La Suisse à vélo
Col de l’Oberalp à Bâle – 385 Km en 6 jours
2 Route du Rhin

Col de l’Oberalp à Bâle – 385 Km en 6 jours
Andermatt–Basel–(Rotterdamm)
4 vélos, 1 vélo banane, une remorque enfant, une remorque bagage…
Samedi 14 juillet
Après la route 1 en 2002, la route 5 en 2004, nous voici au départ de la route 2 au sommet du col de l’Oberalp. Nous sommes arrivés avec une grande voiture car depuis Genève, il est très compliqué d’arriver jusqu’ici avec notre équipement.
En effet, nous sommes une grande famille : Jean-Marc, le papa avec son vélo et la remorque enfant, Béatrice, la maman, avec son vélo accouplé au vélo banane, Sébastien (16 ans) avec son vélo et la remorque bagage, Julien (14 ans 1⁄2) avec son vélo et les sacoches, Romain (6 ans 1⁄2) sur le vélo banane et Benoit (5 ans) dans la remorque enfant.
Au sommet du col, avant d’avoir donné un seul coup de pédale, nous faisons déjà sensation. Beaucoup de gens viennent parler avec nous pendant que nous nous équipons. C’est très sympa.
Après avoir pris congé de grand-papa Jacques qui repart en voiture, nous donnons les instructions de conduite en sécurité pour la descente. Nous dévalons la pente direction Diensentis, Trun, Ilanz. Le paysage est magnifique, la route agréable et nous sommes en plein dans les Alpes. Nous restons sur la route car la circulation n’est pas trop dense. A Trun, nous reprenons le parcours officiel. Nous croisons d’autres cyclistes, il fait beau, tout le monde est de bonne humeur. Le parcours est agréable, même sur les chemins de forêt. C’est depuis Ilanz que les choses se gâtent ! La montée vers Valendas est longue et de plus en plus pénible. Soudain, les remorques pèsent, les mollets fatiguent. Grâce à l’addition de deux énergies, le super vélo banane arrive en tête. La fontaine historique de Valendas est vraiment impressionnante. Mais il reste une dernière montée de 5 à 10% avant une belle descente qui ne réjouis plus personne, car trop fatigué. Juste après Versam, Sébastien s’écrase dans un talus, heureusement sans trop de dégât pour lui. Il faut tout de même faire une petite réparation de fortune sur son vélo qui n’est pas vraiment approprié pour ce genre d’aventure. Nous sommes vraiment fatigués pour ce 1er jour lorsque nous arrivons à Donat/Ems. Nous dormons sur la paille, enfin dans une ancienne porcherie très bien transformée mais qui garde une odeur très très fortex
Après la route 1 en 2002, la route 5 en 2004, nous voici au départ de la route 2 au sommet du col de l’Oberalp. Nous sommes arrivés avec une grande voiture car depuis Genève, il est très compliqué d’arriver jusqu’ici avec notre équipement.
En effet, nous sommes une grande famille : Jean-Marc, le papa avec son vélo et la remorque enfant, Béatrice, la maman, avec son vélo accouplé au vélo banane, Sébastien (16 ans) avec son vélo et la remorque bagage, Julien (14 ans 1⁄2) avec son vélo et les sacoches, Romain (6 ans 1⁄2) sur le vélo banane et Benoit (5 ans) dans la remorque enfant.
Au sommet du col, avant d’avoir donné un seul coup de pédale, nous faisons déjà sensation. Beaucoup de gens viennent parler avec nous pendant que nous nous équipons. C’est très sympa.
Après avoir pris congé de grand-papa Jacques qui repart en voiture, nous donnons les instructions de conduite en sécurité pour la descente. Nous dévalons la pente direction Diensentis, Trun, Ilanz. Le paysage est magnifique, la route agréable et nous sommes en plein dans les Alpes. Nous restons sur la route car la circulation n’est pas trop dense. A Trun, nous reprenons le parcours officiel. Nous croisons d’autres cyclistes, il fait beau, tout le monde est de bonne humeur. Le parcours est agréable, même sur les chemins de forêt. C’est depuis Ilanz que les choses se gâtent ! La montée vers Valendas est longue et de plus en plus pénible. Soudain, les remorques pèsent, les mollets fatiguent. Grâce à l’addition de deux énergies, le super vélo banane arrive en tête. La fontaine historique de Valendas est vraiment impressionnante. Mais il reste une dernière montée de 5 à 10% avant une belle descente qui ne réjouis plus personne, car trop fatigué. Juste après Versam, Sébastien s’écrase dans un talus, heureusement sans trop de dégât pour lui. Il faut tout de même faire une petite réparation de fortune sur son vélo qui n’est pas vraiment approprié pour ce genre d’aventure. Nous sommes vraiment fatigués pour ce 1er jour lorsque nous arrivons à Donat/Ems. Nous dormons sur la paille, enfin dans une ancienne porcherie très bien transformée mais qui garde une odeur très très fortex
Vendredi 15 juillet
Nous partons direction Coire où nous trouvons un magasin de vélos pour les réparations. Accueil très chaleureux et heureusement, la pièce cassée est remplacée de suite. A partir d’ici, plus de fortes montées, mais plus de belles descentes non plus ! A Zizers, nous continuons tout droit le long de la ligne de chemin de fer direction Landquart où nous longeons le Rhin sur l’itinéraire local jusqu’à Bad Ragaz. C’est un chemin de forêt très agréable. On passe sur l’autre rive et pique-nique de midi sur la place de la gare. On rejoint la route 2 et on longe le Rhin sur sa rive gauche. La route est de très bonne qualité, il n’y a que quelques vélos ou de rares promeneurs, mais pas la moindre ombre pour se protéger du soleil brûlant. Jean-Marc crève, pause forcée en plein soleil. On immortalise par une photo notre passage en face de Vaduz et l’on continue sur cette route très belle mais très longue, en plein soleil. Jean-Marc crève pour la 2ème fois ! A Buchs, on traverse la frontière pour aller boire un verre, puis nous suivons l’itinéraire local le long du Rhin direction Oberriet. Un petit vent contraire se lève, toujours pas beaucoup d’ombre. Les paysans travaillent dans les champs, le Rhin est un long fleuve tranquille. Après plus de 65 Km, on trouve enfin notre ferme. On y est reçu très chaleureusement. Enfin de la bonne paille, du silence, un bon repas et une bonne lessive à la main qui est suspendue sous les étoiles.
