Veloland
Neuchâtel «ouest»–Romanshorn 2005
5 Mittelland-Route

Neuchâtel «ouest»–Romanshorn 2005
Romanshorn–Lausanne
C'est dans une librairie que nous avons découvert les itinéraires balisés de la Suisse à vélo, avec des cartes et des livrets explicatifs nous permettant de trouver notre chemin et des logements. Nous vous proposons un court récit de notre belle traversée d'ouest en est.
C'est dans une librairie que nous avons découvert les itinéraires balisés de la Suisse à vélo, avec des cartes et des livrets explicatifs nous permettant de trouver notre chemin et des logements. Nous vous proposons un court récit de notre belle traversée d'ouest en est.
Les cartes utilisées :
Carte cyclotouristique Schweiz-Suisse 1 :301 000 Kümmerly+Frey
Carte cyclotouristique Zürich 1:60 000 Kümmerly+Frey
Carte cyclotouristique Schweiz-Suisse 1 :301 000 Kümmerly+Frey
Carte cyclotouristique Zürich 1:60 000 Kümmerly+Frey
Les étapes :
Soleure (78 km) - Brugg (78 km) - Winterthur (64 km) - Amlikon, TG (36 km) - Romanshorn (36 km)
Le nombre de kilomètres mentionnés a été calculé sur la base des indications trouvées sur les panneaux d'itinéraires cyclotouristiques en cours de route.
Les étapes ont été fixées à l'avance en fonction des logements plutôt bon marchés disponibles, soit en priorité les auberges suisses de jeunesse. Nous avons renoncé à faire du camping pour des questions de poids du matériel, des contraintes liées au montage et démontage d'une tente, ainsi que du temps incertain.
Soleure (78 km) - Brugg (78 km) - Winterthur (64 km) - Amlikon, TG (36 km) - Romanshorn (36 km)
Le nombre de kilomètres mentionnés a été calculé sur la base des indications trouvées sur les panneaux d'itinéraires cyclotouristiques en cours de route.
Les étapes ont été fixées à l'avance en fonction des logements plutôt bon marchés disponibles, soit en priorité les auberges suisses de jeunesse. Nous avons renoncé à faire du camping pour des questions de poids du matériel, des contraintes liées au montage et démontage d'une tente, ainsi que du temps incertain.
Le budget :
Tout compris, après avoir divisé par quatre le montant total dépensé, le budget se monte à CHF 300.- par personne pour la semaine.
Tout compris, après avoir divisé par quatre le montant total dépensé, le budget se monte à CHF 300.- par personne pour la semaine.
1er AOÛT : Jusqu'à Soleure
Le temps est beau, la bise modérée à forte (en face de nous !). La bise semble annoncer une belle semaine, malgré des prévisions peu optimistes. Qu'importe les prévisions, il est 9.45 et nous quittons notre village de grande humeur pour une aventure de 5 jours. Notre équipe se compose d'Adrien, 15 ans, Joëlle, 12 ans, Mathias, 9 ans et Marie-Claude, la maman. Nous partons avec 4 vélos (roues de 26) et une remorque. Les enfants ont chacun un sac à dos avec des effets personnels, affaires de pluie et de bain, bidons d'eau. A 12.10, nous arrivons à Erlach sans avoir fait de longues pauses, donc un peu fatigués, car nous avons prévu de prendre le bateau de 12.25 sur lequel nous sommes certains de pouvoir embarquer nos vélos et la remorque. Nous pique-niquons sur le bateau, en admirant le paysage sous une belle lumière. La pause fait du bien à chacun. Arrivés à 13.35 à Bienne et une glace plus tard, nous repartons à 14.00 en direction de Soleure. A Nidau, nous allons et venons, trouvant avec peine, depuis le port, le chemin prévu pour les vélos. Heureusement la carte nous aide à imaginer où il faut passer, et finalement nous voici du bon côté de l'Aar. Nous découvrons plus loin le magnifique pont couvert de Büren am Aare. Etant donné la chaleur, la vente de verres de jus de pomme en bordure de chemin, près d'une ferme, nous offre une pause ravigorante. A Altreu, nous admirons les cigognes perchées sur des toîts ou rassemblées tel un troupeau dans un champ, et prenons le goûter au bord de la rivière. Arrivée à Soleure à 18.00, où nous nous rendons à l'auberge de jeunesse pour y loger. C'est la Fête nationale, aussi mangeons-nous dans la rue, en attendant le feu d'artifice. Les premières gouttes de pluie tombent pile à 22.00. Le feu d'artifice a du retard. Sans nous méfier, nous ne nous sommes pas équipés pour la pluie. Nous retournons à l'auberge de jeunesse, et c'est enfin de la fenêtre de notre chambre que nous regardons un demi-feu d'artifice!
Bilan sportif de la journée :
Cortaillod-Erlach : 28 km, 2 heures sur le vélo
Bienne-Soleure : 31 km, 3 heures sur le vélo
Le temps est beau, la bise modérée à forte (en face de nous !). La bise semble annoncer une belle semaine, malgré des prévisions peu optimistes. Qu'importe les prévisions, il est 9.45 et nous quittons notre village de grande humeur pour une aventure de 5 jours. Notre équipe se compose d'Adrien, 15 ans, Joëlle, 12 ans, Mathias, 9 ans et Marie-Claude, la maman. Nous partons avec 4 vélos (roues de 26) et une remorque. Les enfants ont chacun un sac à dos avec des effets personnels, affaires de pluie et de bain, bidons d'eau. A 12.10, nous arrivons à Erlach sans avoir fait de longues pauses, donc un peu fatigués, car nous avons prévu de prendre le bateau de 12.25 sur lequel nous sommes certains de pouvoir embarquer nos vélos et la remorque. Nous pique-niquons sur le bateau, en admirant le paysage sous une belle lumière. La pause fait du bien à chacun. Arrivés à 13.35 à Bienne et une glace plus tard, nous repartons à 14.00 en direction de Soleure. A Nidau, nous allons et venons, trouvant avec peine, depuis le port, le chemin prévu pour les vélos. Heureusement la carte nous aide à imaginer où il faut passer, et finalement nous voici du bon côté de l'Aar. Nous découvrons plus loin le magnifique pont couvert de Büren am Aare. Etant donné la chaleur, la vente de verres de jus de pomme en bordure de chemin, près d'une ferme, nous offre une pause ravigorante. A Altreu, nous admirons les cigognes perchées sur des toîts ou rassemblées tel un troupeau dans un champ, et prenons le goûter au bord de la rivière. Arrivée à Soleure à 18.00, où nous nous rendons à l'auberge de jeunesse pour y loger. C'est la Fête nationale, aussi mangeons-nous dans la rue, en attendant le feu d'artifice. Les premières gouttes de pluie tombent pile à 22.00. Le feu d'artifice a du retard. Sans nous méfier, nous ne nous sommes pas équipés pour la pluie. Nous retournons à l'auberge de jeunesse, et c'est enfin de la fenêtre de notre chambre que nous regardons un demi-feu d'artifice!
