Cycling in Switzerland

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The travel report lies on:

Rhine Route route-02
Rhine Route
Andermatt–Basel–(Rotterdamm)
To route
JOURNAL DE BORD

JOURNAL DE BORD

En couple femme homme l’été de nos 60 ans nous optons pour ce trek à vélo. Nous disposons, pour elle, d’une bicyclette trek adaptée aux terrains relativement accidentés, pour lui, d’un vélo trek plus adéquat sur sol asphalté que sur les chemins qui ne le sont pas. A ce propos le parcours de 450 km en compte plus de 60 non-bitumés.
CYCLOTOURISME LE RHIN A VELO
DE ANDERMATT A BÂLE DU 10 AU 16 JUILLET 2012

En couple femme homme l’été de nos 60 ans nous optons pour ce trek à vélo. Nous disposons, pour elle, d’une bicyclette trek adaptée aux terrains relativement accidentés, pour lui, d’un vélo trek plus adéquat sur sol asphalté que sur les chemins qui ne le sont pas. A ce propos le parcours de 450 km en compte plus de 60 non-bitumés. C’est beaucoup (trop ?) pour un cycliste et un vélo (classique). Difficile, en effet, d’être attentif, en même temps aux paysages qui défilent et aux nids de poules à contourner.

Nous voyageons avec nos sacoches sur le porte-bagage arrière. Logement au jour le jour sans réservation en hôtels ou Bed and Breakfast. Mais la Suisse reste chère. Comptez de 120 à 150 fr. la nuitée et petit-déjeûner pour deux personnes en chambre double. Astuce à ce propos : usez des quelques auberges de jeunesse qui jalonnent le parcours.

La météo, hormis un jour et demi de vent contraire, nous a été favorable. Crevaisons: zéro.
1ère ÉTAPE : ANDERMATT – ILLANZ
(env. 75km. ; 750 m. de dénivelé positif et 1475 m.de descente), ma 10.7.2012.

Après une nuit au camping d’Andermatt et l’achat du pique-nique, départ vers 10h à l’assaut du col de l’Oberalp. 610m de montée sur 10 à 12 km. A 8km/h en moyenne après une heure et demie on est au col à 2046m d’altitude. Petite pause photo et descente grisante vers Disentis. Là on quitte la route asphaltée pour des chemins, certes éloignés du trafic, mais plus accidentés. Se succèdent rives pentues du fleuve naissant et vallons où se nichent villages et hameaux.
2ème ÉTAPE : ILLANZ – LANDQUART
(env.70km. ; 555m. déniv + et 710m de descente), me 11.7.2012.

Départ vers les villages de Valendas, Carrera et Versam (908 m.). Ça monte sur cette rive droite du fleuve. La route et deux promontoires nous font découvrir les gorges sauvages du Rhin. Simplement magnifique. On se lâche dans la descente vers Bonaduz puis Reichenau. Là se joignent en un puissant courant les deux Rhin (antérieur et supérieur). Contrairement à ce qu’on imaginait l’itinéraire vélo no2 ne reste pas au fond du vallon jusqu’à Coire. Nous remontons jusqu’à Tamins pour ensuite descendre sur la rive gauche du fleuve jusqu’aux environs de Coire. Une bière bienvenue au buffet de la gare de la capitale grisonne puis nous repartons rejoindre le Rhin en rive droite cette fois-ci. Pique-nique sur un banc judicieusement placé sur le parcours et nouvelle «pédalée» vers Landquart. On quitte les rives pour flâner dans la belle campagne que jouxte au loin les coteaux en vigne de la région de Malans, Jenins et Maienfeld.
3ème ÉTAPE : LANDQUART – ALTSTÄTTEN
(env. 75km. ; 310 m. de montée et 390m de descente), je.12.7.2012.

De Landquart nous rejoignons le parcours balisé No 2 et accédons au «weinweg» (chemin des vignes et du vin). Joli coteau pas trop pentu, mais quand même pour nos jarrets, qui produit d’excellents blauburgunder (pinot noir). Les villages de Jenins, Malans, Maienfeld jusqu’à Fläsh, se succèdent. Puis on retrouve la rive gauche du Rhin. Il est ici canalisé, nous roulons sur de belles rectilignes sur le chemin dominant le canal. Sur la rive opposée c’est le Liechtenstein. Un pont de bois conduit à Vaduz. On aurait dû le franchir. De Sargans à Buchs, une vingtaine de km sont ainsi avalés. Le parcours redevient plus campagnard par Sennwald, Oberriet puis Altstätten. Nuitée dans cette ville après un petit marathon en quête d’une chambre d’hôtel qui nous coûte 130fr.CH. Rues sans autos, jolies façades et beau Frauenhof, cette bourgade vaut une pause.
4ème ÉTAPE : ALTSÄTTEN – KREUZLINGEN
(env. 85km ; 60 m. de montée et 80 m. de descente) , ve.13.7.2012.

