Très vite, l’itinéraire s’enfonce dans la forêt. La première clairière se situe près du Creux de la Pey. Le parcours se poursuit à travers des pâturages jurassiens pour arriver à Combaz où il passe à nouveau dans la forêt pour une petite montée. Pendant environ une heure et demie, le dénivelé reste modéré tandis que l’itinéraire traverse bosquets et pâturages jurassiens. À hauteur de La Cruchaude commence la montée vers Chasseron. Le premier tronçon se déroule en forêt, puis, à partir de 1350 mètres, les arbres se font de plus en plus rares. Les murs de pierres sèches se multiplient en revanche et, avec un peu de chance, on peut apercevoir des chamois.

À 1607 mètres, le troisième plus haut sommet du Jura suisse est atteint: le Chasseron. Le lac de Neuchâtel et, plus au sud, le Léman, s’offrent à la vue des randonneurs. Un chapelet de sommets alpins s’étire sur 250 kilomètres à l’horizon. Du Chasseron, l’itinéraire suit la crête jusqu’aux Petites Roches puis descend aux Avattes. Le tronçon suivant emprunte une route forestière pour rejoindre Les Praisses. Un dernier joli sentier bordé de vieux arbres permet d’atteindre peu après Sainte-Croix.

La commune est située sur une terrasse ensoleillée et protégée au cœur du Jura vaudois. C’est un horloger genevois, Antoine Favre, qui l’a rendue célèbre dans le monde entier en y inventant, en 1796, la boîte à musique. De 1811 jusqu’à la fin du XIXe siècle, Sainte-Croix fut la capitale de la fabrication de boîtes à musique et d’automates. Le musée CIMA en expose encore aujourd’hui une collection exceptionnelle et permet de découvrir ce métier d’art.