Bilan sportif de la journée :
Cortaillod-Erlach : 28 km, 2 heures sur le vélo
Bienne-Soleure : 31 km, 3 heures sur le vélo
2 AOÛT : Soleure–Brugg
Ce matin, il pleut des cordes, le temps est gris foncé, il ne fait guère plus que 18 degrés. On devine dès l'ouverture de la fenêtre qu'on échappera pas à la douche. On ne sait pas encore qu'elle durera toute la journée ! Durant cette étape on longe l'Aar, mais on ne la voit pas beaucoup. On traverse des chemins en forêt et en bordure de champs, ce qui fait que non seulement chacun est trempé des pieds à la tête, et jusqu'à l'os (quel vêtement aurait tenu toute cette journée ?, un gortex tout neuf peut-être !), mais encore nous sommes crépis de terre, de sable, de poussière. Tout est recouvert : les vélos, la remorque, les jambes, les dos. Heureusement, vers 12.00, la pluie fait une pause d'une demi-heure, la seule de la journée. Par hasard, on passe à côté d'une belle place avec fontaine. Grand nettoyage, qui fait remonter un peu le moral. Très provisoirement, car après 34 km depuis Soleure, à la hauteur de Gunzgen, un pneu crève. Heureusement, nous sommes près de ce village, et si le village semble ne pas avoir de restaurant ou de café (le repas était prévu dans un restaurant), il possède à notre grand soulagement un magasin d'alimentation tout neuf, avec un bel abri sous une arcade devant l'entrée. C'est là que nous nous installons, et comme c'est l'heure de pique-niquer, nous achetons tout sur place, mangeons, puis on répare la chambre à air crevée. Il fait très froid et l'on regrette un moment le petit pull en laine resté à la maison ! A 16.00 nous sommes prêts à repartir. C'est décidé, nous irons jusqu'à Olten prendre le train, ce sera suffisant pour aujourd'hui. Traversée du magnifique vieux pont couvert d'Olten, train et arrivée à Brugg. Sur le chemin de l'auberge de jeunesse, nous passons devant un magasin de vélo. Demain, nous reviendrons acheter un nouveau pneu, pour remplacer le pneu crevé bien abîmé. L'auberge de jeunesse se situe dans un petit château (Schlössli Altenburg), pas loin de l'Aar. Chambre dans la tour, repas spaghetti-salade sur place, quelques parties de Ligretto, et dodo sans berceuse. On a tout étalé pour faire sécher, rempli les chaussures de papier. Morale de l'histoire, la prochaine fois nous nous munirons de protège-chaussures en cahoutchouc !
Bilan sportif de la journée :
Soleure-Olten : 42 km, 4 heures sur le vélo (et beaucoup de mérite !)
Ce matin, il pleut des cordes, le temps est gris foncé, il ne fait guère plus que 18 degrés. On devine dès l'ouverture de la fenêtre qu'on échappera pas à la douche. On ne sait pas encore qu'elle durera toute la journée ! Durant cette étape on longe l'Aar, mais on ne la voit pas beaucoup. On traverse des chemins en forêt et en bordure de champs, ce qui fait que non seulement chacun est trempé des pieds à la tête, et jusqu'à l'os (quel vêtement aurait tenu toute cette journée ?, un gortex tout neuf peut-être !), mais encore nous sommes crépis de terre, de sable, de poussière. Tout est recouvert : les vélos, la remorque, les jambes, les dos. Heureusement, vers 12.00, la pluie fait une pause d'une demi-heure, la seule de la journée. Par hasard, on passe à côté d'une belle place avec fontaine. Grand nettoyage, qui fait remonter un peu le moral. Très provisoirement, car après 34 km depuis Soleure, à la hauteur de Gunzgen, un pneu crève. Heureusement, nous sommes près de ce village, et si le village semble ne pas avoir de restaurant ou de café (le repas était prévu dans un restaurant), il possède à notre grand soulagement un magasin d'alimentation tout neuf, avec un bel abri sous une arcade devant l'entrée. C'est là que nous nous installons, et comme c'est l'heure de pique-niquer, nous achetons tout sur place, mangeons, puis on répare la chambre à air crevée. Il fait très froid et l'on regrette un moment le petit pull en laine resté à la maison ! A 16.00 nous sommes prêts à repartir. C'est décidé, nous irons jusqu'à Olten prendre le train, ce sera suffisant pour aujourd'hui. Traversée du magnifique vieux pont couvert d'Olten, train et arrivée à Brugg. Sur le chemin de l'auberge de jeunesse, nous passons devant un magasin de vélo. Demain, nous reviendrons acheter un nouveau pneu, pour remplacer le pneu crevé bien abîmé. L'auberge de jeunesse se situe dans un petit château (Schlössli Altenburg), pas loin de l'Aar. Chambre dans la tour, repas spaghetti-salade sur place, quelques parties de Ligretto, et dodo sans berceuse. On a tout étalé pour faire sécher, rempli les chaussures de papier. Morale de l'histoire, la prochaine fois nous nous munirons de protège-chaussures en cahoutchouc !
Bilan sportif de la journée :
Soleure-Olten : 42 km, 4 heures sur le vélo (et beaucoup de mérite !)
3 AOÛT : Brugg–Winterthur (44 km vélo + 20 km train)
Au réveil, le temps est toujours gris, mais il bruine plus qu'il ne pleut. Il fait toujours bien frais. Le moral, lui, est au beau. Après le petit-déjeûner, on s'équipe, enfile les chaussures pas trop mal séchées, et c'est parti pour une journée que l'on espère agréable et qui le sera. On aurait presque pu ne pas mettre les vestes de pluie. On s'écarte un peu de l'itinéraire fléché pour aller voir au nord les endroits où la Reuss et la Limmat se jettent dans l'Aar. Sympa, la leçon de géographie sur place ! Arrivés au bord de la Limmat, le pneu abîmé crève de nouveau. C'est le moment de monter le pneu neuf acheté à Brugg le matin. Les autres admirent le courant fort de la Limmat qui, à cet endroit (près de Turgi), est impressionnant.
Après une heure, et passant au nord de la Limmat, ce qui nous fait quitter temporairement l'itinéraire no. 5, nous arrivons à Baden. Jusqu'à Baden, nous suivons des itinéraires fléchés locaux, et nous apprécions d'avoir une carte au 1:60.000 pour vérifier le chemin. A Baden, nous achetons un pique-nique. La boucherie, la fromagerie et la boulangerie sont situées côte à côte, idéal ! Depuis Baden, l'itinéraire cycliste no. 5 en direction de Kloten passe au nord de la Limmat. Cela nous permet d'admirer en partant les façades et toîts de la vieille ville qui bordent la rivière, ainsi que le pont couvert en bois. Arrivés à la hauteur de Dänikon, une place pour pique-niquer nous tend ses bancs. La campagne et les collines vallonnées offrent, dans cette région, un magnifique paysage. La place de pique-nique est en bordure d'un terrain de golf. Faut-il garder son casque à vélo sur la tête ?! Un panneau dit : « Achtung, fliegende Bälle ». A défaut d'avoir pu confisquer une balle malencontreusement pas tombée sur nos têtes, ce sont des balles perdues dans les fourrés qui seront ramenées en souvenir à la maison.
