Cycling in Switzerland
Coire–Bâle – 4–9 Août 2010
2 Rhine Route

Coire–Bâle – 4–9 Août 2010
Andermatt–Basel–(Rotterdamm)
Nous avons apprécié l’itinéraire no. 2 pour son faible dénivelé, permettant d’avancer vite et de voir une bonne diversité de paysages, pour la proximité du fleuve et du lac, pour son excellent balisage et pour les facilités d’hébergement et de ravitaillement qu’il offre. Nous espérons bien reprendre la route dès que l’occasion se présentera. Que du bonheur !
Pour nous guider : La Suisse à vélo : guide officiel, volume 1 : Route du Rhône, Route du Rhin, Route Nord-Sud, Werd Verlag, 1998.
Schweiz-Suisse : carte cyclotouristique 1 :301 000, Kümmerly+Frey.
Coire–Schaan/Vaduz – 4 août
Nos troisièmes vacances à vélo sur les itinéraires suisses commencent. Il est 7h.30, nous roulons une demi-heure jusqu’à la gare de Neuchâtel où nous prenons le train pour Coire. L’équipe se compose de Marie-Claude (50), Joëlle (17), Mathias (14), Adrien (20) et Joanie (18). Le voyage est prévu en 6 jours. Arrivés à Coire à la mi-journée, nous faisons un petit tour dans la vieille ville, avant de trouver la route no. 2 à l’est de la gare et de rejoindre le Rhin, notre compagnon de route. Pour continuer à le longer, nous bifurquons vers Landquart. Gymkana routier pour atteindre le joli itinéraire local le long de la rive droite. Nous pique-niquons les pieds dans l’eau, entre montagne et fleuve. Chacun apprécie la beauté du paysage. A Bad Ragaz nous montons à Maienfeld et faisons le plein des gourdes à la fontaine. Serait-il possible de manquer ces hauts lieux de la culture populaire suisse que sont la maison et la fontaine de Heidi ? En tous les cas, nos mollets nous indiquent qu’elles se méritent ! Grimpette par le chemin pédestre jusqu’à la fontaine et photo souvenir. La maison de Heidi, située plus haut encore sera pour une prochaine fois. A nouveau sur la route no. 2, nous rejoignons le Rhin à Fläsch et roulons sur la digue jusqu’à Schaan. Les châteaux anciens et les bunkers du 20e siècle surveillent le passage, ainsi que les 80 soldats du Liechtenstein (à une certaine époque). Nuit à l’auberge de jeunesse de Schaan/Vaduz, bien indiquée. Il y a même une douche dans la chambre. A 5 mn de l’auberge se trouvent mini-golf et pizzeria. On commande nos pizzas. On attend. Les autochtones reçoivent leurs assiettes en priorité, on dirait. On attend encore. On se renseigne. L’équipe de foot du Liechtenstein a beau jouer avec la Nati, on est ailleurs! Finalement la pizza est bonne et on mini-golfe jusqu’à la nuit.
Nos troisièmes vacances à vélo sur les itinéraires suisses commencent. Il est 7h.30, nous roulons une demi-heure jusqu’à la gare de Neuchâtel où nous prenons le train pour Coire. L’équipe se compose de Marie-Claude (50), Joëlle (17), Mathias (14), Adrien (20) et Joanie (18). Le voyage est prévu en 6 jours. Arrivés à Coire à la mi-journée, nous faisons un petit tour dans la vieille ville, avant de trouver la route no. 2 à l’est de la gare et de rejoindre le Rhin, notre compagnon de route. Pour continuer à le longer, nous bifurquons vers Landquart. Gymkana routier pour atteindre le joli itinéraire local le long de la rive droite. Nous pique-niquons les pieds dans l’eau, entre montagne et fleuve. Chacun apprécie la beauté du paysage. A Bad Ragaz nous montons à Maienfeld et faisons le plein des gourdes à la fontaine. Serait-il possible de manquer ces hauts lieux de la culture populaire suisse que sont la maison et la fontaine de Heidi ? En tous les cas, nos mollets nous indiquent qu’elles se méritent ! Grimpette par le chemin pédestre jusqu’à la fontaine et photo souvenir. La maison de Heidi, située plus haut encore sera pour une prochaine fois. A nouveau sur la route no. 2, nous rejoignons le Rhin à Fläsch et roulons sur la digue jusqu’à Schaan. Les châteaux anciens et les bunkers du 20e siècle surveillent le passage, ainsi que les 80 soldats du Liechtenstein (à une certaine époque). Nuit à l’auberge de jeunesse de Schaan/Vaduz, bien indiquée. Il y a même une douche dans la chambre. A 5 mn de l’auberge se trouvent mini-golf et pizzeria. On commande nos pizzas. On attend. Les autochtones reçoivent leurs assiettes en priorité, on dirait. On attend encore. On se renseigne. L’équipe de foot du Liechtenstein a beau jouer avec la Nati, on est ailleurs! Finalement la pizza est bonne et on mini-golfe jusqu’à la nuit.
