec des vues extraordinaires, depuis des années que nous passons là par l’autoroute pour rejoindre les Alpes, jamais nous n’avions pris conscience que cette région était si belle (6,7,8).

Arrivés à Nyon, nous cherchons à rejoindre le camping qui figure sur la carte mais on apprend finalement que celui-ci a été remplacé depuis 5 ans par un bâtiment où siègent les institutions footballistiques européennes, j’avais déjà assez peu de considérations pour le monde du foot professionnel mais là mon aversion est à son comble. Comme il n’y pas d’autres campings dans la région, nous décidons de reprendre le train tout de suite, tant pis pour les plages accueillantes du bord du lac.

C’est à ce moment qu’on prend conscience de l’organisation exemplaire des chemins de fer suisses (un peu chers tout de même lorsque, comme nous, on ne peut bénéficier des 50 % de réduction), à peine d’heure d’attente et nous sommes installés dans un superbe train direct pour Bâle avec les vélos et bagages dans un wagon spécial. A la sortie, à peine 10 minutes d’attente avant de sauter dans un tramway afin d’aller rechercher notre voiture : Chapeau ! Je ne connais pas d’endroit où le transport en commun soit aussi commode !

En conclusion, ce périple, tout de même assez physique, fut pour nous comme un grand voyage à travers une région que nous pensions pourtant connaître et que nous avons découvert et qui nous a donné très envie de revenir. Félicitations aux auteurs du guide « La Suisse à Vélo » dans lequel nous avons trouvé tous les renseignements nécessaires à notre randonnée. Pour terminer lorsqu’en rentrant chez nous on entendait à la radio le nombre hallucinant de km de bouchons dans le sud de la France, on a envie de conseiller à tout ce monde de venir faire un tour par ici.
En conclusion, ce périple, tout de même assez physique, fut pour nous comme un grand voyage à travers une région que nous pensions pourtant connaître et que nous avons découvert et qui nous a donné très envie de revenir.
Nous avions choisi comme point de départ le petit village alsacien de Leymen à une quinzaine de kilomètres du centre de Bâle car ce village est relié à la gare de Bâle par le tramway et surtout, contrairement à la Suisse, le parking longue durée peut se faire facilement sans bourse délier. Nous démarrons vers 11 h., mon vélo tire une remorque avec à l’intérieur le petit Victor (1) (pas encore trois ans) et Joëlle sa maman sur un autre vélo tire une remorque avec une grande partie des bagages. Nous savons que nous partons pour une bonne semaine de route jusque Nyon, mais comme c’est notre première expérience sur une durée aussi longue nous avons emporté tente, sac de couchage et réchaud afin de garder une certaine autonomie.

La chaleur est intense en cette fin de Juillet 2003 et la grimpée vers le Challhöchi nous fait perdre quelques litres de transpiration. Nous rencontrons sur la route une famille suisse qui est partie pour à peu près le même périple que nous, un couple et 3 petites filles adorables et très courageuses. Le petit Victor tombe assez vite amoureux de Paula la plus jeune qui pédale fièrement sur son petit vélo tracté par celui de son papa. La descente vers la vallée de la Lutzel améliore un peu la moyenne, mais il faut se rendre à l’évidence, nous ne pourrons atteindre la camping de St Ursanne (2) le premier soir. Un peu avant Lucelle l’orage nous surprend et une bonne surprise nous attend puisque côté français il existe un petit camping à la ferme bien sympathique.

Le lendemain matin nous laissons les derniers orages s’évacuer et nous reprenons la route, les efforts de la veille se sentent encore dans les jambes mais le petit Victor est en pleine forme et très heureux de sa première nuit sous la tente. L’ascension, en plein soleil de la côte dominant Courtenautruy est éprouvante et nous y retrouvons la petite famille de Paula au grand bonheur de Victor. Nous nous sommes fixé comme but le camping de Tariche situé à 6 km de St Ursanne donc l’après midi ne devrait pas être trop éprouvant. A St Ursanne, une longue pose nous fait le plus grand bien, le petit Victor dort à poing fermés dans sa remorque, le bercement des virages de la longue descente l’a endormi (3). Nous repartons direction le camping mais une erreur d’interprétation du guide nous fait monter à Montmelon mais là point de camping, on nous invite à redescendre vers les rives du Doubs où nous trouvons un camping mais une fois installés nous nous rendons compte que ce n’est pas celui de Tariche et qu’on ne peut y acheter à manger : dure journée !

Le lendemain le soleil brille tout autant et la matinée s’annonce rude car c’est près de 400 mètres de dénivelé qui nous attend juste à la sortie du camping. Je propose donc à Joëlle de monter sa remorque dans un premier temps et de venir ensuite reprendre celle du petit Victor. Ce faisant je rencontre à nouveau nos amis suisses, puis je dépose la remorque au sommet de la côte et nous remontons tous les trois. Le petit Victor aura la bonne surprise de voir que ses copines ont déposé quelques bonbons sur la remorque qui nous attend au sommet de la longue montée. A partir de là nous sommes sur les Franches Montagnes dans un décor fabuleux, l’itinéraire est vallonné mais c’en est terminé, pour l’instant, des longues montées et nous décidons de nous arrêter au camping de Saignelégier, un endroit superbe dans la forêt avec des chevaux et des vaches aux alentours. Le lendemain une grande étape nous attend mais c’est peut être une des plus belles et en plus il fait frais, il tombe même quelques gouttes. Bien sûr, l’ascension du Mont Soleil nous fera encore un peu transpirer mais les paysages sont superbes (4) et l’itinéraire intelligemment dessiné de petites routes en chemins paisibles. L’arrivée à la Chaux de Fonds est d’ailleurs assez contrastante avec le calme de la région et c’est le plus rapidement possible que nous reprenons la route par la superbe vallée d’Entre-deux-Monts. Encore une côte un peu raide et nous redescendons sur La Sagne. Ce soir nous dormirons près d’une ferme aux Couedres où l’accueil est fort sympathique.