Le pique-nique achevé, le temps est maintenant à l'éclaircie et la température est remontée, on découvre de nouveau les t-shirts. Nous voyons et entendons toujours mieux, au fur et à mesure que nous progressons vers l'est, les avions ayant décollé de Kloten. L'itinéraire cyclotouristique est très agréable, plat, et ne nous cause aucun souci de sécurité ou de direction. A Kloten nous allons prendre le train, non pas à Zürich-Aéroport, mais à la gare de Kloten. Nous sommes fatigués et, sans regret, nous nous économisons 20 km, pour arriver à notre logement de Winterthur. Pour trouver la gare de Kloten, nous sommes aidés par une aimable guide, à vélo elle-même, qui nous évite de chercher les panneaux. L'embarquement dans le S-Bahn est assez tendu ! On a de la peine à caser tous les vélos, qui bloquent une bonne partie de la plate-forme. Un pendulaire aide gentiment à faire entrer la remorque. Il en tombe presque, surpris par son poids ! Arrivés à Winterthur, dur de dénicher l'hôtel Hessengüetli ! Mais pas possible de vite sauter dans un taxi ! Trois appels téléphoniques plus tard, on finit par trouver l'endroit. Chambre famille superbe, au rez-de-chaussée, avec table et chaises à l'intérieur et à l'extérieur, jeux de famille, un lit pour bébé que l'on utilisera pas ! Fin de journée avec un bon repas au café du coin. Les prévisions météo sont bonnes.
Bilan sportif de la journée :
Brugg-Kloten : 44 km, 4 heures sur le vélo
Au réveil, le temps est toujours gris, mais il bruine plus qu'il ne pleut. Il fait toujours bien frais. Le moral, lui, est au beau. Après le petit-déjeûner, on s'équipe, enfile les chaussures pas trop mal séchées, et c'est parti pour une journée que l'on espère agréable et qui le sera. On aurait presque pu ne pas mettre les vestes de pluie. On s'écarte un peu de l'itinéraire fléché pour aller voir au nord les endroits où la Reuss et la Limmat se jettent dans l'Aar. Sympa, la leçon de géographie sur place ! Arrivés au bord de la Limmat, le pneu abîmé crève de nouveau. C'est le moment de monter le pneu neuf acheté à Brugg le matin. Les autres admirent le courant fort de la Limmat qui, à cet endroit (près de Turgi), est impressionnant.
Après une heure, et passant au nord de la Limmat, ce qui nous fait quitter temporairement l'itinéraire no. 5, nous arrivons à Baden. Jusqu'à Baden, nous suivons des itinéraires fléchés locaux, et nous apprécions d'avoir une carte au 1:60.000 pour vérifier le chemin. A Baden, nous achetons un pique-nique. La boucherie, la fromagerie et la boulangerie sont situées côte à côte, idéal ! Depuis Baden, l'itinéraire cycliste no. 5 en direction de Kloten passe au nord de la Limmat. Cela nous permet d'admirer en partant les façades et toîts de la vieille ville qui bordent la rivière, ainsi que le pont couvert en bois. Arrivés à la hauteur de Dänikon, une place pour pique-niquer nous tend ses bancs. La campagne et les collines vallonnées offrent, dans cette région, un magnifique paysage. La place de pique-nique est en bordure d'un terrain de golf. Faut-il garder son casque à vélo sur la tête ?! Un panneau dit : « Achtung, fliegende Bälle ». A défaut d'avoir pu confisquer une balle malencontreusement pas tombée sur nos têtes, ce sont des balles perdues dans les fourrés qui seront ramenées en souvenir à la maison.
Le pique-nique achevé, le temps est maintenant à l'éclaircie et la température est remontée, on découvre de nouveau les t-shirts. Nous voyons et entendons toujours mieux, au fur et à mesure que nous progressons vers l'est, les avions ayant décollé de Kloten. L'itinéraire cyclotouristique est très agréable, plat, et ne nous cause aucun souci de sécurité ou de direction. A Kloten nous allons prendre le train, non pas à Zürich-Aéroport, mais à la gare de Kloten. Nous sommes fatigués et, sans regret, nous nous économisons 20 km, pour arriver à notre logement de Winterthur. Pour trouver la gare de Kloten, nous sommes aidés par une aimable guide, à vélo elle-même, qui nous évite de chercher les panneaux. L'embarquement dans le S-Bahn est assez tendu ! On a de la peine à caser tous les vélos, qui bloquent une bonne partie de la plate-forme. Un pendulaire aide gentiment à faire entrer la remorque. Il en tombe presque, surpris par son poids ! Arrivés à Winterthur, dur de dénicher l'hôtel Hessengüetli ! Mais pas possible de vite sauter dans un taxi ! Trois appels téléphoniques plus tard, on finit par trouver l'endroit. Chambre famille superbe, au rez-de-chaussée, avec table et chaises à l'intérieur et à l'extérieur, jeux de famille, un lit pour bébé que l'on utilisera pas ! Fin de journée avec un bon repas au café du coin. Les prévisions météo sont bonnes.
Bilan sportif de la journée :
Brugg-Kloten : 44 km, 4 heures sur le vélo
4 AOÛT: Winterthur–Frauenfeld–Amlikon
C'est à Winterthur que nous quittons l'itinéraire no. 5 pour emprunter des itinéraires locaux, certains existant de longue date, d'autres en voie d'être constitués sur le modèle des neuf routes nationales. Nous voulons ainsi longer la Thur entre Frauenfeld et Kradolf, et rejoindre la route no. 5 à Hagenwil.
Le beau temps est tout à fait revenu. Après un délicieux et copieux petit-déjeûner, nous quittons presque trop vite notre belle chambre de Winterthur. Mais aujourd'hui est une journée spéciale, il est prévu de passer l'après-midi à la piscine de Frauenfeld. Nous traversons Winterthur sans problème, grâce à des pistes cyclables adaptées, des indications claires, et au comportement des automobilistes que nous trouvons fort respectueux. A la sortie de Winterthur, nous passons à côté du Technorama. Nous suivons la grande route où circulent beaucoup de voiture. C'est bruyant, mais nous roulons sur une large bordure cyclable à faire pâlir d'envie toute la Suisse romande cycliste !
