La Suisse à vélo

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Départ Cornavin
Pause vélos
Glattbrugg
Sur la paille
Au lit
Altreu
Crevaison Gaicht
Camping Erlach
Pause Gletterens
Quai Morges
Arrivée

Le carnet de route se trouve sur:

Route Mittelland route-05
Route Mittelland
Romanshorn–Lausanne
Vers l’itinéraire
Romanshorn–Genève

Romanshorn–Genève

Après avoir fait la voie 1, du glacier de Rhône au lac Léman, durant l’été 2002, nous avons décidé de repasser une partie de nos vacances sur les routes de la voie 5. Par rapport à notre 1ère expérience, nous avons changé un peu la formule pour le logement : plus de camping avec nos deux tentes, mais auberges de jeunesse et dormir sur la paille.
Juillet – août 2004 - 360 Km en 6 jours

4 vélos, 1 remorque à bagages, 1 remorque enfants

Après avoir fait la voie 1, du glacier de Rhône au lac Léman, durant l’été 2002, nous avons décidé de repasser une partie de nos vacances sur les routes de la voie 5. Par rapport à notre 1ère expérience, nous avons changé un peu la formule pour le logement : plus de camping avec nos deux tentes, mais auberges de jeunesse et dormir sur la paille. Cette formule à beaucoup plu aux enfants mais encore plus à nos corps fatigués de parent !

Notre famille se compose de : Jean-Marc, le papa qui tire la remorque bagage ; Béatrice, la maman qui roule avec la remorque enfants ; Sébastien, 15 ans qui transporte un sac à bagages sur son porte-bagages ; Julien, 12 ans 1⁄2, sans bagages ; Romain, 5 ans 1⁄2 et Benoit, 4 ans, tous les deux dans la remorque.
Vendredi 30 juillet :

Nous partons à 11h15 de la maison en direction de la gare Cornavin à Genève. Composition du convoi : 4 vélos, une remorque à bagages d’environ 25 Kg et une remorque pour les enfants, qui, à eux deux, pèsent déjà 31 Kgx On a choisi une voiture CFF famille jusqu’à Zürich. Le changement de train s’effectue sans problème, mais ici, les trains sont bondés de vélos et nous devons nous répartir dans deux wagons. En chemin vers Romanshorn, on se regroupera à nouveau. Nous dormirons à l’auberge de jeunesse où nous nous couchons vers 22h00, après une belle balade sur les bords du lac.
Samedi 31 juillet (72Km) :

Départ à 8h45. On roule sans problème jusqu’à Hagenwil où l’on admire un magnifique château entouré d’eau, mais bravo la montée (entre 5 et 10%) ! Première poussée de remorque, avec l’aide de Julien pour le final.

A Bischofszell, sur la route, on reçoit un téléphone de Tonton Philippe qui nous annonce la venue dans la famille de Loris avec 1 mois d’avance ! Bienvenue à toi, petit homme. On pédale ainsi plein d’allégressex

Première pause au bord de la Thur près de Brübach pour manger des délicieuses petites tresses. Les garçons profitent de l’eau pour se rafraîchir, nous envoyons nos SMS à toute la famille.

Surprise de taille à l’entrée de Will : une montée de plus de 10% dans la forêt, sur un chemin non asphalté ! Romain et Benoit vont sortir de la remorque et se dégourdir les jambes pour une belle montée à l’ombre des feuillus en aidant à pousser la remorque.

Nous mangeons des lasagnes et des spaghettis à Sisnach. On boit énormément et l’on reprend la route pour Rikon. Nous nous baignons dans la Töss et oh surprise, notre chambre chez l’habitant a été louée à d’autres personnes. On continue à la recherche d’un hôtel, qu’on trouvera finalement à Winterthur, pour plus du double du budget prévux Et merci les Km en plus ! On soupe à la pizzeria du coin, grande lessive dans la salle de bain et dodo salutaire (1 lit double et 1 lit simple pour 6 !)
Dimanche 1er août (49Km) :

Première petite variante du parcours. Il est prévu une dénivellation de 110 m sur 1 Km, alors on suit la route pour un dénivelé de 60m sur 3 km. La montée est longue mais en moulinant allégrement, on y arrive sans mettre pied à terre. Une magnifique descente nous attend !

