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Il relazione di viaggio da vedere lungo:

Percorso del Giura route-07
Percorso del Giura
Basel–Nyon
Al percorso
Véloroute du Jura

Véloroute du Jura

C’est férié aujourd’hui et Brigitte a pris congé vendredi pour nous faire un beau grand week-end. On a donc décidé de faire un long périple de 4 jours à vélo dans le Jura.
Jour 1

Jeudi le 21 mai 2009. C’est férié aujourd’hui et Brigitte a pris congé vendredi pour nous faire un beau grand week-end. On a donc décidé de faire un long périple de 4 jours à vélo dans le Jura.

79km en 5:45, moyenne de 13.6km/h. C’est le grand départ. De Genève on prend un train jusqu’a Neuchatel. Ensuite de Neuchatel jusqu’à la Chaux-de-Fond, et finalement Chaux-de-Fond direction finale, Saignelégier. Ouf ! tout un trajet et le premier train était déjà un peu en retard, il nous a donc fallu courrir pour prendre les correspondances. Avec tous les baggages et les vélos ce n’était pas facile.

Il faut vous raconter que de Genève c’est un gros train d’environ 20 wagons et tout le tralala. C’était une longue fin de semaine de congé et tout le monde voyage, donc les trains étaient plein. Le deuxième train était plus petit, dans une gare un peu perdue, mais il y avait tout de même pas mal de monde. Beaucoup de gens qui partaient en randonnées pédestres et aussi d’autres cyclistes. Pour le dernier train, c’était un wagon de tête et un wagon de queue. C’est un ti ti train de 2 wagons, à moitié vide qui nous a grimpé tout en haut des montagnes du Jura. La vue est déjà magnifique et même on a eu les oreilles qui bouchent.

Donc départ officiel de Saignelégier, à 978 mètres d’altitude. On est trop tard pour le transport de bagage, on va donc faire la première journée en les transportant. Notre destination finale pour la première journée est Couvet. Départ de la gare à midi et demi et on suit les indications : route du Jura
7, beau soleil, 25 degrés, peut être plus!

On a acheté un trajet avec Swisstrail qui réserve les hotels et transporte nos bagages d’un hotel à l’autre. On a reçu un petit guide avec notre “package de vélo” et il nous indique les montées, les descentes, les altitudes et les km (voir premières photos). On sait donc déjà que l’on va avoir une montée de 233m d’altitude sur 4km. Dit comme cela ça a l’air peu, mais c’est une osti de côte, surtout avec les bagages. On met de côté l’orgueil et on descend alors de nos vélos.

L’objectif de cette montée, c’est le Mont Soleil. Soleil mon oeil, car un méga nuage gris-noir s’est formé et on craint la pluie d’une minute à l’autre, on entend déjà le tonerre et tout le gros kit. Le vent souffle vraiment fort et je prie pour que ça passe en vent. Prière exaucée, ouf!

Tout en haut de cette montée du Mont Soleil il y a trois attractions intéressantes, des éoliennes (gigantesques, voyez Brigitte minuscule à côté), un parc de panneaux solaires et un observatiore astronomique. J’en profite pour faire quelques photos de la vallée, des éoliennes et des panneaux solaires (voir photos ), c’est beau et c’est surtout une bonne manière de prendre du repos après la méga côte. On apprendra plus tard que c’était un bébé côte et de plus grosses et plus longues nous attendent, mais bon, heureux les innocents!

On a passé une superbe journée en enfilant des vallées bordées de champs où brouttent les vaches et les chevaux d’alpage, quelques chèvres et des agneaux avec quelques bébés. On a vraiment été émerveillé par ces jeunes animaux, ils sont tellement cute. On a même vu quelques chats, ce qui est toujours une bonne journée quand on voit des chats! On est presque toujours sur des pistes cyclables qui serpentent dans les champs, vraiment protégés et loin de tout. De rares jonctions par les routes nous font voir la civilisation, mais c’est assez rare.