La piscine de Frauenfeld est la récompense à nos efforts. Elle est belle, avec plusieurs toboggans, pas un chat, un gazon mieux qu'anglais, et un bassin chaud ! Nous y retrouvons des amis habitant la région. Détente pour chacun, après tous les kilomètres avalés à la force du mollet. En fin de journée, nous nous dirigeons vers notre nuit dans la paille (schlaf im Stroh) à Amlikon. Nous longeons la Thur, sans la voir beaucoup, mais le petit vallon qui nous conduit à Amlikon est bucolique. Arrivés à Amlikon, il nous faut trouver la ferme. Le village est bien en pente, et la ferme est tout en haut de la Hauptstrasse! Une dernière montée, et à nous la paille, les odeurs de foin, la proximité des vaches et les bruits de la ferme. Une immense grange avec 15 lits et 15 places dans la paille pour nous tous seuls ! Nous apprenons que la ferme se trouve sur le chemin de St-Jacques-de-Compostelle et accueille régulièrement des pélerins. Souper pique-nique, balade, et nuit reposante.
Bilan sportif de la journée :
Winterthur-Frauenfeld : 21 km (1 heure 30 sur le vélo)
Frauenfeld-Amlikon : 15 km (1 heure sur le vélo)
C'est à Winterthur que nous quittons l'itinéraire no. 5 pour emprunter des itinéraires locaux, certains existant de longue date, d'autres en voie d'être constitués sur le modèle des neuf routes nationales. Nous voulons ainsi longer la Thur entre Frauenfeld et Kradolf, et rejoindre la route no. 5 à Hagenwil.
Le beau temps est tout à fait revenu. Après un délicieux et copieux petit-déjeûner, nous quittons presque trop vite notre belle chambre de Winterthur. Mais aujourd'hui est une journée spéciale, il est prévu de passer l'après-midi à la piscine de Frauenfeld. Nous traversons Winterthur sans problème, grâce à des pistes cyclables adaptées, des indications claires, et au comportement des automobilistes que nous trouvons fort respectueux. A la sortie de Winterthur, nous passons à côté du Technorama. Nous suivons la grande route où circulent beaucoup de voiture. C'est bruyant, mais nous roulons sur une large bordure cyclable à faire pâlir d'envie toute la Suisse romande cycliste !
La piscine de Frauenfeld est la récompense à nos efforts. Elle est belle, avec plusieurs toboggans, pas un chat, un gazon mieux qu'anglais, et un bassin chaud ! Nous y retrouvons des amis habitant la région. Détente pour chacun, après tous les kilomètres avalés à la force du mollet. En fin de journée, nous nous dirigeons vers notre nuit dans la paille (schlaf im Stroh) à Amlikon. Nous longeons la Thur, sans la voir beaucoup, mais le petit vallon qui nous conduit à Amlikon est bucolique. Arrivés à Amlikon, il nous faut trouver la ferme. Le village est bien en pente, et la ferme est tout en haut de la Hauptstrasse! Une dernière montée, et à nous la paille, les odeurs de foin, la proximité des vaches et les bruits de la ferme. Une immense grange avec 15 lits et 15 places dans la paille pour nous tous seuls ! Nous apprenons que la ferme se trouve sur le chemin de St-Jacques-de-Compostelle et accueille régulièrement des pélerins. Souper pique-nique, balade, et nuit reposante.
Bilan sportif de la journée :
Winterthur-Frauenfeld : 21 km (1 heure 30 sur le vélo)
Frauenfeld-Amlikon : 15 km (1 heure sur le vélo)
5 AOÛT : Amlikon – Romanshorn (36 km)
Après le petit-déjeûner à la ferme, avec pain, beurre, fromage délicieux et confiture maison, le moral est en béton ! Nous repartons pour notre dernière étape. Sans doute l'étape avec le paysage le plus varié et aussi le terrain le plus vallonné! Avec la remorque, les montées représentent vite des défis himalayens. Il faut parfois qu'une bonne volonté pousse par derrière pour aider à avancer à une allure raisonnable. Heureusement, la route Mitelland étant plutôt plate, ce n'est, dans l'ensemble, pas un problème majeur. Entre Kradolf et Amriswil, on ne saura peut-être jamais exactement par où nous avons passé, un peu d'inattention sans doute, toujours est-il qu'après une errance surprenante, dans une région superbe, nous nous sommes quand même retrouvés à Hagenwil, à pique-niquer dans un champ dominant le château, avec en prime une vue sur le lac de Constance. Nous savons alors que Romanshorn n'est pas loin. Un paysan qui s'en vient répandre du purin dans le champ voisin nous fait reprendre la route sans trop regretter l'herbe verte invitant à la sieste. Il n'y a plus que de la descente. Nous retrouvons la route no. 5 que nous avions quittée à Winterthur et arrivons à Romanshorn. Bain dans le lac, souper pizza, nuit à l'auberge de jeunesse, et retour le samedi 6 avec le train à la maison.
Bilan sportif de la journée :
Amlikon-Romanshorn : 36 km (3 heures sur le vélo)
C'était presque trop court, pensons-nous, tellement l'aventure a plu à chacun. La journée de pluie a été vite oubliée. Cette route nationale du Mittelland est vraiment géniale ! A part quelques endroits où nous avons fait usage de la carte pour vérifier notre chemin, le balisage nous a paru bien fait. C'était beau. Merci et à bientôt !
Après le petit-déjeûner à la ferme, avec pain, beurre, fromage délicieux et confiture maison, le moral est en béton ! Nous repartons pour notre dernière étape. Sans doute l'étape avec le paysage le plus varié et aussi le terrain le plus vallonné! Avec la remorque, les montées représentent vite des défis himalayens. Il faut parfois qu'une bonne volonté pousse par derrière pour aider à avancer à une allure raisonnable. Heureusement, la route Mitelland étant plutôt plate, ce n'est, dans l'ensemble, pas un problème majeur. Entre Kradolf et Amriswil, on ne saura peut-être jamais exactement par où nous avons passé, un peu d'inattention sans doute, toujours est-il qu'après une errance surprenante, dans une région superbe, nous nous sommes quand même retrouvés à Hagenwil, à pique-niquer dans un champ dominant le château, avec en prime une vue sur le lac de Constance. Nous savons alors que Romanshorn n'est pas loin. Un paysan qui s'en vient répandre du purin dans le champ voisin nous fait reprendre la route sans trop regretter l'herbe verte invitant à la sieste. Il n'y a plus que de la descente. Nous retrouvons la route no. 5 que nous avions quittée à Winterthur et arrivons à Romanshorn. Bain dans le lac, souper pizza, nuit à l'auberge de jeunesse, et retour le samedi 6 avec le train à la maison.
Bilan sportif de la journée :
Amlikon-Romanshorn : 36 km (3 heures sur le vélo)
C'était presque trop court, pensons-nous, tellement l'aventure a plu à chacun. La journée de pluie a été vite oubliée. Cette route nationale du Mittelland est vraiment géniale ! A part quelques endroits où nous avons fait usage de la carte pour vérifier notre chemin, le balisage nous a paru bien fait. C'était beau. Merci et à bientôt !