En fait une étape de transition. Nous profitons ici de cartes journalières offertes à très bon prix par une banque suisse pour naviguer de Rorscharch à Kreuzlingen à bord d’un bateau de la compagnie de navigation du Bodensee. Les vélos se reposent, comme nous, sur le pont arrière du navire. D’Altstätten à Rorschach (35km.) nous flânons sur les rives conduisant le fleuve dans le lac de Constance. Moment fort, l’accès à cette immense étendue d’eau après avoir zigzagué sur quelques encablures entre les frontières suisses et autrichiennes.

A Kreuzlingen nous logeons à la belle auberge de jeunesse et poussons nos bécanes jusqu’à l’île aux fleurs de Mainau. Une bonne quinzaine de km. supplémentaires pour découvrir une sorte de parc d’attraction tout de même incroyablement fleuri et arborisé. Il en coûte 16,90 EURO pour entrer (demi-prix à partir de 17h00).

Une bonne table dans la belle vieille de Constance puis nous regagnons notre chambre sous une pluie battante. Ce sera la seule averse de tout notre périple.
5ème ÉTAPE : KREUZLINGEN – SCHAFFOUSE
(environ. 55km ; 265 m. de montée et 240 m. de descente), sa. 14.07.2012.

Dur… dur. Pédaler en face d’un vent de nord-ouest fermement installé à 30 ou 40km./h. Même à la descente il faut appuyer sur les manivelles. Heureusement les sites traversés tout au long de ce bras inférieur du lac de Constance sont superbes. Maisons traditionnelles à colombages, vieux villages balnéaires… la Suisse a de somptueuses ressources touristiques. La plus représentative sur ce parcours est le bourg médiéval de Stein-am-Rhein. Rues piétonnes, façades richement peintes, porches et devantures bellement restaurés…on voyage dans l’art et l’histoire. Ce samedi est ici jour de marché et de mariages. Des réjouissances qui nous font presque oublier le vent contraire qui s’acharne sur nous jusqu’à l’auberge de jeunesse de Schaffouse. Morts de fatigue on parvient cependant à aimer ce bijou de ville en pente sur la rive droite du fleuve. Ses ruelles et anciennes maisons et églises valent le détour.
6ème ÉTAPE : SCHAFFOUSE – LEIBSTADT
(env. 80km. 495 m. de montée et 655 m. de descente), dim. 15.07.2012.

Rheinfall , ou Chute du Rhin. C’est ici l’attraction de cette journée et l’un des plus forts moments de notre trek. Environ 5km après avoir quitté Schaffouse le Rhin semble s’agiter. Au château-hôtel-restaurant campé sur la rive gauche, par lequel passe le Radweg, on se dit qu’on se trouve sur la mauvaise rive du fleuve pour le voir se déchaîner entre les rochers de la chute. Nous posons nos bicyclettes et descendons à pied jusqu’à à la berge. Le bruit de l’eau en furie remplit l’espace. Ici une barque et son marin attendent les visiteurs. Chaque 10 min, pour 2fr. par personne, l’embarcation se fraye aisément un passage entre les flots agités jusque sur la rive opposée. Le spectacle millénaire continu nous en met plein les mirettes. Il y a peu de monde ici en ce début de matinée de dimanche. Il en sera tout autrement d’ici quelques heures. De retour au guidon nous suivons le Rhin qui se love sur ce tronçon dans une succession de méandres. Idylique l’un de ceux-ci est à Tösseg. Le calme de cette anse de forêt et de verdure contraste follement avec l’agitation qui a précédé aux chutes. Une petite salade à Eglisau puis nous pédalons jusqu’à Koblenz. De là à Leibstadt nous cherchons un gîte pour la nuit. Harassés nous arrivons au Landgasthaus Schützen où la patronne nous accueille. C’est confortable et la carte est joliment dotée. L’auberge domine le Rhin traversé par un barrage. En amont, à quelques encablures, trône la centrale nucléaire . De sa tour de refroidissement s’échappe un dense panache de vapeur. Voilà qui rappelle que le grand fleuve, s’il est jalonné de merveilleux sites naturels ou construits, est aussi un élément important de l’économie et de l’industrie. Voie de transport, gravières, carrières, production hydro-électrique, sites artisano-industriels lui sont complètement associés.
7ème ÉTAPE : LEIBSTADT – BÂLE
(70km. 260 m. de montée et 300 m. de descente.), lu 16.07.2012.