Schaan–Romanshorn – 5 août
Le temps est à l’averse. Il ne pleuvra qu’une seule fois, de 7 heures du matin à 7 heures le lendemain. On choisit de visiter le Landesmuseum de Vaduz. Accueil sympathique. On nous ouvre un local pour y abriter nos vélos chargés. Très beau musée. Nous reprenons les vélos pour quelques km jusqu’à Buchs et mangeons au buffet de la gare. Il pleut à verse et c’est en train que nous allons jusqu’à Arbon. Sous la pluie, nous faisons les 10 derniers km pour arriver à Romanshorn et son auberge de jeunesse ! Souper au restaurant et guili-guili au Mocmoc de la gare par nos deux Jo en gilets et brassards réfléchissants. Si vous les rencontrez un jour sur un itinéraire de la Suisse à vélo, saluez-les en disant : Bonjour Chefs ! ça leur fera plaisir.
Le temps est à l’averse. Il ne pleuvra qu’une seule fois, de 7 heures du matin à 7 heures le lendemain. On choisit de visiter le Landesmuseum de Vaduz. Accueil sympathique. On nous ouvre un local pour y abriter nos vélos chargés. Très beau musée. Nous reprenons les vélos pour quelques km jusqu’à Buchs et mangeons au buffet de la gare. Il pleut à verse et c’est en train que nous allons jusqu’à Arbon. Sous la pluie, nous faisons les 10 derniers km pour arriver à Romanshorn et son auberge de jeunesse ! Souper au restaurant et guili-guili au Mocmoc de la gare par nos deux Jo en gilets et brassards réfléchissants. Si vous les rencontrez un jour sur un itinéraire de la Suisse à vélo, saluez-les en disant : Bonjour Chefs ! ça leur fera plaisir.
Romanshorn–Schaffhouse – 6 août
Le temps est gris, mais la pluie a cessé. Nous nous réjouissons d’enfourcher nos montures. L’itinéraire cycliste ne désemplit pas. La région entre Kreuzlingen et Stein am Rhein est touristique. On traverse quelques zones 30 ouvertes à la circulation, mais on roule souvent sur des routes sans voitures. Jusqu’à présent (et après aussi) les indications de l’itinéraire no. 2 sont parfaites. A Kreuzlingen, on trouve des WC de port privé. Ils sont fermés. Un aimable monsieur tape un code pour nous laisser entrer. Un autre arrive et s’irrite de cette intrusion et de nos vélos qui font désordre ! Heureusement on a eu le temps de finir ce qu’il fallait et on quitte le furieux. Pique-nique à Steckborn au bord du lac. Va-t-on là aussi nous obliger à nous déplacer ? 5 vélos, 5 cyclistes, 5 pique-niques, du bruit et des miettes, ah la la, ça ne va pas du tout… en plus un bidon saute au lac et fait surgir le spectre d’une pollution majeure menaçant le cours du Rhin et ses habitants. Par chance, on récupère l’échappé et on file vers Stein am Rhein. Une courte averse nous rafraîchit. Superbe vieille ville. Quelques km sur rive droite, puis sur rive gauche et, à Diessenhofen, nous traversons vers l’Allemagne par le vieux pont. Jolie route jusqu’à Schaffhouse. Glace au bord du Rhin et montée à l’auberge de jeunesse située dans une magnifique demeure au milieu d’un parc. On soupe chez des amis.