On croise plein de monde qui font de la randonnée et du VTT, ils traversent les plaines et les cols, ça doit être vraiment magnifique à pied, mais très long. On a eu une autre pas pire montée vers la fin de la journée qui était passablement longue. Qui dit montée dit aussi descente et c’est des mégas pointes de plus de 50 km/h sans pédaler que l’on atteint. Brigitte n’aime plus ou moins, surtout moins, mais au terme de 4 jours, elle supportera des descentes à plus de 40km/h sans ralentir. On a bien usé nos freins, car à plus de 50km/h on utilise bien les deux freins à presque pleine force, juste pour pas mourrir.

On arrive à 8:00 pm, le soleil est encore bien présent, car ici il y a du soleil facilement jusqu’à 10:00 pm. On est très fatigué et je suis plutôt rouge. On a un appart dans une maison et non pas une chambre d’hotel. On soupe dans le petit village et c’est dodo car demain on se lève tôt pour laisser nos bagages. C’est donc plus léger que l’on va voyager demain.

Dernière note, mon vélo n’étant pas très neuf (je ne suis pas chanceux comme Brigitte qui a un nouveau vélo de course), le mien commence déjà à être un peu fatigué. La dernière sortie de vélo, j’avais un nouveau son. A la révision avant de partir j’ai trouvé d’où ça venait, j’avais un rayon de péter dans ma roue arrière ce qui la faisait aller un peu croche. Pas le temps de réparer avant de partir, j’ai donc roulé 80km avec la roue arrière qui avait une petite “wave” dedans. Avant le départ de la journée
2, on est passé devant une super petite shop de vélo “high class” et c’est avec confiance que j’ai fait réparé ma roue qui avait maintenant 2 rayons de péter. Je vais surement être obligé de changer ma roue, mais pour l’instant tout est comme neuf, et aucun autre incident n’est à signaler. Le matériel a performé parfaitement et nous a mené à bon port.
Jour 2

Vendredi le 22 mai 2009. Nous voici donc à notre deuxième journée, la “petite” journée avec ses 30 km. Qui dit courte distance ne dit pas nécessairement facile. Évidemment il y avait encore des côtes “de la mort” mais on est dans le Jura, qui est une montagne, c’est donc normal. On avait la possibilité de prendre une chaise (à la façon ski) pour monter, mais on n’est pas des fifi et on a pris la côte de pleine face.

Le ciel est gris et il vente, on met notre coupe-vent, ce qui va permettre à mon coup de soleil de ne pas s’empirer. Après avoir fait réparer mon vélo, je suis donc prêt à tout. Il y a trois montagnes autour de nous. Où la piste cyclable et les indications vont nous mener? à gauche? à droite? quelle montagne devront nous affronter… on ne le sait pas, faut avancer encore.

Nous arrivons donc à la fameuse côte. Une pancarte nous indique que nous avons 290 mètres de dénivelé sur 4 km à monter. La route est tout en zig-zag, ce qui adoucit un peu la pente. J’ai fait les 3/4 à pied, c’est moi qui trainait le sac avec la bouffe et le kodak. Brigitte qui est en feu depuis un bout de temps, pédale comme si c’était facile. Moi je décide la technique “matante”, je marche donc à côté de mon vélo, tsé ce n’est pas une compétition. Elle a monté plus de 3km sur le vélo sans aucun arrêt, B-R-A-V-O !

Sur le top, on s’est fait un petit pic-nic dans le champ (photos 27 à 35) avec vue sur le balcon du Jura. Sur notre route d’aujourd’hui, il n’y avait pas autant d’animaux que la veille. Faut croire que l’on était plus haut et plus creux.

On arrive tout de même à 3h de l’après-midi dans le super beau petit village de Ste-Croix. Après une petite sieste (on est en vacance tout de même), on se promène dans le village, question de repérer un resto sympathique, on aura toujours le plan B de manger à l’hotel.

On trouve donc un menu qui nous plait. On continu notre marche dans le village à flanc de montagne. C’est tellement pentu qu’il n’y a pas 2 pieds carrés de droit. Même les containers sur roulettes sont attachés pour pas sacrer le camp en bas de la côte. Par exemple, une maison normale a son entrée de cours au niveau de la rue et la fin de son terrain est à la hauteur de son toit. Ca doit tenir en forme d’habiter là.