Nous partons direction Coire où nous trouvons un magasin de vélos pour les réparations. Accueil très chaleureux et heureusement, la pièce cassée est remplacée de suite. A partir d’ici, plus de fortes montées, mais plus de belles descentes non plus ! A Zizers, nous continuons tout droit le long de la ligne de chemin de fer direction Landquart où nous longeons le Rhin sur l’itinéraire local jusqu’à Bad Ragaz. C’est un chemin de forêt très agréable. On passe sur l’autre rive et pique-nique de midi sur la place de la gare. On rejoint la route 2 et on longe le Rhin sur sa rive gauche. La route est de très bonne qualité, il n’y a que quelques vélos ou de rares promeneurs, mais pas la moindre ombre pour se protéger du soleil brûlant. Jean-Marc crève, pause forcée en plein soleil. On immortalise par une photo notre passage en face de Vaduz et l’on continue sur cette route très belle mais très longue, en plein soleil. Jean-Marc crève pour la 2ème fois ! A Buchs, on traverse la frontière pour aller boire un verre, puis nous suivons l’itinéraire local le long du Rhin direction Oberriet. Un petit vent contraire se lève, toujours pas beaucoup d’ombre. Les paysans travaillent dans les champs, le Rhin est un long fleuve tranquille. Après plus de 65 Km, on trouve enfin notre ferme. On y est reçu très chaleureusement. Enfin de la bonne paille, du silence, un bon repas et une bonne lessive à la main qui est suspendue sous les étoiles.
Samedi 16 juillet
Au matin, c’est Léon le pan qui nous réveille à l’aurore. Comme le pneu de Jean-Marc est encore à plat, on trouve un garage vélo/moto au village. Le travail est vite et bien fait. Partout, l’accueil est chaleureux. Pendant que l’on répare la jante de la roue, les enfants sont restés à la ferme pour voir la fabrication artisanale du fromage. Après un copieux déjeuner bio, on est fin prêt pour reprendre l’itinéraire local le long du Rhin. On arrive à St Margrethen où l’on rejoint la route 2. Là, après un conseil de famille et en fonction d’une météo incertaine, la décision est prise de prendre l’itinéraire local à travers Höchst le long du vieux Rhin. A Gaissau, on rejoint la route 2. Cette fois, on ne la quittera plus. On mange une pizza à Rorschach durant une petite averse. On voit le lac de Constance. Malgré la météo incertaine, on continue de longer le bord du lac sur une piste cyclable très agréable. Il y a beaucoup de cyclistes, même des roller. Entre les gros nuages et quelques gouttes de pluie, nous progressons allègrement jusqu’à Arbon où la traversée de la ville se passe sans problème. Nous retrouvons encore pour un petit moment le bord du lac jusqu’à Egnach, et déjà nous reconnaissons la gare de Romanshorn. Cette gare avait été le départ de la route 5 que nous avions fait l’été 2003. Là, nous achetons les billets de train Bâle – Genève pour le retour avec réservation des places vélos. Ensuite, avec joie, nous pédalons vers l’auberge de jeunesse que nous connaissons. Là, rien n’a changer : Toujours un accueil « carré ». Mais cette fois, nous avons une jolie petite chambre pour nous six. Le repas du soir fait du bien et nous restons tranquillement dans notre chambre pour un repos bien mérité.
Au matin, c’est Léon le pan qui nous réveille à l’aurore. Comme le pneu de Jean-Marc est encore à plat, on trouve un garage vélo/moto au village. Le travail est vite et bien fait. Partout, l’accueil est chaleureux. Pendant que l’on répare la jante de la roue, les enfants sont restés à la ferme pour voir la fabrication artisanale du fromage. Après un copieux déjeuner bio, on est fin prêt pour reprendre l’itinéraire local le long du Rhin. On arrive à St Margrethen où l’on rejoint la route 2. Là, après un conseil de famille et en fonction d’une météo incertaine, la décision est prise de prendre l’itinéraire local à travers Höchst le long du vieux Rhin. A Gaissau, on rejoint la route 2. Cette fois, on ne la quittera plus. On mange une pizza à Rorschach durant une petite averse. On voit le lac de Constance. Malgré la météo incertaine, on continue de longer le bord du lac sur une piste cyclable très agréable. Il y a beaucoup de cyclistes, même des roller. Entre les gros nuages et quelques gouttes de pluie, nous progressons allègrement jusqu’à Arbon où la traversée de la ville se passe sans problème. Nous retrouvons encore pour un petit moment le bord du lac jusqu’à Egnach, et déjà nous reconnaissons la gare de Romanshorn. Cette gare avait été le départ de la route 5 que nous avions fait l’été 2003. Là, nous achetons les billets de train Bâle – Genève pour le retour avec réservation des places vélos. Ensuite, avec joie, nous pédalons vers l’auberge de jeunesse que nous connaissons. Là, rien n’a changer : Toujours un accueil « carré ». Mais cette fois, nous avons une jolie petite chambre pour nous six. Le repas du soir fait du bien et nous restons tranquillement dans notre chambre pour un repos bien mérité.