Le temps est gris, mais la pluie a cessé. Nous nous réjouissons d’enfourcher nos montures. L’itinéraire cycliste ne désemplit pas. La région entre Kreuzlingen et Stein am Rhein est touristique. On traverse quelques zones 30 ouvertes à la circulation, mais on roule souvent sur des routes sans voitures. Jusqu’à présent (et après aussi) les indications de l’itinéraire no. 2 sont parfaites. A Kreuzlingen, on trouve des WC de port privé. Ils sont fermés. Un aimable monsieur tape un code pour nous laisser entrer. Un autre arrive et s’irrite de cette intrusion et de nos vélos qui font désordre ! Heureusement on a eu le temps de finir ce qu’il fallait et on quitte le furieux. Pique-nique à Steckborn au bord du lac. Va-t-on là aussi nous obliger à nous déplacer ? 5 vélos, 5 cyclistes, 5 pique-niques, du bruit et des miettes, ah la la, ça ne va pas du tout… en plus un bidon saute au lac et fait surgir le spectre d’une pollution majeure menaçant le cours du Rhin et ses habitants. Par chance, on récupère l’échappé et on file vers Stein am Rhein. Une courte averse nous rafraîchit. Superbe vieille ville. Quelques km sur rive droite, puis sur rive gauche et, à Diessenhofen, nous traversons vers l’Allemagne par le vieux pont. Jolie route jusqu’à Schaffhouse. Glace au bord du Rhin et montée à l’auberge de jeunesse située dans une magnifique demeure au milieu d’un parc. On soupe chez des amis.
Schaffhouse–Koblenz-Reuenthal – 7 août
Excellente nuit. Le soleil brille. Pas un nuage. Petit déjeuner magnifique dans la cour extérieure de l’AJ avec cake au chocolat délicieux. S’il ne faisait pas aussi beau, on regretterait presque de partir. Belle descente jusqu’au Rhin. Certaines (en gilets et brassards) s’offrent un tour de rond-point supplémentaire, ayant perdu subitement le sens de l’orientation. Et ce n’est pas la faute du balisage ! Nos amis nous accompagnent une partie du chemin. L’équipe de huit personnes s’élance en direction des chutes du Rhin, admirées depuis la rive gauche. Entre Elikon et Teufen, itinéraire à travers la campagne sur une route à faible circulation. Pique-nique à Teufen au bord de l’eau à côté de la route no. 2. L’endroit est idyllique. A partir d’Eglisau, on roule le plus souvent sur des routes ouvertes à la circulation routière. C’est très roulant, mais un peu moins délassant. A Koblenz, on traverse l’Aar qui, à cet endroit, charrie plus de volume d’eau que le Rhin. Impressionnant. Direction Reuenthal, petit village pour notre nuit dans le Pony-Hof Vogel. Nous y sommes très bien accueillis, avec une chambre pour nous, un copieux souper et un bon sommeil au calme. Remarque : la recherche d’un logement dans cette région n’a pas été facile. Les fermes pour dormir dans la paille étaient complètes quelques jours avant le départ. Les hôtels sont chers. A Reuenthal, le jour précédent et le jour suivant étaient aussi complets.
Excellente nuit. Le soleil brille. Pas un nuage. Petit déjeuner magnifique dans la cour extérieure de l’AJ avec cake au chocolat délicieux. S’il ne faisait pas aussi beau, on regretterait presque de partir. Belle descente jusqu’au Rhin. Certaines (en gilets et brassards) s’offrent un tour de rond-point supplémentaire, ayant perdu subitement le sens de l’orientation. Et ce n’est pas la faute du balisage ! Nos amis nous accompagnent une partie du chemin. L’équipe de huit personnes s’élance en direction des chutes du Rhin, admirées depuis la rive gauche. Entre Elikon et Teufen, itinéraire à travers la campagne sur une route à faible circulation. Pique-nique à Teufen au bord de l’eau à côté de la route no. 2. L’endroit est idyllique. A partir d’Eglisau, on roule le plus souvent sur des routes ouvertes à la circulation routière. C’est très roulant, mais un peu moins délassant. A Koblenz, on traverse l’Aar qui, à cet endroit, charrie plus de volume d’eau que le Rhin. Impressionnant. Direction Reuenthal, petit village pour notre nuit dans le Pony-Hof Vogel. Nous y sommes très bien accueillis, avec une chambre pour nous, un copieux souper et un bon sommeil au calme. Remarque : la recherche d’un logement dans cette région n’a pas été facile. Les fermes pour dormir dans la paille étaient complètes quelques jours avant le départ. Les hôtels sont chers. A Reuenthal, le jour précédent et le jour suivant étaient aussi complets.