Après plusieurs belles photos, on retourne au resto. On croyait que c’était une sorte de brasserie, mais non c’est un resto full chic et très très bon. En fait, c’est le meilleur repas que l’on a pris durant notre trip de vélo. Une belle surprise, une bonne bouffe et hop un bon dodo car demain, grosse journée et en plus une excursion dans le ventre de la montagne
Jour 3

Pour sortir de la ville, on commence par une grosse montée. Oui cela on le savait, car on l’avait descendu pour coucher dans la ville, il fallait bien la remonter pour rejoindre la piste cyclable. Descente majestueuse pour rejoindre la “bonne” route resuivit d’une montée de 190 mètres sur 5km dans le bois. On a croisé plusieurs cyclistes tous dans le même bateau que nous c-a-d montés sur les pédales et allant à 4 km/h.

Il fait un méga gros soleil, ça tape. On est donc très content d’être en forêt pour profiter de l’ombre et d’une température moins chaude. Il a fait des pointes de 31 degrés, ouf !

Après toutes ses montées, il faut bien un jour redescendre. On sait que la dernière journée sera vraiment sur une pente descendante, mais aujoud’hui on entame un méga descente de 420 mètres sur 7 km.

WOW quelle sensation. On file a des pointes de plus de 50 km (max 58 km/h) sans pédaler. On ferait poser des ailes sur nos vélos et on s’envolerait! Mais ça à l’air beau, mais c’est super stressant de descendre avec les freins dans le tapis.

On abouti dans un petit village où on s’arrête pour manger dans la cour d’église. Oui on aime bien les parcs près des églises pour “breaker”, avec les cimetières, c’est très tranquille et la vue est toujours halluciante.

Malgré notre attention portée sur les indications, on a quand même réussi à perdre la piste cyclable. Comme on s’en rend compte un peu plus loin et surtout après une bonne pente, ça nous tente pas de la remonter. Et bien, Germaine sera utile! Elle nous a ramené à bon port et en cours de chemin, on rattrape la piste cyclable. Tant mieux!

Le jour
3, on a décidé d’aller visiter les grottes de Vallorbes. Ce sont des grottes creusées par la rivière souterraine, l’orbe, et par l’eau qui descend des montagnes pour se jetter dans le lac. Ce sera la fin de notre journée, car on saute une méga côte, que l’on ne fera pas… on va prendre le train pour arriver au dernier village de notre destination.

Les grottes sont magnifiques. D’une profondeur de plusieurs centaines de mètres, elles ont été aménagées pour les visiter seul en toute sécurité. On a apporté tout notre linge chaud, car je soupçonnais une température proche de 10 degrés. J’avais raison, on gèle!

On a pris plusieurs photos, c’est pas très facile dans le noir et le froid, mais j’espère que je vous aurez fait voir le meilleur d’une merveille de la nature, stalactites, stalagmites… qui datent de quelques 7 millions d’années. Après une heure de visite, on émerge à la chaleur et au soleil. On prend quelques photos de la rivière et c’est direction la gare pour prendre le train qui nous fait passer une autre montée.

Heureusement que l’on a pris le train, car il n’y a pas vraiment de route. Le train est sur l’escarpement, en plein milieux des sapins, haut, très très haut dans les arbres. Je suis très content d’être en dedans, et pas en train de mourrir à pédaler.

Arrêt à la gare de la ville de “le pont” et on fait un petit trajet autour du lac pour se rendre à notre hotel. La ville de l’Abbaye est une très petite ville et l’hotel est à peu près la seule place commerciale des environs. Nous décidons donc d’y rester pour souper. Souper correct, dodo et demain dernière journée. On n’est pas trop fatigué, les journées ne sont pas trop longues et on a pris du soleil, peut être un peu trop. Les vélos sont super bien et la route est bien indiquée. On devrait rentrer à Genève sans problème dans le début de la soirée demain.
Jour 4

Dimanche le 24 mai 2009. Dimanche, le dernier jour: 4:45 de vélo et 80km. Sur le tracé, c’est moins long, mais il arrête à Nyon. C’est où il y a la plage de béton et qu’on va régulièrement. Tant qu’a être rendu là, on fait une heure de plus et on est chez nous à Genève!

Donc, c’est par une autre méga journée ensoleillée, trop même, on cuit qu’on entâme le dernier tronçon de notre voyage. Il fait plus de 30 degrés celcius sans nuage, un four. Dans le Jura, on était vraiment très haut ce qui faisait que la température de l’air y était plus fraîche. En descendant un niveau du lac, c’est comme un sauna, il n’y a pas d’air.