C'est dans une librairie que nous avons découvert les itinéraires balisés de la Suisse à vélo, avec des cartes et des livrets explicatifs nous permettant de trouver notre chemin et des logements. Nous vous proposons un court récit de notre belle traversée d'ouest en est.
C'est dans une librairie que nous avons découvert les itinéraires balisés de la Suisse à vélo, avec des cartes et des livrets explicatifs nous permettant de trouver notre chemin et des logements. Nous vous proposons un court récit de notre belle traversée d'ouest en est.
Les cartes utilisées :
Carte cyclotouristique Schweiz-Suisse 1 :301 000 Kümmerly+Frey
Carte cyclotouristique Zürich 1:60 000 Kümmerly+Frey
Carte cyclotouristique Schweiz-Suisse 1 :301 000 Kümmerly+Frey
Carte cyclotouristique Zürich 1:60 000 Kümmerly+Frey
Les étapes :
Soleure (78 km) - Brugg (78 km) - Winterthur (64 km) - Amlikon, TG (36 km) - Romanshorn (36 km)
Le nombre de kilomètres mentionnés a été calculé sur la base des indications trouvées sur les panneaux d'itinéraires cyclotouristiques en cours de route.
Les étapes ont été fixées à l'avance en fonction des logements plutôt bon marchés disponibles, soit en priorité les auberges suisses de jeunesse. Nous avons renoncé à faire du camping pour des questions de poids du matériel, des contraintes liées au montage et démontage d'une tente, ainsi que du temps incertain.
Soleure (78 km) - Brugg (78 km) - Winterthur (64 km) - Amlikon, TG (36 km) - Romanshorn (36 km)
Le nombre de kilomètres mentionnés a été calculé sur la base des indications trouvées sur les panneaux d'itinéraires cyclotouristiques en cours de route.
Les étapes ont été fixées à l'avance en fonction des logements plutôt bon marchés disponibles, soit en priorité les auberges suisses de jeunesse. Nous avons renoncé à faire du camping pour des questions de poids du matériel, des contraintes liées au montage et démontage d'une tente, ainsi que du temps incertain.
Le budget :
Tout compris, après avoir divisé par quatre le montant total dépensé, le budget se monte à CHF 300.- par personne pour la semaine.
Tout compris, après avoir divisé par quatre le montant total dépensé, le budget se monte à CHF 300.- par personne pour la semaine.
1er AOÛT : Jusqu'à Soleure
Le temps est beau, la bise modérée à forte (en face de nous !). La bise semble annoncer une belle semaine, malgré des prévisions peu optimistes. Qu'importe les prévisions, il est 9.45 et nous quittons notre village de grande humeur pour une aventure de 5 jours. Notre équipe se compose d'Adrien, 15 ans, Joëlle, 12 ans, Mathias, 9 ans et Marie-Claude, la maman. Nous partons avec 4 vélos (roues de 26) et une remorque. Les enfants ont chacun un sac à dos avec des effets personnels, affaires de pluie et de bain, bidons d'eau. A 12.10, nous arrivons à Erlach sans avoir fait de longues pauses, donc un peu fatigués, car nous avons prévu de prendre le bateau de 12.25 sur lequel nous sommes certains de pouvoir embarquer nos vélos et la remorque. Nous pique-niquons sur le bateau, en admirant le paysage sous une belle lumière. La pause fait du bien à chacun. Arrivés à 13.35 à Bienne et une glace plus tard, nous repartons à 14.00 en direction de Soleure. A Nidau, nous allons et venons, trouvant avec peine, depuis le port, le chemin prévu pour les vélos. Heureusement la carte nous aide à imaginer où il faut passer, et finalement nous voici du bon côté de l'Aar. Nous découvrons plus loin le magnifique pont couvert de Büren am Aare. Etant donné la chaleur, la vente de verres de jus de pomme en bordure de chemin, près d'une ferme, nous offre une pause ravigorante. A Altreu, nous admirons les cigognes perchées sur des toîts ou rassemblées tel un troupeau dans un champ, et prenons le goûter au bord de la rivière. Arrivée à Soleure à 18.00, où nous nous rendons à l'auberge de jeunesse pour y loger. C'est la Fête nationale, aussi mangeons-nous dans la rue, en attendant le feu d'artifice. Les premières gouttes de pluie tombent pile à 22.00. Le feu d'artifice a du retard. Sans nous méfier, nous ne nous sommes pas équipés pour la pluie. Nous retournons à l'auberge de jeunesse, et c'est enfin de la fenêtre de notre chambre que nous regardons un demi-feu d'artifice!
Bilan sportif de la journée :
Cortaillod-Erlach : 28 km, 2 heures sur le vélo
Bienne-Soleure : 31 km, 3 heures sur le vélo
Le temps est beau, la bise modérée à forte (en face de nous !). La bise semble annoncer une belle semaine, malgré des prévisions peu optimistes. Qu'importe les prévisions, il est 9.45 et nous quittons notre village de grande humeur pour une aventure de 5 jours. Notre équipe se compose d'Adrien, 15 ans, Joëlle, 12 ans, Mathias, 9 ans et Marie-Claude, la maman. Nous partons avec 4 vélos (roues de 26) et une remorque. Les enfants ont chacun un sac à dos avec des effets personnels, affaires de pluie et de bain, bidons d'eau. A 12.10, nous arrivons à Erlach sans avoir fait de longues pauses, donc un peu fatigués, car nous avons prévu de prendre le bateau de 12.25 sur lequel nous sommes certains de pouvoir embarquer nos vélos et la remorque. Nous pique-niquons sur le bateau, en admirant le paysage sous une belle lumière. La pause fait du bien à chacun. Arrivés à 13.35 à Bienne et une glace plus tard, nous repartons à 14.00 en direction de Soleure. A Nidau, nous allons et venons, trouvant avec peine, depuis le port, le chemin prévu pour les vélos. Heureusement la carte nous aide à imaginer où il faut passer, et finalement nous voici du bon côté de l'Aar. Nous découvrons plus loin le magnifique pont couvert de Büren am Aare. Etant donné la chaleur, la vente de verres de jus de pomme en bordure de chemin, près d'une ferme, nous offre une pause ravigorante. A Altreu, nous admirons les cigognes perchées sur des toîts ou rassemblées tel un troupeau dans un champ, et prenons le goûter au bord de la rivière. Arrivée à Soleure à 18.00, où nous nous rendons à l'auberge de jeunesse pour y loger. C'est la Fête nationale, aussi mangeons-nous dans la rue, en attendant le feu d'artifice. Les premières gouttes de pluie tombent pile à 22.00. Le feu d'artifice a du retard. Sans nous méfier, nous ne nous sommes pas équipés pour la pluie. Nous retournons à l'auberge de jeunesse, et c'est enfin de la fenêtre de notre chambre que nous regardons un demi-feu d'artifice!