Dernier jour, on va y arriver à ces 450km. Le postérieur un peu douloureux mais la tête – c’est plus important – bien remplie. La route à vélo est en d’agréables tronçons légèrement à l’écart du fleuve. Mais de Bad Säckingen (DE) à Rheinfelden, elle passe par un Waldweg beaucoup trop caillouteux à mon goût. Bien que la forêt y soit tentante, les tressautements de ma bécane me tannent les fesses et le moral. Pas moyen de lever le nez du guidon afin de trouver le cheminement qui me secoue le moins possible. Du coup nous quittons ce sentier pour rejoindre la route, bordée d’une piste cyclable peu avant Rheinfelden. Bien joué, pas seulement pour nos périnées mais aussi pour nos yeux. En effet, juste à côté de la route, dans un champ fraîchement moissonné, campent trois cigognes peu farouches.

Nous passons Rheinfelden, elle aussi jolie bourgade, après nous y être ravitaillés en vue de notre pique-nique journalier. Arrivent Pratteln, Muttenz, Schweizerhalle, la banlieue industrielle de Bâle. Nous suivons l’indication B-Bahnof qui nous conduit à la Badische Bahnof, soit la gare allemande de la cité rhénane. Erreur. Il fallait suivre «City» pour arriver à la Hauptbahnof. Une visiteuse veut bien nous tirer le portrait alors que nous posons sur le Wettsteinbrücke. Au guichet de la gare CFF l’employée nous rassure. Un train équipé d’un wagon pour les vélos part à 16h04 vers le Gothard et Göschenen. Là-bas nous attendra une navette du Glacier express nous ramenant à Andermatt où est restée gratuitement stationnée notre voiture. Une «mousse» sur l’une des nombreuses terrasses de la bahnofplatz et un immense bonheur nous saisi…
En couple femme homme l’été de nos 60 ans nous optons pour ce trek à vélo. Nous disposons, pour elle, d’une bicyclette trek adaptée aux terrains relativement accidentés, pour lui, d’un vélo trek plus adéquat sur sol asphalté que sur les chemins qui ne le sont pas. A ce propos le parcours de 450 km en compte plus de 60 non-bitumés.
CYCLOTOURISME LE RHIN A VELO
DE ANDERMATT A BÂLE DU 10 AU 16 JUILLET 2012

En couple femme homme l’été de nos 60 ans nous optons pour ce trek à vélo. Nous disposons, pour elle, d’une bicyclette trek adaptée aux terrains relativement accidentés, pour lui, d’un vélo trek plus adéquat sur sol asphalté que sur les chemins qui ne le sont pas. A ce propos le parcours de 450 km en compte plus de 60 non-bitumés. C’est beaucoup (trop ?) pour un cycliste et un vélo (classique). Difficile, en effet, d’être attentif, en même temps aux paysages qui défilent et aux nids de poules à contourner.

Nous voyageons avec nos sacoches sur le porte-bagage arrière. Logement au jour le jour sans réservation en hôtels ou Bed and Breakfast. Mais la Suisse reste chère. Comptez de 120 à 150 fr. la nuitée et petit-déjeûner pour deux personnes en chambre double. Astuce à ce propos : usez des quelques auberges de jeunesse qui jalonnent le parcours.

La météo, hormis un jour et demi de vent contraire, nous a été favorable. Crevaisons: zéro.
1ère ÉTAPE : ANDERMATT – ILLANZ
(env. 75km. ; 750 m. de dénivelé positif et 1475 m.de descente), ma 10.7.2012.

Après une nuit au camping d’Andermatt et l’achat du pique-nique, départ vers 10h à l’assaut du col de l’Oberalp. 610m de montée sur 10 à 12 km. A 8km/h en moyenne après une heure et demie on est au col à 2046m d’altitude. Petite pause photo et descente grisante vers Disentis. Là on quitte la route asphaltée pour des chemins, certes éloignés du trafic, mais plus accidentés. Se succèdent rives pentues du fleuve naissant et vallons où se nichent villages et hameaux.
2ème ÉTAPE : ILLANZ – LANDQUART
(env.70km. ; 555m. déniv + et 710m de descente), me 11.7.2012.