Pour descendre ça descendait. On avait 1′200 mètres de descente sur 27 km. Une vraie piste de course, nos freins n’en peuvent plus, c’était grisant de descendre à cette vitesse. On a même dû prendre des pauses tellement nos mains sont crispées en appuyant sur les freins et la concentration doit être à son maximum pour pas se planter!

On devait arrêter à Nyon pour reprendre nos bagages et le rapporter à la maison. C’était sur un chemin facile, plutôt plat et c’est sans aucun problème que l’on est revenu à la maison, fiers de notre exploit et surtout très fatigués et bronzés en cycliste! Je vous décris faute d’avoir une photo…trace pour les bas, les cuissards, les manches de chandails et les gants. D’ailleurs Brigitte a un “trou” dans chacun des gants créé par les velcros….très chic ses 2 petits ronds super bronzés sur le dessus de ses mains blanches.

Quatre jours de vélo, ce n’est pas beaucoup, mais c’est assez. Le lendemain on n’avait pas mal aux jambes, juste les os des fesses qui faisaient un peu mal. On a déjà prévu un 2-3 jours de canoe sur le lac/rivière de Genève avec la même agence. C’était parfaitement organisé, rien à redire.

Je nous trouve pas mal bon, Brigitte est beaucoup meilleure endurante/grimpeuse que je pensais, même après lui avoir transféré le sac. Faut espoir, ça ne l’a pas ralenti. Faut croire que les quelques mois d’entrainement font leur effet. Pour ma part, j’en ai arraché un peu plus que je pensais, mais c’est ok aussi, ça repousse nos limites.

On s’est laissé allé dans les photos, ce sont les meilleurs souvenirs. J’essaie de faire une sélection la plus variée possible, mais des fois c’est 150 photos par post. Je vous donne l’intégralité des photos que je garde, c’est pourquoi il y en a autant. Un futur album des “best of” sera un jour fait, ce qui donnera un résumé à ceux qui ne connaissent pas nos histoires et un retour dans le temps pour ceux qui nous on suivi.
C’est férié aujourd’hui et Brigitte a pris congé vendredi pour nous faire un beau grand week-end. On a donc décidé de faire un long périple de 4 jours à vélo dans le Jura.
Jour 1

Jeudi le 21 mai 2009. C’est férié aujourd’hui et Brigitte a pris congé vendredi pour nous faire un beau grand week-end. On a donc décidé de faire un long périple de 4 jours à vélo dans le Jura.

79km en 5:45, moyenne de 13.6km/h. C’est le grand départ. De Genève on prend un train jusqu’a Neuchatel. Ensuite de Neuchatel jusqu’à la Chaux-de-Fond, et finalement Chaux-de-Fond direction finale, Saignelégier. Ouf ! tout un trajet et le premier train était déjà un peu en retard, il nous a donc fallu courrir pour prendre les correspondances. Avec tous les baggages et les vélos ce n’était pas facile.

Il faut vous raconter que de Genève c’est un gros train d’environ 20 wagons et tout le tralala. C’était une longue fin de semaine de congé et tout le monde voyage, donc les trains étaient plein. Le deuxième train était plus petit, dans une gare un peu perdue, mais il y avait tout de même pas mal de monde. Beaucoup de gens qui partaient en randonnées pédestres et aussi d’autres cyclistes. Pour le dernier train, c’était un wagon de tête et un wagon de queue. C’est un ti ti train de 2 wagons, à moitié vide qui nous a grimpé tout en haut des montagnes du Jura. La vue est déjà magnifique et même on a eu les oreilles qui bouchent.

Donc départ officiel de Saignelégier, à 978 mètres d’altitude. On est trop tard pour le transport de bagage, on va donc faire la première journée en les transportant. Notre destination finale pour la première journée est Couvet. Départ de la gare à midi et demi et on suit les indications : route du Jura
7, beau soleil, 25 degrés, peut être plus!