Dimanche 17 juillet
Petit déjeuner à l’auberge de jeunesse et hop, sur la route ! Nous devons être à Kreuzlingen pour 11h35 afin de prendre le bateau. Tout le monde met du cxur à pédaler, la route est très agréable, et les kilomètres défilent à vive allure. C’est vraiment très plaisant de faire du vélo dans de si bonne condition. Le soleil est de retour, même timidement. Le bateau arrive enfin et nous naviguons vers Konstanz. Le bateau prend la direction du lac inférieur et nous mangeons à bord. C’est très agréable, le paysage est magnifique et nous avons le temps de parler, ce qui n’est pas toujours possible sur nos vélos. Nous débarquons à Stein am Rhein et nos jambes sont pressées de se remettre à pédaler. Nous restons sur la rive gauche du Rhin, sur l’itinéraire local. Ici, le paysage change à nouveau : campagne, forêt, à nouveau le Rhin si majestueux. Nous traversons Diessenhofen et progressons allégrement. Tout le monde met du cxur à pédaler, il faut dire que le parcours est agréable et que nous avons maintenant un bon rythme. Plus de crevaisons, plus de pluie, Feuerthalen en vue. Même sur la route signalée comme dangereuse, nous pédalons sans problème. Changement de rive, route 2, direction Neuhausen. Là, on rechange de rive, on sent l’arrivéex Mais nous devons encore atteindre le château de Laufen. Sur la carte, il est signalé « route cahoteuse : pousser le vélo ». Pas trop cahoteux, mais on pousse effectivement bien nos vélos ! Enfin l’arrivée, beaucoup de touristes. Il faut dire qu’avec nos vélos, on ne passe pas inaperçu. L’auberge de jeunesse est magnifique. Nos vélos sont précieusement parqués en dehors de l’enceinte et nous nous installons dans cette demeure de maître. Nous avons une chambre pour nous, vue imprenable, cadre magnifique. Ce soir, pas de repas à l’auberge, mais nous rejoignons le village d’à côté à pied pour un bon repas au restaurant. Au retour, la nuit, nous allons voir les chutes du Rhin : entrée gratuite et sensations garanties, quel vacarme toute cette eau ! Nous dormons tous comme une souche.
Petit déjeuner à l’auberge de jeunesse et hop, sur la route ! Nous devons être à Kreuzlingen pour 11h35 afin de prendre le bateau. Tout le monde met du cxur à pédaler, la route est très agréable, et les kilomètres défilent à vive allure. C’est vraiment très plaisant de faire du vélo dans de si bonne condition. Le soleil est de retour, même timidement. Le bateau arrive enfin et nous naviguons vers Konstanz. Le bateau prend la direction du lac inférieur et nous mangeons à bord. C’est très agréable, le paysage est magnifique et nous avons le temps de parler, ce qui n’est pas toujours possible sur nos vélos. Nous débarquons à Stein am Rhein et nos jambes sont pressées de se remettre à pédaler. Nous restons sur la rive gauche du Rhin, sur l’itinéraire local. Ici, le paysage change à nouveau : campagne, forêt, à nouveau le Rhin si majestueux. Nous traversons Diessenhofen et progressons allégrement. Tout le monde met du cxur à pédaler, il faut dire que le parcours est agréable et que nous avons maintenant un bon rythme. Plus de crevaisons, plus de pluie, Feuerthalen en vue. Même sur la route signalée comme dangereuse, nous pédalons sans problème. Changement de rive, route 2, direction Neuhausen. Là, on rechange de rive, on sent l’arrivéex Mais nous devons encore atteindre le château de Laufen. Sur la carte, il est signalé « route cahoteuse : pousser le vélo ». Pas trop cahoteux, mais on pousse effectivement bien nos vélos ! Enfin l’arrivée, beaucoup de touristes. Il faut dire qu’avec nos vélos, on ne passe pas inaperçu. L’auberge de jeunesse est magnifique. Nos vélos sont précieusement parqués en dehors de l’enceinte et nous nous installons dans cette demeure de maître. Nous avons une chambre pour nous, vue imprenable, cadre magnifique. Ce soir, pas de repas à l’auberge, mais nous rejoignons le village d’à côté à pied pour un bon repas au restaurant. Au retour, la nuit, nous allons voir les chutes du Rhin : entrée gratuite et sensations garanties, quel vacarme toute cette eau ! Nous dormons tous comme une souche.
Lundi 18 juillet
Petit déjeuner à l’auberge de jeunesse et départ par la campagne pour rejoindre le bord du Rhin. Il y a de la forêt, c’est agréable pour être un peu à l’ombre. Nous croisons d’autres cyclistes avec une remorque, mais ils n’ont pas d’enfant, juste un chien et des bagages. Le Rhin disparaît à nouveau au profit d’une campagne parfois un peu trompeuse : montée rude mais courte et belle descente à fond la gomme. Revoilà le Rhin, on joue à cache-cache. C’est magnifiquement calme et bien ombragé. Une pause s’impose. Le chemin est vraiment très beau. On arrive à Seglingen, le Rhin disparaît à nouveau. Lorsque l’on revoit le Rhin, on sait que de l’autre côté, c’est l’Allemagne. La campagne est belle, on avance bien, Kaisersthul, Mellikonx Chaque fois que l’on tourne une page de notre guide officiel, les enfants demandent le topo : Combien de kilomètres a-t’on fait ? Combien encore à faire pour aujourd’hui ? Quelle heure est-il ? A quelle heure on arrive ? L’arrivée est sur cette pagex Comme nous n’avons pas trouvé de lieu d’hébergement pas trop cher dans cette région de notre parcours, à Schwadenloch, nous changeons de rive pour nous retrouver en Allemagne. Là, comme nous ne sommes plus sur la route 2, nous nous égarons un peu et nous nous retrouvons pour quelques kilomètres sur une route vraiment dangereuse pour des vélos avec remorques. La fatigue aidant, la météo tournant vers l’humide, des travaux sur le chemin, il y a de l’électricité dans l’air ! Mais heureusement, avant une vraie grosse pluie, nous arrivons à Luttingen, à l’hôtel bien nommé Angel. Dernière nuit un peu plus luxueusex Nous mangeons au restaurant des spécialités de la région. Tout le monde est heureux, la télévision, dont nous n’avions pas vu la couleur depuis notre départ, ne restera pas longtemps allumée.