Reuenthal–(Bâle) – 8 août
L’enthousiasme ne faiblit pas. Après un bon petit déjeuner, une averse qui ne dure pas, nous voilà repartis. Les nuages et le soleil alternent. On découvre des ponts qui mènent en Allemagne et que l’on peut franchir à pied. La porte est grande ouverte. Vive la libre circulation des personnes ! On roule en partie sur des routes revêtues, en partie sur des chemins. Les chemins sont agréables. C’est dimanche. Près de Rheinfelden, le vélo est une occupation répandue. Nous traversons Laufenburg dont la moitié de la ville est suisse et l’autre moitié allemande. La ville côté suisse abrite une immense installation qui surveille le trafic de courant électrique en Europe. Autrement, nous pouvons enfin dire que nous savons enfin où est Mumpf ! Les adeptes du jeu « Justement Bünzen : connaissez-vous la Suisse ? » (Edition Huch & Friends, 2006) savent bien que Mumpf existe, mais où ? Et bien, c’est en Argovie, au bord du Rhin ! Et Obermumpf alors ?! Mais oui, ça existe! M’umpfin !
Chemin faisant, en regardant la carte depuis Rheinfelden, l’envie de quitter la route de Bâle et ses véhicules à moteur nous prend. Nous faisons faux bond à la route no. 2, en choisissant de prendre le train à Rheinfelden pour Soleure et finir notre tour sur la route no. 5 jusqu’à Bienne. Nous allons passer une ultime nuit dans la belle auberge de jeunesse de Soleure, après avoir dévoré un steak-frite mérité.
L’enthousiasme ne faiblit pas. Après un bon petit déjeuner, une averse qui ne dure pas, nous voilà repartis. Les nuages et le soleil alternent. On découvre des ponts qui mènent en Allemagne et que l’on peut franchir à pied. La porte est grande ouverte. Vive la libre circulation des personnes ! On roule en partie sur des routes revêtues, en partie sur des chemins. Les chemins sont agréables. C’est dimanche. Près de Rheinfelden, le vélo est une occupation répandue. Nous traversons Laufenburg dont la moitié de la ville est suisse et l’autre moitié allemande. La ville côté suisse abrite une immense installation qui surveille le trafic de courant électrique en Europe. Autrement, nous pouvons enfin dire que nous savons enfin où est Mumpf ! Les adeptes du jeu « Justement Bünzen : connaissez-vous la Suisse ? » (Edition Huch & Friends, 2006) savent bien que Mumpf existe, mais où ? Et bien, c’est en Argovie, au bord du Rhin ! Et Obermumpf alors ?! Mais oui, ça existe! M’umpfin !
Chemin faisant, en regardant la carte depuis Rheinfelden, l’envie de quitter la route de Bâle et ses véhicules à moteur nous prend. Nous faisons faux bond à la route no. 2, en choisissant de prendre le train à Rheinfelden pour Soleure et finir notre tour sur la route no. 5 jusqu’à Bienne. Nous allons passer une ultime nuit dans la belle auberge de jeunesse de Soleure, après avoir dévoré un steak-frite mérité.
Soleure–Bienne – 9 août
Nous connaissons cette route pour l’avoir empruntée dans l’autre sens en 2005. A Altreu, surprise, plus de parc animalier. Heureusement quelques cigognes occupent encore des nids sur les cheminées des fermes. Rythme vacances. Les pédaliers ne sont pas trop sollicités. Après un bain dans l’Aar et un dernier pique-nique, il est déjà temps de reprendre le chemin de la maison. Train Bienne-Neuchâtel et encore 10 km sur la selle. Nous revenons enchantés de notre semaine à vélo, riche en moments de partage, en découvertes et en émotions diverses.
Nous avons apprécié l’itinéraire no. 2 pour son faible dénivelé, permettant d’avancer vite et de voir une bonne diversité de paysages, pour la proximité du fleuve et du lac, pour son excellent balisage et pour les facilités d’hébergement et de ravitaillement qu’il offre. Nous espérons bien reprendre la route dès que l’occasion se présentera. Que du bonheur !
Nous connaissons cette route pour l’avoir empruntée dans l’autre sens en 2005. A Altreu, surprise, plus de parc animalier. Heureusement quelques cigognes occupent encore des nids sur les cheminées des fermes. Rythme vacances. Les pédaliers ne sont pas trop sollicités. Après un bain dans l’Aar et un dernier pique-nique, il est déjà temps de reprendre le chemin de la maison. Train Bienne-Neuchâtel et encore 10 km sur la selle. Nous revenons enchantés de notre semaine à vélo, riche en moments de partage, en découvertes et en émotions diverses.
Nous avons apprécié l’itinéraire no. 2 pour son faible dénivelé, permettant d’avancer vite et de voir une bonne diversité de paysages, pour la proximité du fleuve et du lac, pour son excellent balisage et pour les facilités d’hébergement et de ravitaillement qu’il offre. Nous espérons bien reprendre la route dès que l’occasion se présentera. Que du bonheur !