On a acheté un trajet avec Swisstrail qui réserve les hotels et transporte nos bagages d’un hotel à l’autre. On a reçu un petit guide avec notre “package de vélo” et il nous indique les montées, les descentes, les altitudes et les km (voir premières photos). On sait donc déjà que l’on va avoir une montée de 233m d’altitude sur 4km. Dit comme cela ça a l’air peu, mais c’est une osti de côte, surtout avec les bagages. On met de côté l’orgueil et on descend alors de nos vélos.

L’objectif de cette montée, c’est le Mont Soleil. Soleil mon oeil, car un méga nuage gris-noir s’est formé et on craint la pluie d’une minute à l’autre, on entend déjà le tonerre et tout le gros kit. Le vent souffle vraiment fort et je prie pour que ça passe en vent. Prière exaucée, ouf!

Tout en haut de cette montée du Mont Soleil il y a trois attractions intéressantes, des éoliennes (gigantesques, voyez Brigitte minuscule à côté), un parc de panneaux solaires et un observatiore astronomique. J’en profite pour faire quelques photos de la vallée, des éoliennes et des panneaux solaires (voir photos ), c’est beau et c’est surtout une bonne manière de prendre du repos après la méga côte. On apprendra plus tard que c’était un bébé côte et de plus grosses et plus longues nous attendent, mais bon, heureux les innocents!

On a passé une superbe journée en enfilant des vallées bordées de champs où brouttent les vaches et les chevaux d’alpage, quelques chèvres et des agneaux avec quelques bébés. On a vraiment été émerveillé par ces jeunes animaux, ils sont tellement cute. On a même vu quelques chats, ce qui est toujours une bonne journée quand on voit des chats! On est presque toujours sur des pistes cyclables qui serpentent dans les champs, vraiment protégés et loin de tout. De rares jonctions par les routes nous font voir la civilisation, mais c’est assez rare.

On croise plein de monde qui font de la randonnée et du VTT, ils traversent les plaines et les cols, ça doit être vraiment magnifique à pied, mais très long. On a eu une autre pas pire montée vers la fin de la journée qui était passablement longue. Qui dit montée dit aussi descente et c’est des mégas pointes de plus de 50 km/h sans pédaler que l’on atteint. Brigitte n’aime plus ou moins, surtout moins, mais au terme de 4 jours, elle supportera des descentes à plus de 40km/h sans ralentir. On a bien usé nos freins, car à plus de 50km/h on utilise bien les deux freins à presque pleine force, juste pour pas mourrir.

On arrive à 8:00 pm, le soleil est encore bien présent, car ici il y a du soleil facilement jusqu’à 10:00 pm. On est très fatigué et je suis plutôt rouge. On a un appart dans une maison et non pas une chambre d’hotel. On soupe dans le petit village et c’est dodo car demain on se lève tôt pour laisser nos bagages. C’est donc plus léger que l’on va voyager demain.

Dernière note, mon vélo n’étant pas très neuf (je ne suis pas chanceux comme Brigitte qui a un nouveau vélo de course), le mien commence déjà à être un peu fatigué. La dernière sortie de vélo, j’avais un nouveau son. A la révision avant de partir j’ai trouvé d’où ça venait, j’avais un rayon de péter dans ma roue arrière ce qui la faisait aller un peu croche. Pas le temps de réparer avant de partir, j’ai donc roulé 80km avec la roue arrière qui avait une petite “wave” dedans. Avant le départ de la journée
2, on est passé devant une super petite shop de vélo “high class” et c’est avec confiance que j’ai fait réparé ma roue qui avait maintenant 2 rayons de péter. Je vais surement être obligé de changer ma roue, mais pour l’instant tout est comme neuf, et aucun autre incident n’est à signaler. Le matériel a performé parfaitement et nous a mené à bon port.
Jour 2

Vendredi le 22 mai 2009. Nous voici donc à notre deuxième journée, la “petite” journée avec ses 30 km. Qui dit courte distance ne dit pas nécessairement facile. Évidemment il y avait encore des côtes “de la mort” mais on est dans le Jura, qui est une montagne, c’est donc normal. On avait la possibilité de prendre une chaise (à la façon ski) pour monter, mais on n’est pas des fifi et on a pris la côte de pleine face.

Le ciel est gris et il vente, on met notre coupe-vent, ce qui va permettre à mon coup de soleil de ne pas s’empirer. Après avoir fait réparer mon vélo, je suis donc prêt à tout. Il y a trois montagnes autour de nous. Où la piste cyclable et les indications vont nous mener? à gauche? à droite? quelle montagne devront nous affronter… on ne le sait pas, faut avancer encore.