Petit déjeuner à l’auberge de jeunesse et départ par la campagne pour rejoindre le bord du Rhin. Il y a de la forêt, c’est agréable pour être un peu à l’ombre. Nous croisons d’autres cyclistes avec une remorque, mais ils n’ont pas d’enfant, juste un chien et des bagages. Le Rhin disparaît à nouveau au profit d’une campagne parfois un peu trompeuse : montée rude mais courte et belle descente à fond la gomme. Revoilà le Rhin, on joue à cache-cache. C’est magnifiquement calme et bien ombragé. Une pause s’impose. Le chemin est vraiment très beau. On arrive à Seglingen, le Rhin disparaît à nouveau. Lorsque l’on revoit le Rhin, on sait que de l’autre côté, c’est l’Allemagne. La campagne est belle, on avance bien, Kaisersthul, Mellikonx Chaque fois que l’on tourne une page de notre guide officiel, les enfants demandent le topo : Combien de kilomètres a-t’on fait ? Combien encore à faire pour aujourd’hui ? Quelle heure est-il ? A quelle heure on arrive ? L’arrivée est sur cette pagex Comme nous n’avons pas trouvé de lieu d’hébergement pas trop cher dans cette région de notre parcours, à Schwadenloch, nous changeons de rive pour nous retrouver en Allemagne. Là, comme nous ne sommes plus sur la route 2, nous nous égarons un peu et nous nous retrouvons pour quelques kilomètres sur une route vraiment dangereuse pour des vélos avec remorques. La fatigue aidant, la météo tournant vers l’humide, des travaux sur le chemin, il y a de l’électricité dans l’air ! Mais heureusement, avant une vraie grosse pluie, nous arrivons à Luttingen, à l’hôtel bien nommé Angel. Dernière nuit un peu plus luxueusex Nous mangeons au restaurant des spécialités de la région. Tout le monde est heureux, la télévision, dont nous n’avions pas vu la couleur depuis notre départ, ne restera pas longtemps allumée.
Mardi 19 juillet
Déjeuner à l’hôtel et départ pour la Suisse. Nous retrouvons rapidement la route 2 à Laufenbourg. Le Rhin nous quitte jusqu’à Münchenwilen. Le temps est couvert, idéal pour rouler. Le parcourt est bien noté, la qualité de la route impeccable. Le Rhin est imposant. Là bas, de l’autre côté, c’est toujours l’Allemagne. Le paysage est identique d’un côté comme de l’autre. La forêt est épaisse, mais c’est très agréable de rouler tout seul au milieu des bois. Même les routes sans asphalte sont adaptées à notre convoi. Plus nous nous rapprochons de Bâle, plus la densité des habitations nous rappèle que notre périple arrive à sa fin. Mais même dans les grands villages, la circulation est correcte. Nous pique-niquons en route. On arrive bientôt ? La question devient inutile lorsque nous voyons le panneau de signalisation « Basel ». Pour la dernière fois, nous passons par-dessus ce Rhin qui a été notre compagnon durant ces six jours à vélo. Et comme pour nous retenir encore un peu, à 1 Km de la gare, c’est Béatrice qui crève son pneu arrière. Avec Romain, elle finira le parcours à pied. Malgré cet incident, nous sommes en avance à la gare. Il est impossible de changer les billets, car il n’y a plus de place libre pour les vélos. On mange au Mac du coin et le courage manque pour réparer la roue. A 17h05, on embarque enfin, dans deux wagons différents par manque de place (on se demande à quoi ça sert, les réservations !) et on gère tant bien que mal l’installation des vélos, remorques et enfants. Mais nous voilà sur rails, la tête pleine de souvenirs. La fatigue est là, on somnole, on pense à la prochaine route. Mais déjà Genèvex Sur les quais, il faut bien réparer cette satanée roue arrière. Depuis Cornavin, on glisse vers le pont du Mont Blanc et on pédale allégrement les 10-12 kilomètres restants jusqu’à la maison où nos amis, nos chats et lapins nous attendent. On est tous bien arrivé, sans accident, bien fatigué mais heureux et fière de cette nouvelle aventure. Et pour 2007 ? La route 3, Nord – Sud !
Pour 6 jours, 2 adultes + 4 enfants, famille membre des auberges de jeunesse, carte famille CFF, repas, logements, déplacements : budget de 1’700CHFr (sans équipement)
Déjeuner à l’hôtel et départ pour la Suisse. Nous retrouvons rapidement la route 2 à Laufenbourg. Le Rhin nous quitte jusqu’à Münchenwilen. Le temps est couvert, idéal pour rouler. Le parcourt est bien noté, la qualité de la route impeccable. Le Rhin est imposant. Là bas, de l’autre côté, c’est toujours l’Allemagne. Le paysage est identique d’un côté comme de l’autre. La forêt est épaisse, mais c’est très agréable de rouler tout seul au milieu des bois. Même les routes sans asphalte sont adaptées à notre convoi. Plus nous nous rapprochons de Bâle, plus la densité des habitations nous rappèle que notre périple arrive à sa fin. Mais même dans les grands villages, la circulation est correcte. Nous pique-niquons en route. On arrive bientôt ? La question devient inutile lorsque nous voyons le panneau de signalisation « Basel ». Pour la dernière fois, nous passons par-dessus ce Rhin qui a été notre compagnon durant ces six jours à vélo. Et comme pour nous retenir encore un peu, à 1 Km de la gare, c’est Béatrice qui crève son pneu arrière. Avec Romain, elle finira le parcours à pied. Malgré cet incident, nous sommes en avance à la gare. Il est impossible de changer les billets, car il n’y a plus de place libre pour les vélos. On mange au Mac du coin et le courage manque pour réparer la roue. A 17h05, on embarque enfin, dans deux wagons différents par manque de place (on se demande à quoi ça sert, les réservations !) et on gère tant bien que mal l’installation des vélos, remorques et enfants. Mais nous voilà sur rails, la tête pleine de souvenirs. La fatigue est là, on somnole, on pense à la prochaine route. Mais déjà Genèvex Sur les quais, il faut bien réparer cette satanée roue arrière. Depuis Cornavin, on glisse vers le pont du Mont Blanc et on pédale allégrement les 10-12 kilomètres restants jusqu’à la maison où nos amis, nos chats et lapins nous attendent. On est tous bien arrivé, sans accident, bien fatigué mais heureux et fière de cette nouvelle aventure. Et pour 2007 ? La route 3, Nord – Sud !