Nous avons apprécié l’itinéraire no. 2 pour son faible dénivelé, permettant d’avancer vite et de voir une bonne diversité de paysages, pour la proximité du fleuve et du lac, pour son excellent balisage et pour les facilités d’hébergement et de ravitaillement qu’il offre. Nous espérons bien reprendre la route dès que l’occasion se présentera. Que du bonheur !
Pour nous guider : La Suisse à vélo : guide officiel, volume 1 : Route du Rhône, Route du Rhin, Route Nord-Sud, Werd Verlag, 1998.
Schweiz-Suisse : carte cyclotouristique 1 :301 000, Kümmerly+Frey.
Coire–Schaan/Vaduz – 4 août
Nos troisièmes vacances à vélo sur les itinéraires suisses commencent. Il est 7h.30, nous roulons une demi-heure jusqu’à la gare de Neuchâtel où nous prenons le train pour Coire. L’équipe se compose de Marie-Claude (50), Joëlle (17), Mathias (14), Adrien (20) et Joanie (18). Le voyage est prévu en 6 jours. Arrivés à Coire à la mi-journée, nous faisons un petit tour dans la vieille ville, avant de trouver la route no. 2 à l’est de la gare et de rejoindre le Rhin, notre compagnon de route. Pour continuer à le longer, nous bifurquons vers Landquart. Gymkana routier pour atteindre le joli itinéraire local le long de la rive droite. Nous pique-niquons les pieds dans l’eau, entre montagne et fleuve. Chacun apprécie la beauté du paysage. A Bad Ragaz nous montons à Maienfeld et faisons le plein des gourdes à la fontaine. Serait-il possible de manquer ces hauts lieux de la culture populaire suisse que sont la maison et la fontaine de Heidi ? En tous les cas, nos mollets nous indiquent qu’elles se méritent ! Grimpette par le chemin pédestre jusqu’à la fontaine et photo souvenir. La maison de Heidi, située plus haut encore sera pour une prochaine fois. A nouveau sur la route no. 2, nous rejoignons le Rhin à Fläsch et roulons sur la digue jusqu’à Schaan. Les châteaux anciens et les bunkers du 20e siècle surveillent le passage, ainsi que les 80 soldats du Liechtenstein (à une certaine époque). Nuit à l’auberge de jeunesse de Schaan/Vaduz, bien indiquée. Il y a même une douche dans la chambre. A 5 mn de l’auberge se trouvent mini-golf et pizzeria. On commande nos pizzas. On attend. Les autochtones reçoivent leurs assiettes en priorité, on dirait. On attend encore. On se renseigne. L’équipe de foot du Liechtenstein a beau jouer avec la Nati, on est ailleurs! Finalement la pizza est bonne et on mini-golfe jusqu’à la nuit.
Nos troisièmes vacances à vélo sur les itinéraires suisses commencent. Il est 7h.30, nous roulons une demi-heure jusqu’à la gare de Neuchâtel où nous prenons le train pour Coire. L’équipe se compose de Marie-Claude (50), Joëlle (17), Mathias (14), Adrien (20) et Joanie (18). Le voyage est prévu en 6 jours. Arrivés à Coire à la mi-journée, nous faisons un petit tour dans la vieille ville, avant de trouver la route no. 2 à l’est de la gare et de rejoindre le Rhin, notre compagnon de route. Pour continuer à le longer, nous bifurquons vers Landquart. Gymkana routier pour atteindre le joli itinéraire local le long de la rive droite. Nous pique-niquons les pieds dans l’eau, entre montagne et fleuve. Chacun apprécie la beauté du paysage. A Bad Ragaz nous montons à Maienfeld et faisons le plein des gourdes à la fontaine. Serait-il possible de manquer ces hauts lieux de la culture populaire suisse que sont la maison et la fontaine de Heidi ? En tous les cas, nos mollets nous indiquent qu’elles se méritent ! Grimpette par le chemin pédestre jusqu’à la fontaine et photo souvenir. La maison de Heidi, située plus haut encore sera pour une prochaine fois. A nouveau sur la route no. 2, nous rejoignons le Rhin à Fläsch et roulons sur la digue jusqu’à Schaan. Les châteaux anciens et les bunkers du 20e siècle surveillent le passage, ainsi que les 80 soldats du Liechtenstein (à une certaine époque). Nuit à l’auberge de jeunesse de Schaan/Vaduz, bien indiquée. Il y a même une douche dans la chambre. A 5 mn de l’auberge se trouvent mini-golf et pizzeria. On commande nos pizzas. On attend. Les autochtones reçoivent leurs assiettes en priorité, on dirait. On attend encore. On se renseigne. L’équipe de foot du Liechtenstein a beau jouer avec la Nati, on est ailleurs! Finalement la pizza est bonne et on mini-golfe jusqu’à la nuit.