On fait une pause après Kloten, vers Glattbrugg, dans la forêt. A peine parti, tous les garçons aperçoivent le signe Mac’Drive au loin. Impossible de ne pas dîner là, on passe devant ! Et bien sur, comme après tous les repas, une belle petite montée s’annonce, en plein soleil. Là, pour une fois, c’est Jean-Marc qui pousse la voiture de Romain et Benoitx

La route est très jolie le long du Furtbach, mais il fait très chaud. Les paysans se dépêchent de rentrer le blé, on annonce des orages pour mardi.

Enfin Wettingen et Baden en vue. On trouve l’auberge de jeunesse sans problème, mais on est un peu trop tôt. On joue, on somnole et enfin on prend une douche tonique. Nous logeons dans une chambre à 6, c’est très sympa.

Et on ne trouve rien de mieux que d’aller manger une pizza en vieille ville où bien sûre, l’on ne résiste pas de monter encore plus de 300 marches pour voir la ville de l’ancienne forteresse. Oui, je sais, on est comme celax Les feux du 1er août ne nous empêche pas de dormir, le vélo, ça fatigue.
Lundi 2 août (70Km) :

Première chute : le soulier droit coinçait déjà hier sur ma pédale automatique et je ne l’ai pas révisé. Conséquence : au premier arrêt (on partait dans la mauvaise direction) c’est la chute sur le côté droit. Coquards et écorchures, rien de grave, on repart.

La mise en train n’est pas toujours facile, surtout lorsque l’on commence par des faux plats. Mais il y a aussi toujours de belles descentes que l’on paie par une nouvelle montéex

Achats à Mülligen et on continue direction Brugg. Ici, le parcours est un peu plus à l’ombre, dans les forêts de feuillus, c’est agréable. Nous avons quitté la Limmat pour suivre l’Aare. C’est juste un peu difficile de voir toutes ces piscines et nous passons sans nous arrêter.

A Aarau, on passe le pont et l’on découvre une « pasteria ». On meure de faim et de soif, quel bonheur ! Et c’est reparti. On passe tout proche d’une centrale nucléaire. On continue sans s’arrêter.

Plus loin, Romain veut marcher un peu, alors on avance doucement à pied. On rit bien en voyant un chien qui avance en se dandinant !

On traverse Olten d’une traite et nous voilà déjà à la campagne. Toujours ces piscines qui nous appèlentx La fatigue se fait sentir, on arrive enfin en vue d’Aarwangen. Notre logis sur la paille est à 2 ou 3 km, mais c’est comme 20 ou 30 km. Nous voilà enfin à Meiniswil.

L’accueil y est cordial, à la suisse allemande. Les instructions de sécurité et d’hygiène sont donnés avec demande de traduction pour toute la famille. L’endroit est très propre, chaleureux. Super grande lessive avant d’aller au lit, il n’y a rien d’autre à faire. La patronne est une commère mais il y a d’autres clients qui parlent l’allemand, alors on se sauve en catimini pour aller au litx
Mardi 3 août (66Km) :

Allez, direction Bienne. On pédale avec enthousiasme, la campagne est belle et le parcours agréable. On voit les cigognes vers Altreu, sur les toits et dans la campagnes. Les paysans travaillent d’arrache pied, la pluie n’est toujours pas tombée.

On a faim et l’on mange finalement à Büren an dem Aar. Le menu du jour est très abordable et délicieux.

Puis départ pour Bienne où l’on trouve sans problème le funiculaire pour Macolin. J’ai décidé d’une petite variante du parcours. Le souvenir de descente sur le lac de Bienne depuis Macolin a sans doute effacé de ma mémoire la montée qu’il reste à faire depuis le funi ! Mais Sébastien a eu du plaisir à la descente et n’a rien trouver de plus original que de crever son pneu arrière ! Pause forcée à Gaicht, vers une fontaine salvatrice !

Enfin Twann/Douane ou le bateau arrive comme inattendu pour nous transporter vers Erlach. L’accueil au camping est vraiment très chaleureux et nos caravanes sont impeccables. Les garçons se baignent au lac et nous mangeons au camping.