Bilan sportif de la journée :
Cortaillod-Erlach : 28 km, 2 heures sur le vélo
Bienne-Soleure : 31 km, 3 heures sur le vélo
2 AOÛT : Soleure–Brugg
Ce matin, il pleut des cordes, le temps est gris foncé, il ne fait guère plus que 18 degrés. On devine dès l'ouverture de la fenêtre qu'on échappera pas à la douche. On ne sait pas encore qu'elle durera toute la journée ! Durant cette étape on longe l'Aar, mais on ne la voit pas beaucoup. On traverse des chemins en forêt et en bordure de champs, ce qui fait que non seulement chacun est trempé des pieds à la tête, et jusqu'à l'os (quel vêtement aurait tenu toute cette journée ?, un gortex tout neuf peut-être !), mais encore nous sommes crépis de terre, de sable, de poussière. Tout est recouvert : les vélos, la remorque, les jambes, les dos. Heureusement, vers 12.00, la pluie fait une pause d'une demi-heure, la seule de la journée. Par hasard, on passe à côté d'une belle place avec fontaine. Grand nettoyage, qui fait remonter un peu le moral. Très provisoirement, car après 34 km depuis Soleure, à la hauteur de Gunzgen, un pneu crève. Heureusement, nous sommes près de ce village, et si le village semble ne pas avoir de restaurant ou de café (le repas était prévu dans un restaurant), il possède à notre grand soulagement un magasin d'alimentation tout neuf, avec un bel abri sous une arcade devant l'entrée. C'est là que nous nous installons, et comme c'est l'heure de pique-niquer, nous achetons tout sur place, mangeons, puis on répare la chambre à air crevée. Il fait très froid et l'on regrette un moment le petit pull en laine resté à la maison ! A 16.00 nous sommes prêts à repartir. C'est décidé, nous irons jusqu'à Olten prendre le train, ce sera suffisant pour aujourd'hui. Traversée du magnifique vieux pont couvert d'Olten, train et arrivée à Brugg. Sur le chemin de l'auberge de jeunesse, nous passons devant un magasin de vélo. Demain, nous reviendrons acheter un nouveau pneu, pour remplacer le pneu crevé bien abîmé. L'auberge de jeunesse se situe dans un petit château (Schlössli Altenburg), pas loin de l'Aar. Chambre dans la tour, repas spaghetti-salade sur place, quelques parties de Ligretto, et dodo sans berceuse. On a tout étalé pour faire sécher, rempli les chaussures de papier. Morale de l'histoire, la prochaine fois nous nous munirons de protège-chaussures en cahoutchouc !
Bilan sportif de la journée :
Soleure-Olten : 42 km, 4 heures sur le vélo (et beaucoup de mérite !)
Ce matin, il pleut des cordes, le temps est gris foncé, il ne fait guère plus que 18 degrés. On devine dès l'ouverture de la fenêtre qu'on échappera pas à la douche. On ne sait pas encore qu'elle durera toute la journée ! Durant cette étape on longe l'Aar, mais on ne la voit pas beaucoup. On traverse des chemins en forêt et en bordure de champs, ce qui fait que non seulement chacun est trempé des pieds à la tête, et jusqu'à l'os (quel vêtement aurait tenu toute cette journée ?, un gortex tout neuf peut-être !), mais encore nous sommes crépis de terre, de sable, de poussière. Tout est recouvert : les vélos, la remorque, les jambes, les dos. Heureusement, vers 12.00, la pluie fait une pause d'une demi-heure, la seule de la journée. Par hasard, on passe à côté d'une belle place avec fontaine. Grand nettoyage, qui fait remonter un peu le moral. Très provisoirement, car après 34 km depuis Soleure, à la hauteur de Gunzgen, un pneu crève. Heureusement, nous sommes près de ce village, et si le village semble ne pas avoir de restaurant ou de café (le repas était prévu dans un restaurant), il possède à notre grand soulagement un magasin d'alimentation tout neuf, avec un bel abri sous une arcade devant l'entrée. C'est là que nous nous installons, et comme c'est l'heure de pique-niquer, nous achetons tout sur place, mangeons, puis on répare la chambre à air crevée. Il fait très froid et l'on regrette un moment le petit pull en laine resté à la maison ! A 16.00 nous sommes prêts à repartir. C'est décidé, nous irons jusqu'à Olten prendre le train, ce sera suffisant pour aujourd'hui. Traversée du magnifique vieux pont couvert d'Olten, train et arrivée à Brugg. Sur le chemin de l'auberge de jeunesse, nous passons devant un magasin de vélo. Demain, nous reviendrons acheter un nouveau pneu, pour remplacer le pneu crevé bien abîmé. L'auberge de jeunesse se situe dans un petit château (Schlössli Altenburg), pas loin de l'Aar. Chambre dans la tour, repas spaghetti-salade sur place, quelques parties de Ligretto, et dodo sans berceuse. On a tout étalé pour faire sécher, rempli les chaussures de papier. Morale de l'histoire, la prochaine fois nous nous munirons de protège-chaussures en cahoutchouc !
Bilan sportif de la journée :
Soleure-Olten : 42 km, 4 heures sur le vélo (et beaucoup de mérite !)
3 AOÛT : Brugg–Winterthur (44 km vélo + 20 km train)
Au réveil, le temps est toujours gris, mais il bruine plus qu'il ne pleut. Il fait toujours bien frais. Le moral, lui, est au beau. Après le petit-déjeûner, on s'équipe, enfile les chaussures pas trop mal séchées, et c'est parti pour une journée que l'on espère agréable et qui le sera. On aurait presque pu ne pas mettre les vestes de pluie. On s'écarte un peu de l'itinéraire fléché pour aller voir au nord les endroits où la Reuss et la Limmat se jettent dans l'Aar. Sympa, la leçon de géographie sur place ! Arrivés au bord de la Limmat, le pneu abîmé crève de nouveau. C'est le moment de monter le pneu neuf acheté à Brugg le matin. Les autres admirent le courant fort de la Limmat qui, à cet endroit (près de Turgi), est impressionnant.
Après une heure, et passant au nord de la Limmat, ce qui nous fait quitter temporairement l'itinéraire no. 5, nous arrivons à Baden. Jusqu'à Baden, nous suivons des itinéraires fléchés locaux, et nous apprécions d'avoir une carte au 1:60.000 pour vérifier le chemin. A Baden, nous achetons un pique-nique. La boucherie, la fromagerie et la boulangerie sont situées côte à côte, idéal ! Depuis Baden, l'itinéraire cycliste no. 5 en direction de Kloten passe au nord de la Limmat. Cela nous permet d'admirer en partant les façades et toîts de la vieille ville qui bordent la rivière, ainsi que le pont couvert en bois. Arrivés à la hauteur de Dänikon, une place pour pique-niquer nous tend ses bancs. La campagne et les collines vallonnées offrent, dans cette région, un magnifique paysage. La place de pique-nique est en bordure d'un terrain de golf. Faut-il garder son casque à vélo sur la tête ?! Un panneau dit : « Achtung, fliegende Bälle ». A défaut d'avoir pu confisquer une balle malencontreusement pas tombée sur nos têtes, ce sont des balles perdues dans les fourrés qui seront ramenées en souvenir à la maison.