Pour 6 jours, 2 adultes + 4 enfants, famille membre des auberges de jeunesse, carte famille CFF, repas, logements, déplacements : budget de 1’700CHFr (sans équipement)
4 vélos, 1 vélo banane, une remorque enfant, une remorque bagage…
Samedi 14 juillet
Après la route 1 en 2002, la route 5 en 2004, nous voici au départ de la route 2 au sommet du col de l’Oberalp. Nous sommes arrivés avec une grande voiture car depuis Genève, il est très compliqué d’arriver jusqu’ici avec notre équipement.
En effet, nous sommes une grande famille : Jean-Marc, le papa avec son vélo et la remorque enfant, Béatrice, la maman, avec son vélo accouplé au vélo banane, Sébastien (16 ans) avec son vélo et la remorque bagage, Julien (14 ans 1⁄2) avec son vélo et les sacoches, Romain (6 ans 1⁄2) sur le vélo banane et Benoit (5 ans) dans la remorque enfant.
Au sommet du col, avant d’avoir donné un seul coup de pédale, nous faisons déjà sensation. Beaucoup de gens viennent parler avec nous pendant que nous nous équipons. C’est très sympa.
Après avoir pris congé de grand-papa Jacques qui repart en voiture, nous donnons les instructions de conduite en sécurité pour la descente. Nous dévalons la pente direction Diensentis, Trun, Ilanz. Le paysage est magnifique, la route agréable et nous sommes en plein dans les Alpes. Nous restons sur la route car la circulation n’est pas trop dense. A Trun, nous reprenons le parcours officiel. Nous croisons d’autres cyclistes, il fait beau, tout le monde est de bonne humeur. Le parcours est agréable, même sur les chemins de forêt. C’est depuis Ilanz que les choses se gâtent ! La montée vers Valendas est longue et de plus en plus pénible. Soudain, les remorques pèsent, les mollets fatiguent. Grâce à l’addition de deux énergies, le super vélo banane arrive en tête. La fontaine historique de Valendas est vraiment impressionnante. Mais il reste une dernière montée de 5 à 10% avant une belle descente qui ne réjouis plus personne, car trop fatigué. Juste après Versam, Sébastien s’écrase dans un talus, heureusement sans trop de dégât pour lui. Il faut tout de même faire une petite réparation de fortune sur son vélo qui n’est pas vraiment approprié pour ce genre d’aventure. Nous sommes vraiment fatigués pour ce 1er jour lorsque nous arrivons à Donat/Ems. Nous dormons sur la paille, enfin dans une ancienne porcherie très bien transformée mais qui garde une odeur très très fortex
Après la route 1 en 2002, la route 5 en 2004, nous voici au départ de la route 2 au sommet du col de l’Oberalp. Nous sommes arrivés avec une grande voiture car depuis Genève, il est très compliqué d’arriver jusqu’ici avec notre équipement.
En effet, nous sommes une grande famille : Jean-Marc, le papa avec son vélo et la remorque enfant, Béatrice, la maman, avec son vélo accouplé au vélo banane, Sébastien (16 ans) avec son vélo et la remorque bagage, Julien (14 ans 1⁄2) avec son vélo et les sacoches, Romain (6 ans 1⁄2) sur le vélo banane et Benoit (5 ans) dans la remorque enfant.
Au sommet du col, avant d’avoir donné un seul coup de pédale, nous faisons déjà sensation. Beaucoup de gens viennent parler avec nous pendant que nous nous équipons. C’est très sympa.
Après avoir pris congé de grand-papa Jacques qui repart en voiture, nous donnons les instructions de conduite en sécurité pour la descente. Nous dévalons la pente direction Diensentis, Trun, Ilanz. Le paysage est magnifique, la route agréable et nous sommes en plein dans les Alpes. Nous restons sur la route car la circulation n’est pas trop dense. A Trun, nous reprenons le parcours officiel. Nous croisons d’autres cyclistes, il fait beau, tout le monde est de bonne humeur. Le parcours est agréable, même sur les chemins de forêt. C’est depuis Ilanz que les choses se gâtent ! La montée vers Valendas est longue et de plus en plus pénible. Soudain, les remorques pèsent, les mollets fatiguent. Grâce à l’addition de deux énergies, le super vélo banane arrive en tête. La fontaine historique de Valendas est vraiment impressionnante. Mais il reste une dernière montée de 5 à 10% avant une belle descente qui ne réjouis plus personne, car trop fatigué. Juste après Versam, Sébastien s’écrase dans un talus, heureusement sans trop de dégât pour lui. Il faut tout de même faire une petite réparation de fortune sur son vélo qui n’est pas vraiment approprié pour ce genre d’aventure. Nous sommes vraiment fatigués pour ce 1er jour lorsque nous arrivons à Donat/Ems. Nous dormons sur la paille, enfin dans une ancienne porcherie très bien transformée mais qui garde une odeur très très fortex
Vendredi 15 juillet
Nous partons direction Coire où nous trouvons un magasin de vélos pour les réparations. Accueil très chaleureux et heureusement, la pièce cassée est remplacée de suite. A partir d’ici, plus de fortes montées, mais plus de belles descentes non plus ! A Zizers, nous continuons tout droit le long de la ligne de chemin de fer direction Landquart où nous longeons le Rhin sur l’itinéraire local jusqu’à Bad Ragaz. C’est un chemin de forêt très agréable. On passe sur l’autre rive et pique-nique de midi sur la place de la gare. On rejoint la route 2 et on longe le Rhin sur sa rive gauche. La route est de très bonne qualité, il n’y a que quelques vélos ou de rares promeneurs, mais pas la moindre ombre pour se protéger du soleil brûlant. Jean-Marc crève, pause forcée en plein soleil. On immortalise par une photo notre passage en face de Vaduz et l’on continue sur cette route très belle mais très longue, en plein soleil. Jean-Marc crève pour la 2ème fois ! A Buchs, on traverse la frontière pour aller boire un verre, puis nous suivons l’itinéraire local le long du Rhin direction Oberriet. Un petit vent contraire se lève, toujours pas beaucoup d’ombre. Les paysans travaillent dans les champs, le Rhin est un long fleuve tranquille. Après plus de 65 Km, on trouve enfin notre ferme. On y est reçu très chaleureusement. Enfin de la bonne paille, du silence, un bon repas et une bonne lessive à la main qui est suspendue sous les étoiles.