Le lendemain le temps est à la pluie, c’est un peu dommage car cette vallée où teintent en permanence les cloches des vaches mériterait qu’on y passe un peu plus de temps. Aujourd’hui l’étape est tranquille, une seule véritable côte, le Crêt Pellaton est au programme ensuite c’est tout en douceur au bord de l’Areuse jusqu’à Fleurier où nous nous arrêtons au camping (un peu bruyant car au bord de la route…) en début d’après midi. Un peu de repos fait du bien, car le lendemain sont au programme la Côte aux Féees et surtout le col de de l’Aiguillon mais avec en récompense 8 km de descente en forêt jusque Baulmes où nous avons décidé de passer la nuit dans un bon lit à l’Hôtel Guillaume Tell (accueil très sympathique).

Le lendemain alors que nous ne pensions plus les revoir nos amis suisses débarquent à l’hôtel pour déjeuner, Victor peut ainsi revoir ses copines….(5)

Un peu plus loin, dans la superbe forêt de l’Abergement, Joëlle chute et endommage son dérailleur, son vélo ne dispose donc plus que 3 vitesses, ce n’est pas vraiment le jour car l’étape est quand même assez longue.

Nous rejoignons ensuite la route de Vallorbe puis en début d’après midi entamons l’ascension vers le lac de Joux sous un soleil de plomb. Il est samedi après midi et nous n’avons pas osé prendre l’itinéraire normal annoncé comme étant difficile, nous sommes donc sur une route très fréquentée et c’est peut être les moments les moins agréables et les plus stressants de cette longue randonnée. Heureusement, une halte au Jura Park où vivent dans un environnement assez sympa ours, loups et bisons remet tout le monde de bonne humeur, de plus Victor retrouve une nouvelle fois ses copines. La prochaine halte prévue c’est le camping du Rocheray un peu avant Le Sentier. Ce camping est très bien situé tout près du lac et par ces chaleurs une petite trempette dans une eau paradoxalement assez tiède fait le plus grand bien.

Le lendemain les violents orages présents dès le matin nous incitent à rester là encore une journée et attendre le beau temps prévu pour le jour suivant. Ca tombe bien car ainsi nous grimperons le col du Marchairuz le lundi matin et non pas le dimanche ce qui est préférable au niveau circulation.

Le départ du col est très raide mais ce n’est pas très long et ces quelques kilomètres permettent d’accéder à une région si splendide que c’est peut être une des plus belles journées du voyage. Comme on aimerait rester plus longtemps sur ces hauts plateaux mais la route plonge assez vite vers le lac Léman, euh..de Genève pardon !

L’itinéraire d’arrivée à Nyon est parfait, fait de petites routes tranquilles avec des vues extraordinaires, depuis des années que nous passons là par l’autoroute pour rejoindre les Alpes, jamais nous n’avions pris conscience que cette région était si belle (6,7,8).

Arrivés à Nyon, nous cherchons à rejoindre le camping qui figure sur la carte mais on apprend finalement que celui-ci a été remplacé depuis 5 ans par un bâtiment où siègent les institutions footballistiques européennes, j’avais déjà assez peu de considérations pour le monde du foot professionnel mais là mon aversion est à son comble. Comme il n’y pas d’autres campings dans la région, nous décidons de reprendre le train tout de suite, tant pis pour les plages accueillantes du bord du lac.

C’est à ce moment qu’on prend conscience de l’organisation exemplaire des chemins de fer suisses (un peu chers tout de même lorsque, comme nous, on ne peut bénéficier des 50 % de réduction), à peine d’heure d’attente et nous sommes installés dans un superbe train direct pour Bâle avec les vélos et bagages dans un wagon spécial. A la sortie, à peine 10 minutes d’attente avant de sauter dans un tramway afin d’aller rechercher notre voiture : Chapeau ! Je ne connais pas d’endroit où le transport en commun soit aussi commode !

En conclusion, ce périple, tout de même assez physique, fut pour nous comme un grand voyage à travers une région que nous pensions pourtant connaître et que nous avons découvert et qui nous a donné très envie de revenir. Félicitations aux auteurs du guide « La Suisse à Vélo » dans lequel nous avons trouvé tous les renseignements nécessaires à notre randonnée. Pour terminer lorsqu’en rentrant chez nous on entendait à la radio le nombre hallucinant de km de bouchons dans le sud de la France, on a envie de conseiller à tout ce monde de venir faire un tour par ici.

Il relazione di viaggio da vedere lungo:

Percorso del Giura route-07
Percorso del Giura
Basel–Nyon
Al percorso