Le pique-nique achevé, le temps est maintenant à l'éclaircie et la température est remontée, on découvre de nouveau les t-shirts. Nous voyons et entendons toujours mieux, au fur et à mesure que nous progressons vers l'est, les avions ayant décollé de Kloten. L'itinéraire cyclotouristique est très agréable, plat, et ne nous cause aucun souci de sécurité ou de direction. A Kloten nous allons prendre le train, non pas à Zürich-Aéroport, mais à la gare de Kloten. Nous sommes fatigués et, sans regret, nous nous économisons 20 km, pour arriver à notre logement de Winterthur. Pour trouver la gare de Kloten, nous sommes aidés par une aimable guide, à vélo elle-même, qui nous évite de chercher les panneaux. L'embarquement dans le S-Bahn est assez tendu ! On a de la peine à caser tous les vélos, qui bloquent une bonne partie de la plate-forme. Un pendulaire aide gentiment à faire entrer la remorque. Il en tombe presque, surpris par son poids ! Arrivés à Winterthur, dur de dénicher l'hôtel Hessengüetli ! Mais pas possible de vite sauter dans un taxi ! Trois appels téléphoniques plus tard, on finit par trouver l'endroit. Chambre famille superbe, au rez-de-chaussée, avec table et chaises à l'intérieur et à l'extérieur, jeux de famille, un lit pour bébé que l'on utilisera pas ! Fin de journée avec un bon repas au café du coin. Les prévisions météo sont bonnes.
Bilan sportif de la journée :
Brugg-Kloten : 44 km, 4 heures sur le vélo
Au réveil, le temps est toujours gris, mais il bruine plus qu'il ne pleut. Il fait toujours bien frais. Le moral, lui, est au beau. Après le petit-déjeûner, on s'équipe, enfile les chaussures pas trop mal séchées, et c'est parti pour une journée que l'on espère agréable et qui le sera. On aurait presque pu ne pas mettre les vestes de pluie. On s'écarte un peu de l'itinéraire fléché pour aller voir au nord les endroits où la Reuss et la Limmat se jettent dans l'Aar. Sympa, la leçon de géographie sur place ! Arrivés au bord de la Limmat, le pneu abîmé crève de nouveau. C'est le moment de monter le pneu neuf acheté à Brugg le matin. Les autres admirent le courant fort de la Limmat qui, à cet endroit (près de Turgi), est impressionnant.
Après une heure, et passant au nord de la Limmat, ce qui nous fait quitter temporairement l'itinéraire no. 5, nous arrivons à Baden. Jusqu'à Baden, nous suivons des itinéraires fléchés locaux, et nous apprécions d'avoir une carte au 1:60.000 pour vérifier le chemin. A Baden, nous achetons un pique-nique. La boucherie, la fromagerie et la boulangerie sont situées côte à côte, idéal ! Depuis Baden, l'itinéraire cycliste no. 5 en direction de Kloten passe au nord de la Limmat. Cela nous permet d'admirer en partant les façades et toîts de la vieille ville qui bordent la rivière, ainsi que le pont couvert en bois. Arrivés à la hauteur de Dänikon, une place pour pique-niquer nous tend ses bancs. La campagne et les collines vallonnées offrent, dans cette région, un magnifique paysage. La place de pique-nique est en bordure d'un terrain de golf. Faut-il garder son casque à vélo sur la tête ?! Un panneau dit : « Achtung, fliegende Bälle ». A défaut d'avoir pu confisquer une balle malencontreusement pas tombée sur nos têtes, ce sont des balles perdues dans les fourrés qui seront ramenées en souvenir à la maison.
Le pique-nique achevé, le temps est maintenant à l'éclaircie et la température est remontée, on découvre de nouveau les t-shirts. Nous voyons et entendons toujours mieux, au fur et à mesure que nous progressons vers l'est, les avions ayant décollé de Kloten. L'itinéraire cyclotouristique est très agréable, plat, et ne nous cause aucun souci de sécurité ou de direction. A Kloten nous allons prendre le train, non pas à Zürich-Aéroport, mais à la gare de Kloten. Nous sommes fatigués et, sans regret, nous nous économisons 20 km, pour arriver à notre logement de Winterthur. Pour trouver la gare de Kloten, nous sommes aidés par une aimable guide, à vélo elle-même, qui nous évite de chercher les panneaux. L'embarquement dans le S-Bahn est assez tendu ! On a de la peine à caser tous les vélos, qui bloquent une bonne partie de la plate-forme. Un pendulaire aide gentiment à faire entrer la remorque. Il en tombe presque, surpris par son poids ! Arrivés à Winterthur, dur de dénicher l'hôtel Hessengüetli ! Mais pas possible de vite sauter dans un taxi ! Trois appels téléphoniques plus tard, on finit par trouver l'endroit. Chambre famille superbe, au rez-de-chaussée, avec table et chaises à l'intérieur et à l'extérieur, jeux de famille, un lit pour bébé que l'on utilisera pas ! Fin de journée avec un bon repas au café du coin. Les prévisions météo sont bonnes.
Bilan sportif de la journée :
Brugg-Kloten : 44 km, 4 heures sur le vélo
4 AOÛT: Winterthur–Frauenfeld–Amlikon
C'est à Winterthur que nous quittons l'itinéraire no. 5 pour emprunter des itinéraires locaux, certains existant de longue date, d'autres en voie d'être constitués sur le modèle des neuf routes nationales. Nous voulons ainsi longer la Thur entre Frauenfeld et Kradolf, et rejoindre la route no. 5 à Hagenwil.
Le beau temps est tout à fait revenu. Après un délicieux et copieux petit-déjeûner, nous quittons presque trop vite notre belle chambre de Winterthur. Mais aujourd'hui est une journée spéciale, il est prévu de passer l'après-midi à la piscine de Frauenfeld. Nous traversons Winterthur sans problème, grâce à des pistes cyclables adaptées, des indications claires, et au comportement des automobilistes que nous trouvons fort respectueux. A la sortie de Winterthur, nous passons à côté du Technorama. Nous suivons la grande route où circulent beaucoup de voiture. C'est bruyant, mais nous roulons sur une large bordure cyclable à faire pâlir d'envie toute la Suisse romande cycliste !