Nous arrivons donc à la fameuse côte. Une pancarte nous indique que nous avons 290 mètres de dénivelé sur 4 km à monter. La route est tout en zig-zag, ce qui adoucit un peu la pente. J’ai fait les 3/4 à pied, c’est moi qui trainait le sac avec la bouffe et le kodak. Brigitte qui est en feu depuis un bout de temps, pédale comme si c’était facile. Moi je décide la technique “matante”, je marche donc à côté de mon vélo, tsé ce n’est pas une compétition. Elle a monté plus de 3km sur le vélo sans aucun arrêt, B-R-A-V-O !

Sur le top, on s’est fait un petit pic-nic dans le champ (photos 27 à 35) avec vue sur le balcon du Jura. Sur notre route d’aujourd’hui, il n’y avait pas autant d’animaux que la veille. Faut croire que l’on était plus haut et plus creux.

On arrive tout de même à 3h de l’après-midi dans le super beau petit village de Ste-Croix. Après une petite sieste (on est en vacance tout de même), on se promène dans le village, question de repérer un resto sympathique, on aura toujours le plan B de manger à l’hotel.

On trouve donc un menu qui nous plait. On continu notre marche dans le village à flanc de montagne. C’est tellement pentu qu’il n’y a pas 2 pieds carrés de droit. Même les containers sur roulettes sont attachés pour pas sacrer le camp en bas de la côte. Par exemple, une maison normale a son entrée de cours au niveau de la rue et la fin de son terrain est à la hauteur de son toit. Ca doit tenir en forme d’habiter là.

Après plusieurs belles photos, on retourne au resto. On croyait que c’était une sorte de brasserie, mais non c’est un resto full chic et très très bon. En fait, c’est le meilleur repas que l’on a pris durant notre trip de vélo. Une belle surprise, une bonne bouffe et hop un bon dodo car demain, grosse journée et en plus une excursion dans le ventre de la montagne
Jour 3

Pour sortir de la ville, on commence par une grosse montée. Oui cela on le savait, car on l’avait descendu pour coucher dans la ville, il fallait bien la remonter pour rejoindre la piste cyclable. Descente majestueuse pour rejoindre la “bonne” route resuivit d’une montée de 190 mètres sur 5km dans le bois. On a croisé plusieurs cyclistes tous dans le même bateau que nous c-a-d montés sur les pédales et allant à 4 km/h.

Il fait un méga gros soleil, ça tape. On est donc très content d’être en forêt pour profiter de l’ombre et d’une température moins chaude. Il a fait des pointes de 31 degrés, ouf !

Après toutes ses montées, il faut bien un jour redescendre. On sait que la dernière journée sera vraiment sur une pente descendante, mais aujoud’hui on entame un méga descente de 420 mètres sur 7 km.

WOW quelle sensation. On file a des pointes de plus de 50 km (max 58 km/h) sans pédaler. On ferait poser des ailes sur nos vélos et on s’envolerait! Mais ça à l’air beau, mais c’est super stressant de descendre avec les freins dans le tapis.

On abouti dans un petit village où on s’arrête pour manger dans la cour d’église. Oui on aime bien les parcs près des églises pour “breaker”, avec les cimetières, c’est très tranquille et la vue est toujours halluciante.

Malgré notre attention portée sur les indications, on a quand même réussi à perdre la piste cyclable. Comme on s’en rend compte un peu plus loin et surtout après une bonne pente, ça nous tente pas de la remonter. Et bien, Germaine sera utile! Elle nous a ramené à bon port et en cours de chemin, on rattrape la piste cyclable. Tant mieux!

Le jour
3, on a décidé d’aller visiter les grottes de Vallorbes. Ce sont des grottes creusées par la rivière souterraine, l’orbe, et par l’eau qui descend des montagnes pour se jetter dans le lac. Ce sera la fin de notre journée, car on saute une méga côte, que l’on ne fera pas… on va prendre le train pour arriver au dernier village de notre destination.