Schaan–Romanshorn – 5 août
Le temps est à l’averse. Il ne pleuvra qu’une seule fois, de 7 heures du matin à 7 heures le lendemain. On choisit de visiter le Landesmuseum de Vaduz. Accueil sympathique. On nous ouvre un local pour y abriter nos vélos chargés. Très beau musée. Nous reprenons les vélos pour quelques km jusqu’à Buchs et mangeons au buffet de la gare. Il pleut à verse et c’est en train que nous allons jusqu’à Arbon. Sous la pluie, nous faisons les 10 derniers km pour arriver à Romanshorn et son auberge de jeunesse ! Souper au restaurant et guili-guili au Mocmoc de la gare par nos deux Jo en gilets et brassards réfléchissants. Si vous les rencontrez un jour sur un itinéraire de la Suisse à vélo, saluez-les en disant : Bonjour Chefs ! ça leur fera plaisir.
Le temps est à l’averse. Il ne pleuvra qu’une seule fois, de 7 heures du matin à 7 heures le lendemain. On choisit de visiter le Landesmuseum de Vaduz. Accueil sympathique. On nous ouvre un local pour y abriter nos vélos chargés. Très beau musée. Nous reprenons les vélos pour quelques km jusqu’à Buchs et mangeons au buffet de la gare. Il pleut à verse et c’est en train que nous allons jusqu’à Arbon. Sous la pluie, nous faisons les 10 derniers km pour arriver à Romanshorn et son auberge de jeunesse ! Souper au restaurant et guili-guili au Mocmoc de la gare par nos deux Jo en gilets et brassards réfléchissants. Si vous les rencontrez un jour sur un itinéraire de la Suisse à vélo, saluez-les en disant : Bonjour Chefs ! ça leur fera plaisir.
Romanshorn–Schaffhouse – 6 août
Le temps est gris, mais la pluie a cessé. Nous nous réjouissons d’enfourcher nos montures. L’itinéraire cycliste ne désemplit pas. La région entre Kreuzlingen et Stein am Rhein est touristique. On traverse quelques zones 30 ouvertes à la circulation, mais on roule souvent sur des routes sans voitures. Jusqu’à présent (et après aussi) les indications de l’itinéraire no. 2 sont parfaites. A Kreuzlingen, on trouve des WC de port privé. Ils sont fermés. Un aimable monsieur tape un code pour nous laisser entrer. Un autre arrive et s’irrite de cette intrusion et de nos vélos qui font désordre ! Heureusement on a eu le temps de finir ce qu’il fallait et on quitte le furieux. Pique-nique à Steckborn au bord du lac. Va-t-on là aussi nous obliger à nous déplacer ? 5 vélos, 5 cyclistes, 5 pique-niques, du bruit et des miettes, ah la la, ça ne va pas du tout… en plus un bidon saute au lac et fait surgir le spectre d’une pollution majeure menaçant le cours du Rhin et ses habitants. Par chance, on récupère l’échappé et on file vers Stein am Rhein. Une courte averse nous rafraîchit. Superbe vieille ville. Quelques km sur rive droite, puis sur rive gauche et, à Diessenhofen, nous traversons vers l’Allemagne par le vieux pont. Jolie route jusqu’à Schaffhouse. Glace au bord du Rhin et montée à l’auberge de jeunesse située dans une magnifique demeure au milieu d’un parc. On soupe chez des amis.