La piscine de Frauenfeld est la récompense à nos efforts. Elle est belle, avec plusieurs toboggans, pas un chat, un gazon mieux qu'anglais, et un bassin chaud ! Nous y retrouvons des amis habitant la région. Détente pour chacun, après tous les kilomètres avalés à la force du mollet. En fin de journée, nous nous dirigeons vers notre nuit dans la paille (schlaf im Stroh) à Amlikon. Nous longeons la Thur, sans la voir beaucoup, mais le petit vallon qui nous conduit à Amlikon est bucolique. Arrivés à Amlikon, il nous faut trouver la ferme. Le village est bien en pente, et la ferme est tout en haut de la Hauptstrasse! Une dernière montée, et à nous la paille, les odeurs de foin, la proximité des vaches et les bruits de la ferme. Une immense grange avec 15 lits et 15 places dans la paille pour nous tous seuls ! Nous apprenons que la ferme se trouve sur le chemin de St-Jacques-de-Compostelle et accueille régulièrement des pélerins. Souper pique-nique, balade, et nuit reposante.
Bilan sportif de la journée :
Winterthur-Frauenfeld : 21 km (1 heure 30 sur le vélo)
Frauenfeld-Amlikon : 15 km (1 heure sur le vélo)
C'est à Winterthur que nous quittons l'itinéraire no. 5 pour emprunter des itinéraires locaux, certains existant de longue date, d'autres en voie d'être constitués sur le modèle des neuf routes nationales. Nous voulons ainsi longer la Thur entre Frauenfeld et Kradolf, et rejoindre la route no. 5 à Hagenwil.
Le beau temps est tout à fait revenu. Après un délicieux et copieux petit-déjeûner, nous quittons presque trop vite notre belle chambre de Winterthur. Mais aujourd'hui est une journée spéciale, il est prévu de passer l'après-midi à la piscine de Frauenfeld. Nous traversons Winterthur sans problème, grâce à des pistes cyclables adaptées, des indications claires, et au comportement des automobilistes que nous trouvons fort respectueux. A la sortie de Winterthur, nous passons à côté du Technorama. Nous suivons la grande route où circulent beaucoup de voiture. C'est bruyant, mais nous roulons sur une large bordure cyclable à faire pâlir d'envie toute la Suisse romande cycliste !
La piscine de Frauenfeld est la récompense à nos efforts. Elle est belle, avec plusieurs toboggans, pas un chat, un gazon mieux qu'anglais, et un bassin chaud ! Nous y retrouvons des amis habitant la région. Détente pour chacun, après tous les kilomètres avalés à la force du mollet. En fin de journée, nous nous dirigeons vers notre nuit dans la paille (schlaf im Stroh) à Amlikon. Nous longeons la Thur, sans la voir beaucoup, mais le petit vallon qui nous conduit à Amlikon est bucolique. Arrivés à Amlikon, il nous faut trouver la ferme. Le village est bien en pente, et la ferme est tout en haut de la Hauptstrasse! Une dernière montée, et à nous la paille, les odeurs de foin, la proximité des vaches et les bruits de la ferme. Une immense grange avec 15 lits et 15 places dans la paille pour nous tous seuls ! Nous apprenons que la ferme se trouve sur le chemin de St-Jacques-de-Compostelle et accueille régulièrement des pélerins. Souper pique-nique, balade, et nuit reposante.
Bilan sportif de la journée :
Winterthur-Frauenfeld : 21 km (1 heure 30 sur le vélo)
Frauenfeld-Amlikon : 15 km (1 heure sur le vélo)
5 AOÛT : Amlikon – Romanshorn (36 km)
Après le petit-déjeûner à la ferme, avec pain, beurre, fromage délicieux et confiture maison, le moral est en béton ! Nous repartons pour notre dernière étape. Sans doute l'étape avec le paysage le plus varié et aussi le terrain le plus vallonné! Avec la remorque, les montées représentent vite des défis himalayens. Il faut parfois qu'une bonne volonté pousse par derrière pour aider à avancer à une allure raisonnable. Heureusement, la route Mitelland étant plutôt plate, ce n'est, dans l'ensemble, pas un problème majeur. Entre Kradolf et Amriswil, on ne saura peut-être jamais exactement par où nous avons passé, un peu d'inattention sans doute, toujours est-il qu'après une errance surprenante, dans une région superbe, nous nous sommes quand même retrouvés à Hagenwil, à pique-niquer dans un champ dominant le château, avec en prime une vue sur le lac de Constance. Nous savons alors que Romanshorn n'est pas loin. Un paysan qui s'en vient répandre du purin dans le champ voisin nous fait reprendre la route sans trop regretter l'herbe verte invitant à la sieste. Il n'y a plus que de la descente. Nous retrouvons la route no. 5 que nous avions quittée à Winterthur et arrivons à Romanshorn. Bain dans le lac, souper pizza, nuit à l'auberge de jeunesse, et retour le samedi 6 avec le train à la maison.
Bilan sportif de la journée :
Amlikon-Romanshorn : 36 km (3 heures sur le vélo)
C'était presque trop court, pensons-nous, tellement l'aventure a plu à chacun. La journée de pluie a été vite oubliée. Cette route nationale du Mittelland est vraiment géniale ! A part quelques endroits où nous avons fait usage de la carte pour vérifier notre chemin, le balisage nous a paru bien fait. C'était beau. Merci et à bientôt !
Après le petit-déjeûner à la ferme, avec pain, beurre, fromage délicieux et confiture maison, le moral est en béton ! Nous repartons pour notre dernière étape. Sans doute l'étape avec le paysage le plus varié et aussi le terrain le plus vallonné! Avec la remorque, les montées représentent vite des défis himalayens. Il faut parfois qu'une bonne volonté pousse par derrière pour aider à avancer à une allure raisonnable. Heureusement, la route Mitelland étant plutôt plate, ce n'est, dans l'ensemble, pas un problème majeur. Entre Kradolf et Amriswil, on ne saura peut-être jamais exactement par où nous avons passé, un peu d'inattention sans doute, toujours est-il qu'après une errance surprenante, dans une région superbe, nous nous sommes quand même retrouvés à Hagenwil, à pique-niquer dans un champ dominant le château, avec en prime une vue sur le lac de Constance. Nous savons alors que Romanshorn n'est pas loin. Un paysan qui s'en vient répandre du purin dans le champ voisin nous fait reprendre la route sans trop regretter l'herbe verte invitant à la sieste. Il n'y a plus que de la descente. Nous retrouvons la route no. 5 que nous avions quittée à Winterthur et arrivons à Romanshorn. Bain dans le lac, souper pizza, nuit à l'auberge de jeunesse, et retour le samedi 6 avec le train à la maison.
Bilan sportif de la journée :
Amlikon-Romanshorn : 36 km (3 heures sur le vélo)
C'était presque trop court, pensons-nous, tellement l'aventure a plu à chacun. La journée de pluie a été vite oubliée. Cette route nationale du Mittelland est vraiment géniale ! A part quelques endroits où nous avons fait usage de la carte pour vérifier notre chemin, le balisage nous a paru bien fait. C'était beau. Merci et à bientôt !