Les grottes sont magnifiques. D’une profondeur de plusieurs centaines de mètres, elles ont été aménagées pour les visiter seul en toute sécurité. On a apporté tout notre linge chaud, car je soupçonnais une température proche de 10 degrés. J’avais raison, on gèle!

On a pris plusieurs photos, c’est pas très facile dans le noir et le froid, mais j’espère que je vous aurez fait voir le meilleur d’une merveille de la nature, stalactites, stalagmites… qui datent de quelques 7 millions d’années. Après une heure de visite, on émerge à la chaleur et au soleil. On prend quelques photos de la rivière et c’est direction la gare pour prendre le train qui nous fait passer une autre montée.

Heureusement que l’on a pris le train, car il n’y a pas vraiment de route. Le train est sur l’escarpement, en plein milieux des sapins, haut, très très haut dans les arbres. Je suis très content d’être en dedans, et pas en train de mourrir à pédaler.

Arrêt à la gare de la ville de “le pont” et on fait un petit trajet autour du lac pour se rendre à notre hotel. La ville de l’Abbaye est une très petite ville et l’hotel est à peu près la seule place commerciale des environs. Nous décidons donc d’y rester pour souper. Souper correct, dodo et demain dernière journée. On n’est pas trop fatigué, les journées ne sont pas trop longues et on a pris du soleil, peut être un peu trop. Les vélos sont super bien et la route est bien indiquée. On devrait rentrer à Genève sans problème dans le début de la soirée demain.
Jour 4

Dimanche le 24 mai 2009. Dimanche, le dernier jour: 4:45 de vélo et 80km. Sur le tracé, c’est moins long, mais il arrête à Nyon. C’est où il y a la plage de béton et qu’on va régulièrement. Tant qu’a être rendu là, on fait une heure de plus et on est chez nous à Genève!

Donc, c’est par une autre méga journée ensoleillée, trop même, on cuit qu’on entâme le dernier tronçon de notre voyage. Il fait plus de 30 degrés celcius sans nuage, un four. Dans le Jura, on était vraiment très haut ce qui faisait que la température de l’air y était plus fraîche. En descendant un niveau du lac, c’est comme un sauna, il n’y a pas d’air.

Pour descendre ça descendait. On avait 1′200 mètres de descente sur 27 km. Une vraie piste de course, nos freins n’en peuvent plus, c’était grisant de descendre à cette vitesse. On a même dû prendre des pauses tellement nos mains sont crispées en appuyant sur les freins et la concentration doit être à son maximum pour pas se planter!

On devait arrêter à Nyon pour reprendre nos bagages et le rapporter à la maison. C’était sur un chemin facile, plutôt plat et c’est sans aucun problème que l’on est revenu à la maison, fiers de notre exploit et surtout très fatigués et bronzés en cycliste! Je vous décris faute d’avoir une photo…trace pour les bas, les cuissards, les manches de chandails et les gants. D’ailleurs Brigitte a un “trou” dans chacun des gants créé par les velcros….très chic ses 2 petits ronds super bronzés sur le dessus de ses mains blanches.

Quatre jours de vélo, ce n’est pas beaucoup, mais c’est assez. Le lendemain on n’avait pas mal aux jambes, juste les os des fesses qui faisaient un peu mal. On a déjà prévu un 2-3 jours de canoe sur le lac/rivière de Genève avec la même agence. C’était parfaitement organisé, rien à redire.

Je nous trouve pas mal bon, Brigitte est beaucoup meilleure endurante/grimpeuse que je pensais, même après lui avoir transféré le sac. Faut espoir, ça ne l’a pas ralenti. Faut croire que les quelques mois d’entrainement font leur effet. Pour ma part, j’en ai arraché un peu plus que je pensais, mais c’est ok aussi, ça repousse nos limites.

On s’est laissé allé dans les photos, ce sont les meilleurs souvenirs. J’essaie de faire une sélection la plus variée possible, mais des fois c’est 150 photos par post. Je vous donne l’intégralité des photos que je garde, c’est pourquoi il y en a autant. Un futur album des “best of” sera un jour fait, ce qui donnera un résumé à ceux qui ne connaissent pas nos histoires et un retour dans le temps pour ceux qui nous on suivi.

Il relazione di viaggio da vedere lungo:

Percorso del Giura route-07
Percorso del Giura
Basel–Nyon
Al percorso