Nous partons direction Coire où nous trouvons un magasin de vélos pour les réparations. Accueil très chaleureux et heureusement, la pièce cassée est remplacée de suite. A partir d’ici, plus de fortes montées, mais plus de belles descentes non plus ! A Zizers, nous continuons tout droit le long de la ligne de chemin de fer direction Landquart où nous longeons le Rhin sur l’itinéraire local jusqu’à Bad Ragaz. C’est un chemin de forêt très agréable. On passe sur l’autre rive et pique-nique de midi sur la place de la gare. On rejoint la route 2 et on longe le Rhin sur sa rive gauche. La route est de très bonne qualité, il n’y a que quelques vélos ou de rares promeneurs, mais pas la moindre ombre pour se protéger du soleil brûlant. Jean-Marc crève, pause forcée en plein soleil. On immortalise par une photo notre passage en face de Vaduz et l’on continue sur cette route très belle mais très longue, en plein soleil. Jean-Marc crève pour la 2ème fois ! A Buchs, on traverse la frontière pour aller boire un verre, puis nous suivons l’itinéraire local le long du Rhin direction Oberriet. Un petit vent contraire se lève, toujours pas beaucoup d’ombre. Les paysans travaillent dans les champs, le Rhin est un long fleuve tranquille. Après plus de 65 Km, on trouve enfin notre ferme. On y est reçu très chaleureusement. Enfin de la bonne paille, du silence, un bon repas et une bonne lessive à la main qui est suspendue sous les étoiles.
Samedi 16 juillet
Au matin, c’est Léon le pan qui nous réveille à l’aurore. Comme le pneu de Jean-Marc est encore à plat, on trouve un garage vélo/moto au village. Le travail est vite et bien fait. Partout, l’accueil est chaleureux. Pendant que l’on répare la jante de la roue, les enfants sont restés à la ferme pour voir la fabrication artisanale du fromage. Après un copieux déjeuner bio, on est fin prêt pour reprendre l’itinéraire local le long du Rhin. On arrive à St Margrethen où l’on rejoint la route 2. Là, après un conseil de famille et en fonction d’une météo incertaine, la décision est prise de prendre l’itinéraire local à travers Höchst le long du vieux Rhin. A Gaissau, on rejoint la route 2. Cette fois, on ne la quittera plus. On mange une pizza à Rorschach durant une petite averse. On voit le lac de Constance. Malgré la météo incertaine, on continue de longer le bord du lac sur une piste cyclable très agréable. Il y a beaucoup de cyclistes, même des roller. Entre les gros nuages et quelques gouttes de pluie, nous progressons allègrement jusqu’à Arbon où la traversée de la ville se passe sans problème. Nous retrouvons encore pour un petit moment le bord du lac jusqu’à Egnach, et déjà nous reconnaissons la gare de Romanshorn. Cette gare avait été le départ de la route 5 que nous avions fait l’été 2003. Là, nous achetons les billets de train Bâle – Genève pour le retour avec réservation des places vélos. Ensuite, avec joie, nous pédalons vers l’auberge de jeunesse que nous connaissons. Là, rien n’a changer : Toujours un accueil « carré ». Mais cette fois, nous avons une jolie petite chambre pour nous six. Le repas du soir fait du bien et nous restons tranquillement dans notre chambre pour un repos bien mérité.
Au matin, c’est Léon le pan qui nous réveille à l’aurore. Comme le pneu de Jean-Marc est encore à plat, on trouve un garage vélo/moto au village. Le travail est vite et bien fait. Partout, l’accueil est chaleureux. Pendant que l’on répare la jante de la roue, les enfants sont restés à la ferme pour voir la fabrication artisanale du fromage. Après un copieux déjeuner bio, on est fin prêt pour reprendre l’itinéraire local le long du Rhin. On arrive à St Margrethen où l’on rejoint la route 2. Là, après un conseil de famille et en fonction d’une météo incertaine, la décision est prise de prendre l’itinéraire local à travers Höchst le long du vieux Rhin. A Gaissau, on rejoint la route 2. Cette fois, on ne la quittera plus. On mange une pizza à Rorschach durant une petite averse. On voit le lac de Constance. Malgré la météo incertaine, on continue de longer le bord du lac sur une piste cyclable très agréable. Il y a beaucoup de cyclistes, même des roller. Entre les gros nuages et quelques gouttes de pluie, nous progressons allègrement jusqu’à Arbon où la traversée de la ville se passe sans problème. Nous retrouvons encore pour un petit moment le bord du lac jusqu’à Egnach, et déjà nous reconnaissons la gare de Romanshorn. Cette gare avait été le départ de la route 5 que nous avions fait l’été 2003. Là, nous achetons les billets de train Bâle – Genève pour le retour avec réservation des places vélos. Ensuite, avec joie, nous pédalons vers l’auberge de jeunesse que nous connaissons. Là, rien n’a changer : Toujours un accueil « carré ». Mais cette fois, nous avons une jolie petite chambre pour nous six. Le repas du soir fait du bien et nous restons tranquillement dans notre chambre pour un repos bien mérité.