Dès que nous sommes au lit, l’orage éclate enfin. Nous sommes à l’abri, mais que de bruit sous ce toit ! La nuit ne fut pas si bonne, bien que le lit était de bonne qualité.
Mercredi 4 août (55Km) :

On repart au sec, il ne fait pas trop chaud, pour une fois. Mais le soleil revient vite et la topographie de la route change dès que l’on sort du Seeland. La cote sud du lac de Neuchâtel n’est pas très agréable à rouler. Il y pleins de faux plats, on monte, on descend, rien de régulier. Personne n’aime ce parcours.

On arrive à Estavayer-le-Lac où nous avons décidé de prendre le bateau jusqu’à Yverdon. Comme nous avons de l’avance, les garçons vont se baigner.

Nous grillons au soleil, sur le pont avant du bateau. Le paysage est magnifique, le ciel se couvre un peu sur le Jura. On passe devant Grandson et nous voilà à Yverdon.

Les grands connaissent la région et nous soudoient pour aller au Mac ! C’est qu’on a faim. On mange rapidement car la météo change et il reste encore quelques km jusqu’à Orbe.

Avec ma remorque, je mouline comme une folle dans les montées pour éviter les nuages noirs et nous arrivons enfin à la ferme-écurie qui nous accueille pour la nuit. Trois gouttes de pluie, rien de bien méchant.

Spartiate est le terme le plus approprié pour décrire notre logement. On dort avec une famille de Soleure juste en dessus des chevaux qui manifestent leurs présences durant la nuit. Mais nous sommes si fatiguésx
Jeudi 5 août (48Km) :

Au matin, pas de pluie. On part direction du lac Léman. Mais le chemin est plein de montée – descente comme on ne les aime plus. On rencontre un grand-papa avec son petit-fils à vélo, on parle de la route 5. Nous voilà à grimper à la Sarraz, à Villars-Lussery, à Gollion et l’on décide de suivre la route jusqu’à Morges où enfin il y a un peu de descente !

Dans 20 minutes, le bateau nous emportera à Nernier (France) où il nous restera 16 Km à faire sous un soleil de plomb et la frontière à passer. Et merci les faux plats pour arriver enfin à la maison

Pour l’été 2005, nous projetons de faire la voie 2, la seule voie assez plate pour notre famillex.
Après avoir fait la voie 1, du glacier de Rhône au lac Léman, durant l’été 2002, nous avons décidé de repasser une partie de nos vacances sur les routes de la voie 5. Par rapport à notre 1ère expérience, nous avons changé un peu la formule pour le logement : plus de camping avec nos deux tentes, mais auberges de jeunesse et dormir sur la paille.
Juillet – août 2004 - 360 Km en 6 jours

4 vélos, 1 remorque à bagages, 1 remorque enfants

Après avoir fait la voie 1, du glacier de Rhône au lac Léman, durant l’été 2002, nous avons décidé de repasser une partie de nos vacances sur les routes de la voie 5. Par rapport à notre 1ère expérience, nous avons changé un peu la formule pour le logement : plus de camping avec nos deux tentes, mais auberges de jeunesse et dormir sur la paille. Cette formule à beaucoup plu aux enfants mais encore plus à nos corps fatigués de parent !

Notre famille se compose de : Jean-Marc, le papa qui tire la remorque bagage ; Béatrice, la maman qui roule avec la remorque enfants ; Sébastien, 15 ans qui transporte un sac à bagages sur son porte-bagages ; Julien, 12 ans 1⁄2, sans bagages ; Romain, 5 ans 1⁄2 et Benoit, 4 ans, tous les deux dans la remorque.
Vendredi 30 juillet :

Nous partons à 11h15 de la maison en direction de la gare Cornavin à Genève. Composition du convoi : 4 vélos, une remorque à bagages d’environ 25 Kg et une remorque pour les enfants, qui, à eux deux, pèsent déjà 31 Kgx On a choisi une voiture CFF famille jusqu’à Zürich. Le changement de train s’effectue sans problème, mais ici, les trains sont bondés de vélos et nous devons nous répartir dans deux wagons. En chemin vers Romanshorn, on se regroupera à nouveau. Nous dormirons à l’auberge de jeunesse où nous nous couchons vers 22h00, après une belle balade sur les bords du lac.
Samedi 31 juillet (72Km) :

Départ à 8h45. On roule sans problème jusqu’à Hagenwil où l’on admire un magnifique château entouré d’eau, mais bravo la montée (entre 5 et 10%) ! Première poussée de remorque, avec l’aide de Julien pour le final.