Le temps est gris, mais la pluie a cessé. Nous nous réjouissons d’enfourcher nos montures. L’itinéraire cycliste ne désemplit pas. La région entre Kreuzlingen et Stein am Rhein est touristique. On traverse quelques zones 30 ouvertes à la circulation, mais on roule souvent sur des routes sans voitures. Jusqu’à présent (et après aussi) les indications de l’itinéraire no. 2 sont parfaites. A Kreuzlingen, on trouve des WC de port privé. Ils sont fermés. Un aimable monsieur tape un code pour nous laisser entrer. Un autre arrive et s’irrite de cette intrusion et de nos vélos qui font désordre ! Heureusement on a eu le temps de finir ce qu’il fallait et on quitte le furieux. Pique-nique à Steckborn au bord du lac. Va-t-on là aussi nous obliger à nous déplacer ? 5 vélos, 5 cyclistes, 5 pique-niques, du bruit et des miettes, ah la la, ça ne va pas du tout… en plus un bidon saute au lac et fait surgir le spectre d’une pollution majeure menaçant le cours du Rhin et ses habitants. Par chance, on récupère l’échappé et on file vers Stein am Rhein. Une courte averse nous rafraîchit. Superbe vieille ville. Quelques km sur rive droite, puis sur rive gauche et, à Diessenhofen, nous traversons vers l’Allemagne par le vieux pont. Jolie route jusqu’à Schaffhouse. Glace au bord du Rhin et montée à l’auberge de jeunesse située dans une magnifique demeure au milieu d’un parc. On soupe chez des amis.
Schaffhouse–Koblenz-Reuenthal – 7 août
Excellente nuit. Le soleil brille. Pas un nuage. Petit déjeuner magnifique dans la cour extérieure de l’AJ avec cake au chocolat délicieux. S’il ne faisait pas aussi beau, on regretterait presque de partir. Belle descente jusqu’au Rhin. Certaines (en gilets et brassards) s’offrent un tour de rond-point supplémentaire, ayant perdu subitement le sens de l’orientation. Et ce n’est pas la faute du balisage ! Nos amis nous accompagnent une partie du chemin. L’équipe de huit personnes s’élance en direction des chutes du Rhin, admirées depuis la rive gauche. Entre Elikon et Teufen, itinéraire à travers la campagne sur une route à faible circulation. Pique-nique à Teufen au bord de l’eau à côté de la route no. 2. L’endroit est idyllique. A partir d’Eglisau, on roule le plus souvent sur des routes ouvertes à la circulation routière. C’est très roulant, mais un peu moins délassant. A Koblenz, on traverse l’Aar qui, à cet endroit, charrie plus de volume d’eau que le Rhin. Impressionnant. Direction Reuenthal, petit village pour notre nuit dans le Pony-Hof Vogel. Nous y sommes très bien accueillis, avec une chambre pour nous, un copieux souper et un bon sommeil au calme. Remarque : la recherche d’un logement dans cette région n’a pas été facile. Les fermes pour dormir dans la paille étaient complètes quelques jours avant le départ. Les hôtels sont chers. A Reuenthal, le jour précédent et le jour suivant étaient aussi complets.
Excellente nuit. Le soleil brille. Pas un nuage. Petit déjeuner magnifique dans la cour extérieure de l’AJ avec cake au chocolat délicieux. S’il ne faisait pas aussi beau, on regretterait presque de partir. Belle descente jusqu’au Rhin. Certaines (en gilets et brassards) s’offrent un tour de rond-point supplémentaire, ayant perdu subitement le sens de l’orientation. Et ce n’est pas la faute du balisage ! Nos amis nous accompagnent une partie du chemin. L’équipe de huit personnes s’élance en direction des chutes du Rhin, admirées depuis la rive gauche. Entre Elikon et Teufen, itinéraire à travers la campagne sur une route à faible circulation. Pique-nique à Teufen au bord de l’eau à côté de la route no. 2. L’endroit est idyllique. A partir d’Eglisau, on roule le plus souvent sur des routes ouvertes à la circulation routière. C’est très roulant, mais un peu moins délassant. A Koblenz, on traverse l’Aar qui, à cet endroit, charrie plus de volume d’eau que le Rhin. Impressionnant. Direction Reuenthal, petit village pour notre nuit dans le Pony-Hof Vogel. Nous y sommes très bien accueillis, avec une chambre pour nous, un copieux souper et un bon sommeil au calme. Remarque : la recherche d’un logement dans cette région n’a pas été facile. Les fermes pour dormir dans la paille étaient complètes quelques jours avant le départ. Les hôtels sont chers. A Reuenthal, le jour précédent et le jour suivant étaient aussi complets.