Départ vers les villages de Valendas, Carrera et Versam (908 m.). Ça monte sur cette rive droite du fleuve. La route et deux promontoires nous font découvrir les gorges sauvages du Rhin. Simplement magnifique. On se lâche dans la descente vers Bonaduz puis Reichenau. Là se joignent en un puissant courant les deux Rhin (antérieur et supérieur). Contrairement à ce qu’on imaginait l’itinéraire vélo no2 ne reste pas au fond du vallon jusqu’à Coire. Nous remontons jusqu’à Tamins pour ensuite descendre sur la rive gauche du fleuve jusqu’aux environs de Coire. Une bière bienvenue au buffet de la gare de la capitale grisonne puis nous repartons rejoindre le Rhin en rive droite cette fois-ci. Pique-nique sur un banc judicieusement placé sur le parcours et nouvelle «pédalée» vers Landquart. On quitte les rives pour flâner dans la belle campagne que jouxte au loin les coteaux en vigne de la région de Malans, Jenins et Maienfeld.
3ème ÉTAPE : LANDQUART – ALTSTÄTTEN
(env. 75km. ; 310 m. de montée et 390m de descente), je.12.7.2012.

De Landquart nous rejoignons le parcours balisé No 2 et accédons au «weinweg» (chemin des vignes et du vin). Joli coteau pas trop pentu, mais quand même pour nos jarrets, qui produit d’excellents blauburgunder (pinot noir). Les villages de Jenins, Malans, Maienfeld jusqu’à Fläsh, se succèdent. Puis on retrouve la rive gauche du Rhin. Il est ici canalisé, nous roulons sur de belles rectilignes sur le chemin dominant le canal. Sur la rive opposée c’est le Liechtenstein. Un pont de bois conduit à Vaduz. On aurait dû le franchir. De Sargans à Buchs, une vingtaine de km sont ainsi avalés. Le parcours redevient plus campagnard par Sennwald, Oberriet puis Altstätten. Nuitée dans cette ville après un petit marathon en quête d’une chambre d’hôtel qui nous coûte 130fr.CH. Rues sans autos, jolies façades et beau Frauenhof, cette bourgade vaut une pause.
4ème ÉTAPE : ALTSÄTTEN – KREUZLINGEN
(env. 85km ; 60 m. de montée et 80 m. de descente) , ve.13.7.2012.

En fait une étape de transition. Nous profitons ici de cartes journalières offertes à très bon prix par une banque suisse pour naviguer de Rorscharch à Kreuzlingen à bord d’un bateau de la compagnie de navigation du Bodensee. Les vélos se reposent, comme nous, sur le pont arrière du navire. D’Altstätten à Rorschach (35km.) nous flânons sur les rives conduisant le fleuve dans le lac de Constance. Moment fort, l’accès à cette immense étendue d’eau après avoir zigzagué sur quelques encablures entre les frontières suisses et autrichiennes.

A Kreuzlingen nous logeons à la belle auberge de jeunesse et poussons nos bécanes jusqu’à l’île aux fleurs de Mainau. Une bonne quinzaine de km. supplémentaires pour découvrir une sorte de parc d’attraction tout de même incroyablement fleuri et arborisé. Il en coûte 16,90 EURO pour entrer (demi-prix à partir de 17h00).

Une bonne table dans la belle vieille de Constance puis nous regagnons notre chambre sous une pluie battante. Ce sera la seule averse de tout notre périple.
5ème ÉTAPE : KREUZLINGEN – SCHAFFOUSE
(environ. 55km ; 265 m. de montée et 240 m. de descente), sa. 14.07.2012.

Dur… dur. Pédaler en face d’un vent de nord-ouest fermement installé à 30 ou 40km./h. Même à la descente il faut appuyer sur les manivelles. Heureusement les sites traversés tout au long de ce bras inférieur du lac de Constance sont superbes. Maisons traditionnelles à colombages, vieux villages balnéaires… la Suisse a de somptueuses ressources touristiques. La plus représentative sur ce parcours est le bourg médiéval de Stein-am-Rhein. Rues piétonnes, façades richement peintes, porches et devantures bellement restaurés…on voyage dans l’art et l’histoire. Ce samedi est ici jour de marché et de mariages. Des réjouissances qui nous font presque oublier le vent contraire qui s’acharne sur nous jusqu’à l’auberge de jeunesse de Schaffouse. Morts de fatigue on parvient cependant à aimer ce bijou de ville en pente sur la rive droite du fleuve. Ses ruelles et anciennes maisons et églises valent le détour.
6ème ÉTAPE : SCHAFFOUSE – LEIBSTADT
(env. 80km. 495 m. de montée et 655 m. de descente), dim. 15.07.2012.