A Bischofszell, sur la route, on reçoit un téléphone de Tonton Philippe qui nous annonce la venue dans la famille de Loris avec 1 mois d’avance ! Bienvenue à toi, petit homme. On pédale ainsi plein d’allégressex

Première pause au bord de la Thur près de Brübach pour manger des délicieuses petites tresses. Les garçons profitent de l’eau pour se rafraîchir, nous envoyons nos SMS à toute la famille.

Surprise de taille à l’entrée de Will : une montée de plus de 10% dans la forêt, sur un chemin non asphalté ! Romain et Benoit vont sortir de la remorque et se dégourdir les jambes pour une belle montée à l’ombre des feuillus en aidant à pousser la remorque.

Nous mangeons des lasagnes et des spaghettis à Sisnach. On boit énormément et l’on reprend la route pour Rikon. Nous nous baignons dans la Töss et oh surprise, notre chambre chez l’habitant a été louée à d’autres personnes. On continue à la recherche d’un hôtel, qu’on trouvera finalement à Winterthur, pour plus du double du budget prévux Et merci les Km en plus ! On soupe à la pizzeria du coin, grande lessive dans la salle de bain et dodo salutaire (1 lit double et 1 lit simple pour 6 !)
Dimanche 1er août (49Km) :

Première petite variante du parcours. Il est prévu une dénivellation de 110 m sur 1 Km, alors on suit la route pour un dénivelé de 60m sur 3 km. La montée est longue mais en moulinant allégrement, on y arrive sans mettre pied à terre. Une magnifique descente nous attend !

On fait une pause après Kloten, vers Glattbrugg, dans la forêt. A peine parti, tous les garçons aperçoivent le signe Mac’Drive au loin. Impossible de ne pas dîner là, on passe devant ! Et bien sur, comme après tous les repas, une belle petite montée s’annonce, en plein soleil. Là, pour une fois, c’est Jean-Marc qui pousse la voiture de Romain et Benoitx

La route est très jolie le long du Furtbach, mais il fait très chaud. Les paysans se dépêchent de rentrer le blé, on annonce des orages pour mardi.

Enfin Wettingen et Baden en vue. On trouve l’auberge de jeunesse sans problème, mais on est un peu trop tôt. On joue, on somnole et enfin on prend une douche tonique. Nous logeons dans une chambre à 6, c’est très sympa.

Et on ne trouve rien de mieux que d’aller manger une pizza en vieille ville où bien sûre, l’on ne résiste pas de monter encore plus de 300 marches pour voir la ville de l’ancienne forteresse. Oui, je sais, on est comme celax Les feux du 1er août ne nous empêche pas de dormir, le vélo, ça fatigue.
Lundi 2 août (70Km) :

Première chute : le soulier droit coinçait déjà hier sur ma pédale automatique et je ne l’ai pas révisé. Conséquence : au premier arrêt (on partait dans la mauvaise direction) c’est la chute sur le côté droit. Coquards et écorchures, rien de grave, on repart.

La mise en train n’est pas toujours facile, surtout lorsque l’on commence par des faux plats. Mais il y a aussi toujours de belles descentes que l’on paie par une nouvelle montéex

Achats à Mülligen et on continue direction Brugg. Ici, le parcours est un peu plus à l’ombre, dans les forêts de feuillus, c’est agréable. Nous avons quitté la Limmat pour suivre l’Aare. C’est juste un peu difficile de voir toutes ces piscines et nous passons sans nous arrêter.

A Aarau, on passe le pont et l’on découvre une « pasteria ». On meure de faim et de soif, quel bonheur ! Et c’est reparti. On passe tout proche d’une centrale nucléaire. On continue sans s’arrêter.

Plus loin, Romain veut marcher un peu, alors on avance doucement à pied. On rit bien en voyant un chien qui avance en se dandinant !