Dimanche 17 juillet
Petit déjeuner à l’auberge de jeunesse et hop, sur la route ! Nous devons être à Kreuzlingen pour 11h35 afin de prendre le bateau. Tout le monde met du cxur à pédaler, la route est très agréable, et les kilomètres défilent à vive allure. C’est vraiment très plaisant de faire du vélo dans de si bonne condition. Le soleil est de retour, même timidement. Le bateau arrive enfin et nous naviguons vers Konstanz. Le bateau prend la direction du lac inférieur et nous mangeons à bord. C’est très agréable, le paysage est magnifique et nous avons le temps de parler, ce qui n’est pas toujours possible sur nos vélos. Nous débarquons à Stein am Rhein et nos jambes sont pressées de se remettre à pédaler. Nous restons sur la rive gauche du Rhin, sur l’itinéraire local. Ici, le paysage change à nouveau : campagne, forêt, à nouveau le Rhin si majestueux. Nous traversons Diessenhofen et progressons allégrement. Tout le monde met du cxur à pédaler, il faut dire que le parcours est agréable et que nous avons maintenant un bon rythme. Plus de crevaisons, plus de pluie, Feuerthalen en vue. Même sur la route signalée comme dangereuse, nous pédalons sans problème. Changement de rive, route 2, direction Neuhausen. Là, on rechange de rive, on sent l’arrivéex Mais nous devons encore atteindre le château de Laufen. Sur la carte, il est signalé « route cahoteuse : pousser le vélo ». Pas trop cahoteux, mais on pousse effectivement bien nos vélos ! Enfin l’arrivée, beaucoup de touristes. Il faut dire qu’avec nos vélos, on ne passe pas inaperçu. L’auberge de jeunesse est magnifique. Nos vélos sont précieusement parqués en dehors de l’enceinte et nous nous installons dans cette demeure de maître. Nous avons une chambre pour nous, vue imprenable, cadre magnifique. Ce soir, pas de repas à l’auberge, mais nous rejoignons le village d’à côté à pied pour un bon repas au restaurant. Au retour, la nuit, nous allons voir les chutes du Rhin : entrée gratuite et sensations garanties, quel vacarme toute cette eau ! Nous dormons tous comme une souche.
Petit déjeuner à l’auberge de jeunesse et hop, sur la route ! Nous devons être à Kreuzlingen pour 11h35 afin de prendre le bateau. Tout le monde met du cxur à pédaler, la route est très agréable, et les kilomètres défilent à vive allure. C’est vraiment très plaisant de faire du vélo dans de si bonne condition. Le soleil est de retour, même timidement. Le bateau arrive enfin et nous naviguons vers Konstanz. Le bateau prend la direction du lac inférieur et nous mangeons à bord. C’est très agréable, le paysage est magnifique et nous avons le temps de parler, ce qui n’est pas toujours possible sur nos vélos. Nous débarquons à Stein am Rhein et nos jambes sont pressées de se remettre à pédaler. Nous restons sur la rive gauche du Rhin, sur l’itinéraire local. Ici, le paysage change à nouveau : campagne, forêt, à nouveau le Rhin si majestueux. Nous traversons Diessenhofen et progressons allégrement. Tout le monde met du cxur à pédaler, il faut dire que le parcours est agréable et que nous avons maintenant un bon rythme. Plus de crevaisons, plus de pluie, Feuerthalen en vue. Même sur la route signalée comme dangereuse, nous pédalons sans problème. Changement de rive, route 2, direction Neuhausen. Là, on rechange de rive, on sent l’arrivéex Mais nous devons encore atteindre le château de Laufen. Sur la carte, il est signalé « route cahoteuse : pousser le vélo ». Pas trop cahoteux, mais on pousse effectivement bien nos vélos ! Enfin l’arrivée, beaucoup de touristes. Il faut dire qu’avec nos vélos, on ne passe pas inaperçu. L’auberge de jeunesse est magnifique. Nos vélos sont précieusement parqués en dehors de l’enceinte et nous nous installons dans cette demeure de maître. Nous avons une chambre pour nous, vue imprenable, cadre magnifique. Ce soir, pas de repas à l’auberge, mais nous rejoignons le village d’à côté à pied pour un bon repas au restaurant. Au retour, la nuit, nous allons voir les chutes du Rhin : entrée gratuite et sensations garanties, quel vacarme toute cette eau ! Nous dormons tous comme une souche.
Lundi 18 juillet
Petit déjeuner à l’auberge de jeunesse et départ par la campagne pour rejoindre le bord du Rhin. Il y a de la forêt, c’est agréable pour être un peu à l’ombre. Nous croisons d’autres cyclistes avec une remorque, mais ils n’ont pas d’enfant, juste un chien et des bagages. Le Rhin disparaît à nouveau au profit d’une campagne parfois un peu trompeuse : montée rude mais courte et belle descente à fond la gomme. Revoilà le Rhin, on joue à cache-cache. C’est magnifiquement calme et bien ombragé. Une pause s’impose. Le chemin est vraiment très beau. On arrive à Seglingen, le Rhin disparaît à nouveau. Lorsque l’on revoit le Rhin, on sait que de l’autre côté, c’est l’Allemagne. La campagne est belle, on avance bien, Kaisersthul, Mellikonx Chaque fois que l’on tourne une page de notre guide officiel, les enfants demandent le topo : Combien de kilomètres a-t’on fait ? Combien encore à faire pour aujourd’hui ? Quelle heure est-il ? A quelle heure on arrive ? L’arrivée est sur cette pagex Comme nous n’avons pas trouvé de lieu d’hébergement pas trop cher dans cette région de notre parcours, à Schwadenloch, nous changeons de rive pour nous retrouver en Allemagne. Là, comme nous ne sommes plus sur la route 2, nous nous égarons un peu et nous nous retrouvons pour quelques kilomètres sur une route vraiment dangereuse pour des vélos avec remorques. La fatigue aidant, la météo tournant vers l’humide, des travaux sur le chemin, il y a de l’électricité dans l’air ! Mais heureusement, avant une vraie grosse pluie, nous arrivons à Luttingen, à l’hôtel bien nommé Angel. Dernière nuit un peu plus luxueusex Nous mangeons au restaurant des spécialités de la région. Tout le monde est heureux, la télévision, dont nous n’avions pas vu la couleur depuis notre départ, ne restera pas longtemps allumée.