Rheinfall , ou Chute du Rhin. C’est ici l’attraction de cette journée et l’un des plus forts moments de notre trek. Environ 5km après avoir quitté Schaffouse le Rhin semble s’agiter. Au château-hôtel-restaurant campé sur la rive gauche, par lequel passe le Radweg, on se dit qu’on se trouve sur la mauvaise rive du fleuve pour le voir se déchaîner entre les rochers de la chute. Nous posons nos bicyclettes et descendons à pied jusqu’à à la berge. Le bruit de l’eau en furie remplit l’espace. Ici une barque et son marin attendent les visiteurs. Chaque 10 min, pour 2fr. par personne, l’embarcation se fraye aisément un passage entre les flots agités jusque sur la rive opposée. Le spectacle millénaire continu nous en met plein les mirettes. Il y a peu de monde ici en ce début de matinée de dimanche. Il en sera tout autrement d’ici quelques heures. De retour au guidon nous suivons le Rhin qui se love sur ce tronçon dans une succession de méandres. Idylique l’un de ceux-ci est à Tösseg. Le calme de cette anse de forêt et de verdure contraste follement avec l’agitation qui a précédé aux chutes. Une petite salade à Eglisau puis nous pédalons jusqu’à Koblenz. De là à Leibstadt nous cherchons un gîte pour la nuit. Harassés nous arrivons au Landgasthaus Schützen où la patronne nous accueille. C’est confortable et la carte est joliment dotée. L’auberge domine le Rhin traversé par un barrage. En amont, à quelques encablures, trône la centrale nucléaire . De sa tour de refroidissement s’échappe un dense panache de vapeur. Voilà qui rappelle que le grand fleuve, s’il est jalonné de merveilleux sites naturels ou construits, est aussi un élément important de l’économie et de l’industrie. Voie de transport, gravières, carrières, production hydro-électrique, sites artisano-industriels lui sont complètement associés.
7ème ÉTAPE : LEIBSTADT – BÂLE
(70km. 260 m. de montée et 300 m. de descente.), lu 16.07.2012.

Dernier jour, on va y arriver à ces 450km. Le postérieur un peu douloureux mais la tête – c’est plus important – bien remplie. La route à vélo est en d’agréables tronçons légèrement à l’écart du fleuve. Mais de Bad Säckingen (DE) à Rheinfelden, elle passe par un Waldweg beaucoup trop caillouteux à mon goût. Bien que la forêt y soit tentante, les tressautements de ma bécane me tannent les fesses et le moral. Pas moyen de lever le nez du guidon afin de trouver le cheminement qui me secoue le moins possible. Du coup nous quittons ce sentier pour rejoindre la route, bordée d’une piste cyclable peu avant Rheinfelden. Bien joué, pas seulement pour nos périnées mais aussi pour nos yeux. En effet, juste à côté de la route, dans un champ fraîchement moissonné, campent trois cigognes peu farouches.

Nous passons Rheinfelden, elle aussi jolie bourgade, après nous y être ravitaillés en vue de notre pique-nique journalier. Arrivent Pratteln, Muttenz, Schweizerhalle, la banlieue industrielle de Bâle. Nous suivons l’indication B-Bahnof qui nous conduit à la Badische Bahnof, soit la gare allemande de la cité rhénane. Erreur. Il fallait suivre «City» pour arriver à la Hauptbahnof. Une visiteuse veut bien nous tirer le portrait alors que nous posons sur le Wettsteinbrücke. Au guichet de la gare CFF l’employée nous rassure. Un train équipé d’un wagon pour les vélos part à 16h04 vers le Gothard et Göschenen. Là-bas nous attendra une navette du Glacier express nous ramenant à Andermatt où est restée gratuitement stationnée notre voiture. Une «mousse» sur l’une des nombreuses terrasses de la bahnofplatz et un immense bonheur nous saisi…

The travel report lies on:

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Andermatt–Basel–(Rotterdamm)
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