Saint-Imier se trouve dans le Jura bernois, entre le Mont Soleil et le Chasseral. La physionomie de la localité est majoritairement urbaine et industrielle. Après trois incendies et le développement de l’industrie horlogère, seuls quelques anciens bâtiments ont été conservés, dont l’ancienne collégiale datant du XIe siècle et la Tour Saint-Martin. La première heure de marche jusqu’à Sonvilier se fait la plupart du temps sur une route goudronnée, qui se transforme juste avant Renan en route empierrée. Après La Liodironde, on retrouve le goudron pour profiter, lorsque les conditions météorologiques sont favorables, d’une vue panoramique sur la chaîne des Alpes.

On a entre-temps rejoint les montagnes de Cernier et de Chézard. L’altitude ne permettant pas une exploitation agricole aussi intensive que sur le Plateau, le paysage de bocage s’est ici conservé. Ce paysage rural très ancien est surtout connu en Normandie et donne une impression d’isolement dans la Suisse densément peuplée. Il se compose de nombreux pâturages délimités par des haies et des rangées d’arbres et est desservi par un réseau dense de chemins. Une carte datant de 1840 montre que le paysage de l’époque n’a guère changé depuis. Les chemins qui y ont été aménagés représentent souvent des limites de parcelles et sont bordés de murs de pierres sèches et de buissons.

On descend à travers une forêt jusqu’à ce que cette randonnée plutôt courte se termine un peu plus loin, à Chézard-St-Martin. Le village se trouve au pied du Mont d’Amin, niché dans le charmant paysage du Val-de-Ruz.