Petit déjeuner à l’auberge de jeunesse et départ par la campagne pour rejoindre le bord du Rhin. Il y a de la forêt, c’est agréable pour être un peu à l’ombre. Nous croisons d’autres cyclistes avec une remorque, mais ils n’ont pas d’enfant, juste un chien et des bagages. Le Rhin disparaît à nouveau au profit d’une campagne parfois un peu trompeuse : montée rude mais courte et belle descente à fond la gomme. Revoilà le Rhin, on joue à cache-cache. C’est magnifiquement calme et bien ombragé. Une pause s’impose. Le chemin est vraiment très beau. On arrive à Seglingen, le Rhin disparaît à nouveau. Lorsque l’on revoit le Rhin, on sait que de l’autre côté, c’est l’Allemagne. La campagne est belle, on avance bien, Kaisersthul, Mellikonx Chaque fois que l’on tourne une page de notre guide officiel, les enfants demandent le topo : Combien de kilomètres a-t’on fait ? Combien encore à faire pour aujourd’hui ? Quelle heure est-il ? A quelle heure on arrive ? L’arrivée est sur cette pagex Comme nous n’avons pas trouvé de lieu d’hébergement pas trop cher dans cette région de notre parcours, à Schwadenloch, nous changeons de rive pour nous retrouver en Allemagne. Là, comme nous ne sommes plus sur la route 2, nous nous égarons un peu et nous nous retrouvons pour quelques kilomètres sur une route vraiment dangereuse pour des vélos avec remorques. La fatigue aidant, la météo tournant vers l’humide, des travaux sur le chemin, il y a de l’électricité dans l’air ! Mais heureusement, avant une vraie grosse pluie, nous arrivons à Luttingen, à l’hôtel bien nommé Angel. Dernière nuit un peu plus luxueusex Nous mangeons au restaurant des spécialités de la région. Tout le monde est heureux, la télévision, dont nous n’avions pas vu la couleur depuis notre départ, ne restera pas longtemps allumée.
Mardi 19 juillet
Déjeuner à l’hôtel et départ pour la Suisse. Nous retrouvons rapidement la route 2 à Laufenbourg. Le Rhin nous quitte jusqu’à Münchenwilen. Le temps est couvert, idéal pour rouler. Le parcourt est bien noté, la qualité de la route impeccable. Le Rhin est imposant. Là bas, de l’autre côté, c’est toujours l’Allemagne. Le paysage est identique d’un côté comme de l’autre. La forêt est épaisse, mais c’est très agréable de rouler tout seul au milieu des bois. Même les routes sans asphalte sont adaptées à notre convoi. Plus nous nous rapprochons de Bâle, plus la densité des habitations nous rappèle que notre périple arrive à sa fin. Mais même dans les grands villages, la circulation est correcte. Nous pique-niquons en route. On arrive bientôt ? La question devient inutile lorsque nous voyons le panneau de signalisation « Basel ». Pour la dernière fois, nous passons par-dessus ce Rhin qui a été notre compagnon durant ces six jours à vélo. Et comme pour nous retenir encore un peu, à 1 Km de la gare, c’est Béatrice qui crève son pneu arrière. Avec Romain, elle finira le parcours à pied. Malgré cet incident, nous sommes en avance à la gare. Il est impossible de changer les billets, car il n’y a plus de place libre pour les vélos. On mange au Mac du coin et le courage manque pour réparer la roue. A 17h05, on embarque enfin, dans deux wagons différents par manque de place (on se demande à quoi ça sert, les réservations !) et on gère tant bien que mal l’installation des vélos, remorques et enfants. Mais nous voilà sur rails, la tête pleine de souvenirs. La fatigue est là, on somnole, on pense à la prochaine route. Mais déjà Genèvex Sur les quais, il faut bien réparer cette satanée roue arrière. Depuis Cornavin, on glisse vers le pont du Mont Blanc et on pédale allégrement les 10-12 kilomètres restants jusqu’à la maison où nos amis, nos chats et lapins nous attendent. On est tous bien arrivé, sans accident, bien fatigué mais heureux et fière de cette nouvelle aventure. Et pour 2007 ? La route 3, Nord – Sud !
Pour 6 jours, 2 adultes + 4 enfants, famille membre des auberges de jeunesse, carte famille CFF, repas, logements, déplacements : budget de 1’700CHFr (sans équipement)
Déjeuner à l’hôtel et départ pour la Suisse. Nous retrouvons rapidement la route 2 à Laufenbourg. Le Rhin nous quitte jusqu’à Münchenwilen. Le temps est couvert, idéal pour rouler. Le parcourt est bien noté, la qualité de la route impeccable. Le Rhin est imposant. Là bas, de l’autre côté, c’est toujours l’Allemagne. Le paysage est identique d’un côté comme de l’autre. La forêt est épaisse, mais c’est très agréable de rouler tout seul au milieu des bois. Même les routes sans asphalte sont adaptées à notre convoi. Plus nous nous rapprochons de Bâle, plus la densité des habitations nous rappèle que notre périple arrive à sa fin. Mais même dans les grands villages, la circulation est correcte. Nous pique-niquons en route. On arrive bientôt ? La question devient inutile lorsque nous voyons le panneau de signalisation « Basel ». Pour la dernière fois, nous passons par-dessus ce Rhin qui a été notre compagnon durant ces six jours à vélo. Et comme pour nous retenir encore un peu, à 1 Km de la gare, c’est Béatrice qui crève son pneu arrière. Avec Romain, elle finira le parcours à pied. Malgré cet incident, nous sommes en avance à la gare. Il est impossible de changer les billets, car il n’y a plus de place libre pour les vélos. On mange au Mac du coin et le courage manque pour réparer la roue. A 17h05, on embarque enfin, dans deux wagons différents par manque de place (on se demande à quoi ça sert, les réservations !) et on gère tant bien que mal l’installation des vélos, remorques et enfants. Mais nous voilà sur rails, la tête pleine de souvenirs. La fatigue est là, on somnole, on pense à la prochaine route. Mais déjà Genèvex Sur les quais, il faut bien réparer cette satanée roue arrière. Depuis Cornavin, on glisse vers le pont du Mont Blanc et on pédale allégrement les 10-12 kilomètres restants jusqu’à la maison où nos amis, nos chats et lapins nous attendent. On est tous bien arrivé, sans accident, bien fatigué mais heureux et fière de cette nouvelle aventure. Et pour 2007 ? La route 3, Nord – Sud !
Pour 6 jours, 2 adultes + 4 enfants, famille membre des auberges de jeunesse, carte famille CFF, repas, logements, déplacements : budget de 1’700CHFr (sans équipement)