Reuenthal–(Bâle) – 8 août
L’enthousiasme ne faiblit pas. Après un bon petit déjeuner, une averse qui ne dure pas, nous voilà repartis. Les nuages et le soleil alternent. On découvre des ponts qui mènent en Allemagne et que l’on peut franchir à pied. La porte est grande ouverte. Vive la libre circulation des personnes ! On roule en partie sur des routes revêtues, en partie sur des chemins. Les chemins sont agréables. C’est dimanche. Près de Rheinfelden, le vélo est une occupation répandue. Nous traversons Laufenburg dont la moitié de la ville est suisse et l’autre moitié allemande. La ville côté suisse abrite une immense installation qui surveille le trafic de courant électrique en Europe. Autrement, nous pouvons enfin dire que nous savons enfin où est Mumpf ! Les adeptes du jeu « Justement Bünzen : connaissez-vous la Suisse ? » (Edition Huch & Friends, 2006) savent bien que Mumpf existe, mais où ? Et bien, c’est en Argovie, au bord du Rhin ! Et Obermumpf alors ?! Mais oui, ça existe! M’umpfin !
Chemin faisant, en regardant la carte depuis Rheinfelden, l’envie de quitter la route de Bâle et ses véhicules à moteur nous prend. Nous faisons faux bond à la route no. 2, en choisissant de prendre le train à Rheinfelden pour Soleure et finir notre tour sur la route no. 5 jusqu’à Bienne. Nous allons passer une ultime nuit dans la belle auberge de jeunesse de Soleure, après avoir dévoré un steak-frite mérité.
L’enthousiasme ne faiblit pas. Après un bon petit déjeuner, une averse qui ne dure pas, nous voilà repartis. Les nuages et le soleil alternent. On découvre des ponts qui mènent en Allemagne et que l’on peut franchir à pied. La porte est grande ouverte. Vive la libre circulation des personnes ! On roule en partie sur des routes revêtues, en partie sur des chemins. Les chemins sont agréables. C’est dimanche. Près de Rheinfelden, le vélo est une occupation répandue. Nous traversons Laufenburg dont la moitié de la ville est suisse et l’autre moitié allemande. La ville côté suisse abrite une immense installation qui surveille le trafic de courant électrique en Europe. Autrement, nous pouvons enfin dire que nous savons enfin où est Mumpf ! Les adeptes du jeu « Justement Bünzen : connaissez-vous la Suisse ? » (Edition Huch & Friends, 2006) savent bien que Mumpf existe, mais où ? Et bien, c’est en Argovie, au bord du Rhin ! Et Obermumpf alors ?! Mais oui, ça existe! M’umpfin !
Chemin faisant, en regardant la carte depuis Rheinfelden, l’envie de quitter la route de Bâle et ses véhicules à moteur nous prend. Nous faisons faux bond à la route no. 2, en choisissant de prendre le train à Rheinfelden pour Soleure et finir notre tour sur la route no. 5 jusqu’à Bienne. Nous allons passer une ultime nuit dans la belle auberge de jeunesse de Soleure, après avoir dévoré un steak-frite mérité.
Soleure–Bienne – 9 août
Nous connaissons cette route pour l’avoir empruntée dans l’autre sens en 2005. A Altreu, surprise, plus de parc animalier. Heureusement quelques cigognes occupent encore des nids sur les cheminées des fermes. Rythme vacances. Les pédaliers ne sont pas trop sollicités. Après un bain dans l’Aar et un dernier pique-nique, il est déjà temps de reprendre le chemin de la maison. Train Bienne-Neuchâtel et encore 10 km sur la selle. Nous revenons enchantés de notre semaine à vélo, riche en moments de partage, en découvertes et en émotions diverses.
Nous avons apprécié l’itinéraire no. 2 pour son faible dénivelé, permettant d’avancer vite et de voir une bonne diversité de paysages, pour la proximité du fleuve et du lac, pour son excellent balisage et pour les facilités d’hébergement et de ravitaillement qu’il offre. Nous espérons bien reprendre la route dès que l’occasion se présentera. Que du bonheur !
Nous connaissons cette route pour l’avoir empruntée dans l’autre sens en 2005. A Altreu, surprise, plus de parc animalier. Heureusement quelques cigognes occupent encore des nids sur les cheminées des fermes. Rythme vacances. Les pédaliers ne sont pas trop sollicités. Après un bain dans l’Aar et un dernier pique-nique, il est déjà temps de reprendre le chemin de la maison. Train Bienne-Neuchâtel et encore 10 km sur la selle. Nous revenons enchantés de notre semaine à vélo, riche en moments de partage, en découvertes et en émotions diverses.
Nous avons apprécié l’itinéraire no. 2 pour son faible dénivelé, permettant d’avancer vite et de voir une bonne diversité de paysages, pour la proximité du fleuve et du lac, pour son excellent balisage et pour les facilités d’hébergement et de ravitaillement qu’il offre. Nous espérons bien reprendre la route dès que l’occasion se présentera. Que du bonheur !