On traverse Olten d’une traite et nous voilà déjà à la campagne. Toujours ces piscines qui nous appèlentx La fatigue se fait sentir, on arrive enfin en vue d’Aarwangen. Notre logis sur la paille est à 2 ou 3 km, mais c’est comme 20 ou 30 km. Nous voilà enfin à Meiniswil.

L’accueil y est cordial, à la suisse allemande. Les instructions de sécurité et d’hygiène sont donnés avec demande de traduction pour toute la famille. L’endroit est très propre, chaleureux. Super grande lessive avant d’aller au lit, il n’y a rien d’autre à faire. La patronne est une commère mais il y a d’autres clients qui parlent l’allemand, alors on se sauve en catimini pour aller au litx
Mardi 3 août (66Km) :

Allez, direction Bienne. On pédale avec enthousiasme, la campagne est belle et le parcours agréable. On voit les cigognes vers Altreu, sur les toits et dans la campagnes. Les paysans travaillent d’arrache pied, la pluie n’est toujours pas tombée.

On a faim et l’on mange finalement à Büren an dem Aar. Le menu du jour est très abordable et délicieux.

Puis départ pour Bienne où l’on trouve sans problème le funiculaire pour Macolin. J’ai décidé d’une petite variante du parcours. Le souvenir de descente sur le lac de Bienne depuis Macolin a sans doute effacé de ma mémoire la montée qu’il reste à faire depuis le funi ! Mais Sébastien a eu du plaisir à la descente et n’a rien trouver de plus original que de crever son pneu arrière ! Pause forcée à Gaicht, vers une fontaine salvatrice !

Enfin Twann/Douane ou le bateau arrive comme inattendu pour nous transporter vers Erlach. L’accueil au camping est vraiment très chaleureux et nos caravanes sont impeccables. Les garçons se baignent au lac et nous mangeons au camping.

Dès que nous sommes au lit, l’orage éclate enfin. Nous sommes à l’abri, mais que de bruit sous ce toit ! La nuit ne fut pas si bonne, bien que le lit était de bonne qualité.
Mercredi 4 août (55Km) :

On repart au sec, il ne fait pas trop chaud, pour une fois. Mais le soleil revient vite et la topographie de la route change dès que l’on sort du Seeland. La cote sud du lac de Neuchâtel n’est pas très agréable à rouler. Il y pleins de faux plats, on monte, on descend, rien de régulier. Personne n’aime ce parcours.

On arrive à Estavayer-le-Lac où nous avons décidé de prendre le bateau jusqu’à Yverdon. Comme nous avons de l’avance, les garçons vont se baigner.

Nous grillons au soleil, sur le pont avant du bateau. Le paysage est magnifique, le ciel se couvre un peu sur le Jura. On passe devant Grandson et nous voilà à Yverdon.

Les grands connaissent la région et nous soudoient pour aller au Mac ! C’est qu’on a faim. On mange rapidement car la météo change et il reste encore quelques km jusqu’à Orbe.

Avec ma remorque, je mouline comme une folle dans les montées pour éviter les nuages noirs et nous arrivons enfin à la ferme-écurie qui nous accueille pour la nuit. Trois gouttes de pluie, rien de bien méchant.

Spartiate est le terme le plus approprié pour décrire notre logement. On dort avec une famille de Soleure juste en dessus des chevaux qui manifestent leurs présences durant la nuit. Mais nous sommes si fatiguésx
Jeudi 5 août (48Km) :

Au matin, pas de pluie. On part direction du lac Léman. Mais le chemin est plein de montée – descente comme on ne les aime plus. On rencontre un grand-papa avec son petit-fils à vélo, on parle de la route 5. Nous voilà à grimper à la Sarraz, à Villars-Lussery, à Gollion et l’on décide de suivre la route jusqu’à Morges où enfin il y a un peu de descente !

Dans 20 minutes, le bateau nous emportera à Nernier (France) où il nous restera 16 Km à faire sous un soleil de plomb et la frontière à passer. Et merci les faux plats pour arriver enfin à la maison

Pour l’été 2005, nous projetons de faire la voie 2, la seule voie assez plate pour notre famillex.

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